mercredi 30 janvier 2008

One more time !


Elles ne sont pas mortes, elles bougent encore !

dimanche 27 janvier 2008

Galerie V

Le rythme ralentit mais il reste des irréductibles (il y a même des petits nouveaux !) :


Pour les galeries précédentes, c'est ici : I, II, III, IV

samedi 26 janvier 2008

Ce soir, c'est moi qui fais ... le public


Ce soir, c'était le concert de Vincent BAGUIAN à l'Européen. J'avais fait découvrir le bonhomme et son dernier album à A. et Y. qui étaient finalement partant pour m'accompagner au concert.

Je ne connaissais pas le lieu en question. La salle est de petite taille mais se prête très bien aux concerts intimistes. C'était plutôt engageant. La première partie était assurée par une jeune et jolie demoiselle au sourire figé et dont j'ai oublié le nom. Elle est une sorte de combinaison entre la désormais célèbre concubine présidentielle et Keren ANN, les textes pertinents en moins. En effet, deux minutes de "la la la" dans quatre chansons plutôt courtes, ça laisse deviner des lacunes en ce qui concerne les messages à faire passer. Comme tout le monde aura compris, je n'ai pas été captivé.

Ensuite Vincent BAGUIAN et ses musiciens ont fait leur entrée pour le plus grand plaisir d'un public très divers et tout acquis à la cause. Les chansons se sont enchaînées avec des intermèdes plutôt fins et emplis de second degré comme le monsieur sait faire. J'ai découvert certains morceaux que je ne connaissais pas et qui m'ont également plu. Deux duos nous ont été proposés : l'un avec la demoiselle de la première partie et le second avec la belle Elodie FREGE pour un Je ne t'aime pas plutôt réussi. Deux rappels ont été réclamés par un public amusé. Le monsieur est vraiment bourré de charme ce qui explique que durant une grande partie du concert, mon esprit s'est interrogé : homo ou pas ? Et si non, ça existe des garçons comme ça homo ? Je n'ai, bien évidemment, pas eu ma réponse ... du moins ce soir. Un chouille pathétique comme préoccupation, je vous l'accorde. Mais j'ai passé un bon moment (au delà de ce grand questionnement existentiel) !

Pour ceux que ça intéresse, le monsieur fait une série de concerts ce printemps au Zèbre de Belleville.

mercredi 23 janvier 2008

Du sang en veux-tu, en voila !

Sweeney Todd, le diabolique barbier de Fleelt Street

Et oui, J. est bel et bien encore en vie. Cela faisait bien longtemps que je ne l'avais pas vu. C'est pourquoi, lorsque j'ai reçu un message me demandant si j'étais partant pour un ciné, j'ai accepté. D'autant que le film qu'il m'a proposé éveillait ma curiosité. Je l'ai donc retrouvé en compagnie d'E. (je l'savais !!! Arfff, un de perdu) pour voir
Sweeney Todd, le diabolique barbier de Fleelt Street de Tim BURTON.

Dans un Londres du XVII ou XVIII ème siècle, un homme revient d'exil. Il se fait appeler Sweeney Todd, mais on apprend rapidement qu'il s'agît de Benjamin Barker, un célèbre barbier. Ce dernier a été exilé par le puissant juge Turpin qui avait jeté son dévolu sur sa femme. Pour cela, il détruit la belle existence de son concurrent e l'envoi au bagne. Après avoir réussit à fuir, Sweeney Todd retrouve Londres où il apprend que sa femme s'est donnée la mort et que le juge Turpin a adopté sa fille. Il décide alors de se venger.

Ce film ne ressemble à aucun autres. Alors bien évidemment, on retrouve la patte et l'univers de Burton. Mais le fait qu'il s'agisse d'un film musical à la Moulin Rouge, le scénario à rebondissements (bien qu'un peu prévisible), la qualité du jeu des acteurs et l'esthétique globale font que les deux heures et quelques du film passent très rapidement. La seule chose qui m'a un peu gêné est que mon niveau d'anglais n'est pas suffisant pour comprendre toutes les paroles qui sont chantées à une vitesse souvent rapide. Du coup, j'ai parfois été obligé de m'aider des sous-titres pour comprendre, ce qui m'a un peu fait sortir du film. Mais là, le réalisateur n'y est pour rien.
Le moment a donc été agréable et m'a remotivé pour retourner au cinéma. J'avais perdu le rythme depuis un bon mois et demi !

mardi 22 janvier 2008

Ne pas oublier d'y penser

Il serait bon que j'aligne mes actes sur mes envies.

