mercredi 31 octobre 2007

Journée d'automne

Aujourd'hui, je suis allé flâner avec C., L. et C. sur les bords du canal Saint Martin où se tient actuellement le Grand marché d'art contemporain.


Cette affiche est celle de l'édition du printemps car je n'ai pas réussi à en trouver une plus récente. L'évènement se déroule donc à proximité de la place de la Bastille, du 30 octobre au 4 novembre 2007. Toutes les informations
ici.

J'aime bien ce moment, c'est la troisième édition (la 1ère, la 2nde) à laquelle je me rends. J'y retrouve certains artistes avec plaisir et en découvre de nouveaux. La ballade était d'autant plus agréable que le soleil était de la partie cet après-midi. Cette dernière s'est terminée par un verre pris aux Grandes marches ... tiens, ce lieu m'a rappelé quelques souvenirs !

Et sinon, à la demande générale, ou plutôt à celle de DFP, voici une belle image de mon (modeste) nouveau jouet :

mardi 30 octobre 2007

Ma carte bleue va fondre

Youpi ! J'ai un nouveau téléphone. Certes, ce n'est pas un modèle à faire rêver un geek, mais à mon petit niveau, cela me suffit largement : pour preuve, je n'arrête pas de raccrocher au nez des gens depuis hier en confondant les boutons.
Il fait de jolies photos non ?

Cour du Musée Carnavalet

Sinon, la grande majorité des musées parisiens sont fermés le mardi ! On a trop tendance à l'oublier ...
Tant pis, boire un chocolat (entre autres) dans un endroit agréable, c'est bien aussi.

dimanche 28 octobre 2007

Un samedi soir sur la terre

En ce samedi de relâche, j'ai retrouvé la petite troupe habituelle en fin d'après-midi , pour une bière au Rouge afin de commencer la soirée.

Puis direction le bout du monde parisien pour un dîner avec C. et T. chez ce dernier. Leur traiteur indien est une véritable perle ... vraiment très bon. Puis nous décidons d'aller aux Bains pour Eden. Je les avais motivé pour un retour sur le lieu de leur crime (je leur souhaite de prendre perpette ... ou au moins tant qu'ils le voudront!). Le dîner a été un peu arrosé en prévison de la soirée ... à 23h, nous étions déjà bien en forme après quelques vodka arrangées.

Le temps d'attraper un taxi, où nous avons eu une discussion passionnante (je plains les chauffeurs !), et nous arrivons aux Bains ou nous sommes quasiment les premiers arrivés. Nous sommes rapidement rejoint par DFP et Esther. Puis arrivent le trio que j'avais laissé un peu plus tôt, Creaminal, Dragonfly et Olivier. La soirée démarre lentement ... moi je suis déjà bien en forme pourtant : au point de me lancer des défis dignes d'un ado. Durant la soirée je croise les jumelles : Yepboy et On a night, et la Fée.

L'heure avançant (voir reculant lorsque sonne trois heures), nous descendons à la soirée Play. Du muscle (on ne mange définitivement pas dans les mêmes cantines !), du monde, une présentation à J-M disparu, une autoroute, je sens que les gens qui m'entourent pataugent dans les doutes, des regards croisés, une main m'attrape le ventre (raté monsieur), une remarque assez juste de J. (la prochaine fois tu me montreras) ... et l'alcool commence à me descendre de là où elle m'avait perché. Et en une fraction de seconde, tout le monde disparaît, tel un envol d'oiseaux. Je me retrouve un peu décalé, seul au milieu de mecs bodybuildés, les yeux me piquent, je redescends ... un peu bas. Drôle de sensation d'un seul coup. Je n'ai pas réussi mon défi ... à des années lumières de le réaliser, pourtant ... ça ne vient évidemment que de moi, je ne me donne pas les moyens. Et c'est reparti, ça se met à tourner dans un drôle de sens dans ma tête. Il est temps de partir !
Je dis au revoir aux deux rescapés que je croise et ... au lit. Aujourd'hui est un autre jour. Une nouvelle Eden est passée : elles s'enchaînent et se ressemblent plus ou moins en fait. Tout comme mes récits du lendemain. Enfin, je me suis bien amusé quand même !

Sinon, Yael NAIM, c'est vraiment bien !

samedi 27 octobre 2007

Un peu de douceur

Yael Naim

Je viens de découvrir l'album éponyme de Yael NAIM, dont j'ai entendu un extrait à la radio dernièrement (les bouchons ont parfois du bon) ce qui m'a donné l'envie d'en connaître davantage.