Sans aucun lien avec le billet précédent.

vendredi 18 janvier 2008

Huit lettres


Pas mieux !

jeudi 17 janvier 2008

Euh,

il s'arrête bientôt cet hiver, non ?

dimanche 13 janvier 2008

Dans la série "ça promet"

Extrait du discours prononcé au Latran par Nicolas SARKOZY lors de sa visite au Pape le 20 décembre 2007 :

"Dans la transmission des valeurs et dans l'apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l'instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur, même s'il est important qu'il s'en approche, parce qu'il lui manquera toujours la radicalité du sacrifice de sa vie et le charisme d'un engagement porté par l'espérance."

Pour lire le discours dans son intégralité, c'est ici.

jeudi 10 janvier 2008

A toi, dans ton appartement.

Swann, Barbara, Bastien, Cindy, Emeline et Claudia. Ce sont des prénoms que je vais oublier. J'oublierai certainement aussi leurs visages. Mais leurs histoires, je crois qu'il en restera forcément une trace dans ma mémoire.

Je viens de les découvrir sur mon petit écran. Ce soir, France 2 a diffusé son émission traditionnelle du jeudi, Envoyé spécial, consacrée à ces jeunes adultes âgés de 20 ans, à peine pour certains. J'avoue que ce reportage m'a réellement secoué. J'étais en train de me gaver dans mon appartement chauffé, lorsque j'ai mis un pied dans leur univers qui est celui ou je circule souvent : la rue. Ce qui nous différencie, c'est qu'eux y vivent.

Ils y ont atterri pour des raisons diverses que certains d'entre-eux cumulent : échec à trouver un emploi, absence de qualification, rupture avec leurs parents, absence de famille, ... leur âge les empêches de prétendre au RMI. Peu d'organismes existent pour les prendre en charge, hors de l'urgence. Les quelques rares établissements qui existent n'ont pas la possibilité d'absorber cette réalité.

Leur quotidien m'est donné à voir, ou plutôt à apercevoir. Je ne saurai probablement jamais ce qu'ils vivent. L'image qui m'en a été donnée ce soir n'est évidemment que partielle : la réalité est encore pire. Mais cela a suffit à me bouleverser. Non, ce n'est pas une découverte. Je ne vis pas à Disneyland, je connais les réalités de ce monde. Mais ce soir, je me la prends en pleine face. Je ne peux pas détourner le regard. Je ne peux pas continuer mon chemin. Ils sont chez moi, par l'intermédiaire du téléviseur. Moi qui vis dans le confort et qui n'ai pas d'inquiétudes quant à mon avenir.

Swann a fuit sa famille d'accueil où il subissait les coups, aujourd'hui il
fuit les centres ou il est agressé en raison de son jeune âge. Il est épileptique et quasi sans traitement. Lorsqu'il obtient des sandwichs dans une boulangerie : il fait le tour de la ville pour les distribuer à ceux que l'on appelle les SDF.

Barbara et Bastien ce sont rencontrés dans la rue. Eux aussi sont en rupture familiale ou tout simplement n'en ont pas. Ils ne trouvent pas d'emplois. Le cercle vicieux de la précarité s'est refermé sur eux. Leur seule richesse est d'être deux. Ca leur laisse briller une lueur dans les yeux. Ils réussissent donc à ne pas baisser les bras. Sans jamais avoir fait la manche, ils survivent. Et traversent la ville dans tous les sens pour réussir à s'en sortir ... ou pour fuir la misère qui leur court après.

Cindy a elle aussi été mise à la porte par sa famille. Elle vit depuis dans la rue. Face aux menaces des proxénètes, sa seule protection sont son chien et la fuite. Elle se réfugie dans la défonce au Subutex, en rêvant d'une vie que la plupart d'entre nous qualifierait de routinière.

Emeline. La plus surprenante de ce reportage. Elle a quitté sa famille et prétend avoir fait le choix de la rue et des squats. Une crise d'identité, une soif de liberté qu'elle pense ne pouvoir assouvir que loin des contraintes. Elle rêve d'une vie différente de celle qu'elle voit autour d'elle : "voir du pays" comme elle dit. Mais la morsure des
difficultés de la rue la ramène à une cruelle réalité pour les yeux d'une jeune fille qui se veut rebelle, mais désemparée.

Claudia est la touche d'espérance du reportage. On la découvre s'installant dans un appartement après deux années de vie dans les rues. Elle a réussit, suite au décès de son compagnon, à réagir et être intégrée dans un processus de réinsertion, qui lui a permis de trouver un emploi. Un nouveau départ qui, d'après elle, est celui de la dernière chance. Malheureusement, la situation et l'emploi restent précaires. On apprend par le réalisateur du reportage, que depuis, le bail de son logement n'a pas été renouvelé. Elle a retrouvé un emploi in extremis, mais ce dernier et sa situation ne lui permettent pas d'avoir un logement : elle est de retour dans un foyer.