La jeune artiste nous présente treize titres chantés en anglais ou en hébreux. Je n'ai donc pas tout compris aux textes (moi et l'hébreux, c'est un peu comme la langue des signes ... faut que je sois saoul). Sa voix est d'une belle douceur sans manquer de puissance. L'album se compose principalement de ballades aux sonorités tantôt électro, tantôt intimiste. On sent que la demoiselle est ouverte au monde car les influences sont nombreuses : on y entend même de la scie harmonique (j'adore !). Si vous voulez vous faire une idée, allez jeter un oeil et une oreille sur son myspace.

Le résultat est donc, à mon goût, particulièrement réussi, notamment pour "Too long" (aux premières écoutes). Note spéciale aussi pour la reprise du Toxic de la Britney (Begin SMEARS), très divertissante et agréable à l'oreille. Belle réussite pour un premier coup !

vendredi 26 octobre 2007

On prend les même et on recommence

Le coeur des hommes 2

Après avoir écumé les magasins à la recherche d'une chemise précise, j'ai appelé C. pour savoir si elle et son Jules étaient partants pour un ciné. J'avais très envie de voir le dernier Gus VAN SANT, mais eux souhaitaient un film plus léger. Etant quelqu'un de conciliant et ayant à disposition un peu de temps dans les prochains jours, nous sommes donc allé voir Le coeur des hommes 2 de Marc ESPOSITO.

Nous retrouvons donc la bande des 4 amis au même endroit où nous les avons laissé lors du premier opus : les pieds dans la piscine. Le film raconte les tribulations des sentimentales de Alex (Marc LAVOINE), Antoine (Bernard CAMPAN), Jeff (Gérard DARMON) et Manu (Jean-Pierre DARROUSSIN) quadra/quinqua dont les choix de vie sont différents.

J'avais beaucoup aimé le premier volet du film pour sa légèreté et sa sincérité. On retrouve la légèreté de la plume qui a écrit les répliques, dont certaines font mouche. En revanche, j'ai trouvé, notamment dans la première moitié du film, que le jeu des acteurs manquait de sincérité. A l'exception de Gérard DARMON, qui campe un personnage à l'humour toujours aussi irrésistible. Malgré cela, j'ai eu un peu de mal à être emporté par l'histoire. Le film se termine comme il a commencé et de manière un peu abrupte, sans raison particulière. Cela reste donc un bon divertissement, on y rigole ... cependant, je maintiens qu'il est en-dessous de la première version. On voulait du léger, on en a eu !

lundi 22 octobre 2007

Galerie IV

Et de 4 !


Les galeries précédentes : I, II, III

mercredi 17 octobre 2007

Et ma vie sociale ...

ils y pensent les grévistes ?

Et bien, non ! Ils veulent que je meurs dans mon appart de banlieue ou quoi ?!

Et oui, un beau bordel s'annonce dans Paris à partir de ce soir 20h, me privant par la même de transports en commun et me décourageant de prendre le volant pour ma bulle d'oxygène de la semaine.

Donc, pas de ciné, pas d'apéro pour fêter le weekend qui approche (ou qui s'éloigne, c'est selon l'humeur). Je vais rester cloîtré chez moi et donc travailler (et oui, cela m'arrive ... parfois). La misère j'vous dit !

De plus, étant donné que je me la joue cultureux ce weekend en allant aux Rendez-vous de l'Histoire à Blois, cela repousse les autres réjouisances à la semaine suivante.

Les Rendez-vous de l'Histoire

C'est incroyable ce qu'ils sont égoïstes ces grévistes, quand même !

dimanche 14 octobre 2007

Tout s'explique

Il était en réalité américain !

Sinon, note pour ce soir : je me couche tôt et je dors . Pas possible autrement.

samedi 13 octobre 2007

A saturday night on friday

Une soirée bien agréable pour débuter ce weekend. Enfin, un weekend qui ne vient qu'officiellement de commencer puisque bien que je me sois couché aux alentours de 4h, j'ai eu à me réveiller aux aurores (pour un samedi) pour des obligations professionnelles. Dur dur le réveil ... Mais j'assume pleinement !

Rendez-vous est donc pris un peu à la dernière minute avec Olivier au Rouge pour le traditionnel apéro du vendredi. Nous y sommes rejoint par Krisprols (?) Creaminal et ses compères, puis C. et P., avec lesquels nous allons finalement dîner à proximité.

Décision est prise d'aller ensuite aux Bains avec le Sieur Olivier ou une spéciale Eden est organisée en l'honneur d'un dénommé Laurent, que je ne connais ni d'Eve et encore moins d'Adam. D'ailleurs en chemin, nous croisons le dit Laurent (que j'ai reconnu grâce à la photo du flyer annonçant la soirée)
sortant d'un restaurant. Mon acolyte de soirée l'interpelle en lui souhaitant un joyeux anniversaire. Le gentil Laurent nous offre alors ce qui nous manquait pour nous conformer au dress code de la soirée.

A l'étage nous retrouvons donc les habitués (et dans l'ordre d'apparition) : La Perla (emplumée), Yepboy (à fond dans le canoë), Adam (sur le départ), On a night like this (navré par sa filiation). Nous sommes
ensuite rejoint par Dragonfly qui arrive en compagnie de Marianne James (ou plutôt en même temps). Olivier et moi croisons de nouveau la star de la soirée qui nous offrira une coupe. Que de cadeaux de sa part ! La soirée bat déjà son plein lorsque Dfromparis (mon guide) fait son apparition. Tout le monde est là (ou presque) et s'amuse joyeusement. Note spéciale pour Dragonfly et Olivier particulièrement en forme et bondissants ! L'heure avançant, j'ai finalement décidé de regagner mes pénates. J'ai alors, fait un tour de bises aux personnes avec qui j'étais. Et là, je crois avoir fait peur à un beau garçon.

En effet, un mec qui connaissais (je crois) certains membres du groupe dansait avec nous et à côté de moi en particulier lorsque j'ai décidé de partir. J'ai donc commencé mon tour par ceux que je connaissais, et, ne souhaitant exclure personne et étant quand même (un peu) friendly et poli, je me penche vers lui pour lui claquer la bise. Et là, mouvement de panique : il a bien reculé de deux pas en ouvrant de grands yeux. Face à son attitude que je n'ai pas comprise dans un premier temps, je lui ai juste dit "Au revoir" ... Il s'est finalement rapproché,
étant rassuré quant à mes intentions, et je lui ai fait deux bises. Bon certes, nous ne nous étions pas présenté, mais bon ... je n'aime pas exclure les personnes lorsque je dis bonjour ou au revoir. Je ne sais pas ce qu'il pensait que j'allais lui faire, mais en tout cas, ça l'a beaucoup surpris ... et moi ça m'a fait beaucoup rire !

Sinon, je ne sais pas si ce fameux Laurent a passé un bon anniversaire, mais pour ma part, je me suis bien amusé !

Prochain Eden le 27 ... un samedi cette fois-ci. Bon, c'est pas le tout, mais j'ai une sieste à faire moi, parce que 4 heures de sommeil, ce n'est pas suffisant pour soutenir convenablement les rugbymen français ce soir. Et Dieu sait qu'ils ont besoin de mon soutien !

mardi 9 octobre 2007

La liste de course

Habituellement, on fait ses courses avant de faire une recette, mais bon ... je m'abandonne à l'illogique ces derniers temps.

Alors, je veux donc acheter ça :

Vincent BAGUIAN - C'est moi qui fait la fille

Je trouve ce mec extrêmement fin et drôle depuis un bon bout de temps maintenant (la preuve sur son site). J'avais beaucoup aimé un album précédent, je veux donc savoir comment il évolue.

Et du coup, je me suis aperçu qu'il était en concert fin janvier à l'Européen. Du coup, si l'album confirme mon attachement au garçon, et bien j'achèterai une place pour le 25. Qui l(m)'aime me suive !

dimanche 7 octobre 2007

Recette

- Ingrédients : 6 personnes fort sympathiques, 80 minutes d'un match de rugby victorieux, 1 Michalak avec des cheveux rasés, 1 repas, quelques bouteilles de vin, des morceaux de musique, une pincée de bonne humeur et une once de folie.

- Mélangez le tout durant quelques heures dans un appartement.

- Vous obtiendrez une bonne soirée pleine de rires.

samedi 6 octobre 2007

Des hommes dans la guerre

L'ennemi intime

Cela commençait à faire un petit moment que je n'étais pas allé au cinéma. Et cela me manquait. C'est donc accompagné de C. et T. que je suis allé voir L'ennemi intime de Florent Emilio SIRI.

Le réalisateur nous propose l'histoire d'une compagnie de soldats basés dans le Sud de l'Algérie en 1959. L'Histoire (celle de la Guerre d'Algérie) est donc l'un des personnages principaux de ce film. Terrien (Benoit MAGIMEL), un jeune officier supérieur, arrive aux commandes de cette compagnie suite au décés accidentel de son prédécesseur. Il est encore jeune et pleins d'illusions. Il ne connaît pas la réalité du terrain et va
alors être aidé par son second,Dougnac (Albert DUPONTEL), un militaire expérimenté. Cette compagnie se voit alors confier et confronter à une série de missions par l'état-major, dont certaines vont s'avérer périlleuses.

Il s'agît donc d'un film de guerre. Certaines scènes sont violentes (même si j'ai déjà vu pire dans le genre), mais ne le sont pas gratuitement. Elles nous aide à nous replonger dans la réalité qu'étaient celles de ces opérations de maintien de l'ordre dans une région qui était encore un département français. J'ai apprécié que le réalisateur ne fasse pas un film militant : les militaires français sont tout aussi égratignés que les Fellaghas. Les motivations de chacun sont expliquées et permettent de se replacer dans un contexte convenable. Le seul parti pris et celui de la souffarnce des hommes. MAGIMEL et DUPONTEL sont d'ailleurs assez remarquables dans leurs interprétations. Le tout forme donc un film assez fort sur un sujet plus qu'épineux à traiter.

Ou quand un mec bourré s'empare d'un clavier

Il est des soirs où l'on se dit qu'être grisé (pour ne pas dire saoul) inspire drôlement. Quelques minutes après l'épisode du RER, je traverse la route et l'envie de longer la ligne centrale devient incontournable (c'est connu, les routes de banlieue sont désertes en soirée ... et heureusement !).


Je marche donc quelques instants sur cette ligne discontinue. Ma vie ressemble à cet instant : elle est faite de pleins et de vides qui s'alternent, mais je continue à marcher droit.

Cette analyse me semblera sûrement moins fine demain matin lorsque les effets de l'alcool se seront dissipés. Mais ce soir, ça me plaît bien.

En tous cas, je ne sais pas si c'est une vue de mon esprit, un effet d'optique ou une sorte de positivisme à toute épreuve, mais j'ai l'impression que les lignes blanches sont plus longues que les espaces vides. A vérifier lorsque je serai plus sobre.

Bon trêve de conneries. J'ai encore pleins de trucs à raconter sur ce blog (ou pas). Ma semaine a été riche ... et ça aussi ça me plaît. A demain !

J'entends vos signes

Dans le RER qui me ramène chez moi, suite à un moment agréable, je les remarque. Ils ont embarqués quelques stations après moi. Comme à mon habitude, le mouvement attire mon regard. Un groupe de trois personnes communiquent à l'aide de la langue des signes. Ces mouvements m'interpellent, je cherche à deviner le sujet de leur discussion.

Puis je me dis que je suis impudique, que je stigmatise leur différence par mon regard appuyé et curieux. Je finis donc par détourner mes yeux en direction du noir de l'extérieur, embarrassé par mon attitude.

Finalement, après quelques secondes d'analyse (et oui, on n'évolue pas en un jour), le regard perdu dans le vide, une phrase m'apparaît comme une évidence : Je peux regarder leur conversation, tout comme il m'arrive d'écouter celles des autres. C'est ça l'intégration. Je me trompe ?

jeudi 4 octobre 2007

Rions un peu avec Celui qu'il ...

Je mets un nez rouge et me voilà chargé de vous faire partager des choses qui m'ont fait rire ces derniers jours :

- Quelques exemples de personnes étant tombées ici en tapant :

* "trop de rateau lassitude"
(Je deteste cette personne !!! Même si je compatis un peu quand même)

* "Euh"
(L'idée que l'on puisse lancer une recherche avec ça, me plaît beaucoup !)

* "Hémétophobe"
(Quand ai-je parlé de ça moi ???)

* "Soixante neuf entre mecs"
(Choking ! Ou comment entretenir ma réputation de saint)

- Vous en voulez encore ? Je vous propose donc les dernières perles d'élèves :

* "Ce qui permet d'éviter l'ostracisme est le marathon."
(Il dit qu'il voit pas l'rapport !)

* "Les 10 stratèges sont 500."
(Euh ... non ... seulement 10 !)

Ne me remerciez pas.

lundi 1 octobre 2007

L'hiver approche, il faut se réchauffer.

Rien que le fait de savoir que tu vis là, en ce bas monde, me fait du bien.

Tu es loin, nos existences ne se croisent plus. Mais tu es pourtant là.

Tes nouvelles étaient succinctes, mais je sais bien te lire. Je te connais. Au-delà de tes messages vides de sens en apparence, se cachent de longs discours que je comprends et des mots que j'ai entendu.

Il est des choses que l'on sait impossibles, mais savoir qu'elles sont là suffit à se sentir bien. Même si l'on sait qu'elles appartiennent au passé, elles me tiennent encore chaud. J'espère qu'à toi aussi.

En tout cas, ça m'a fait du bien. Merci de cette trêve.