Chacun d'entre eux est éloigné de l'image du SDF que l'on se fait souvent. Ils s'expriment clairement, avec un vocabulaire adapté et décent. Ils se battent avec leurs armes. Ils en sont beaux.

Culpabiliser, avoir mauvaise conscience ne sert au fond à pas grand chose. Ce n'est pas ça qui apportera de l'eau à leur moulin. Ils sont cependant entrés dans ma mémoire. Même si le cocon de ma vie adoucira ce souvenir, ce soir, ils m'ont ému. Je me dis qu'a défaut de pouvoir sauver le monde, je suis encore humain.

samedi 5 janvier 2008

Une belle exposition


C'est grâce aux conseils avisés de C. que je me suis rendu à l'exposition Femmes du Monde de Titouan LAMAZOU, qui se tient actuellement au Musée de l'Homme, en compagnie de C. et A.

Cette exposition est le fruit du travail et des voyages que Titouan LAMAZOU a fait à travers le monde en six années. Il en résulte un grand nombre de dessins et de photographies. Comme l'indique le titre de l'exposition, son travail porte sur les femmes qu'il a représenté dans leur diversité et dans leurs environnements souvent fascinants.

J'ai réellement beaucoup apprécié cette exposition. Le
rendu du travail de ce globe-trotteur est réellement sublime. Les portraits, qu'ils soient dessinés ou photographiés, sont d'une force impressionnante. Chacun d'eux renvoie à un sentiment, à une émotion. L'exposition se présente sous la forme d'une multitude de panneaux représentants un univers qui n'est pas nécessairement identifiable. Le grand format de certaines photos en met plein la vue au visiteur. Cela permet aussi de replacer ces femmes dans un ensemble plus large, même si pour certaines, il est assez confus. Mais cela vient de la volonté humaniste de l'artiste qui a fait le choix de se focaliser sur les femmes et non sur leurs régions (même si elle sont forcément liées au contexte de la région où elles vivent). Le résultat est donc riche et touchant.

mercredi 2 janvier 2008

... et surtout la santé !

Cette année mon réveillon s'est déroulé à :

Petit indice :
Et oui, je suis allé fêter la nouvelle année dans la capitale bretonne.
Après 1h30 de sommeil, en raison d'Eden et d'un train bien matinal, il a été bien difficile de me lever, me doucher, faire mon sac, le tout en 30 minutes pour cause d'optimisation du temps de sommeil. C'est donc en courant la ceinture encore ouverte, chargé comme une mule (de bagages bien évidemment !) et les lacets défaits que je suis arrivé à la gare pour sauter dans le train pour Blois. Là, les esprits vifs vont se dire que ce n'est pas le bon chemin pour aller à Rennes : ils ont raison. J'avais seulement décidé de rejoindre mes amis pour faire la route avec eux : j'aime bien faire les trajets en voiture : pour moi, ça fait partie intégrante du voyage ou du weekend. La fatigue aidant, j'ai raconté un nombre de conneries impressionnant durant le trajet.

Une petite pause en début d'après-midi a été nécessaire afin de nous rassasier : ce fût chose faite à la cafétéria du Carrefour de Laval. Je sais, vous m'enviez tous. En tout cas, ce fût un grand moment !


Arrivée quelques temps après et retrouvailles des amis dont F. et A., les deux exilés australiens provisoirement de retour, qui sont à l'origine de ce weekend breton. Cela faisait un an et demi que nous ne nous étions pas retrouvés tous ensemble. Les instants partagés ont donc été très agréables. Je me sens toujours chanceux lorsque je constate que même lorsque ça fait longtemps que l'on ne s'est pas vu, le lien se recréé immédiatement. Les amis, c'est définitivement précieux.

Les quelques jours ont été rythmés par le Réveillon bien évidemment, des jeux, des discussions, des ballades sur les remparts ensoleillés de St Malo, à Rennes (et ses colombages rougeoyants) ainsi que dans la campagne rennaise ou nous étions hébergés (et où les portables ne captaient pas), et l'annonce officielle du bonheur supplémentaire qu'attendent A. et S.


La transition entre 2007 et 2008 a donc été super agréable pour moi. J'espère qu'il en a été de même pour vous.

Je vous souhaite le meilleur pour cette année 2008 qui nous ouvre les bras !

On remet ça quand ? Et où ?

Samedi soir, il s'agissait donc de la dernière Eden de l'année. Je m'y suis rendu avec O., sa soeur et une amie afin de nous amuser et retrouver les potes habituels avant la dispertion du Nouvel An.

Cela a donc été chose faite : j'y ai croisé toute la petite troupe habituelle des bloggeurs : Dfp, Esther, Olivier, Creaminal, Dan, Monsieur B., DemonZ, la Fée, On a night ainsi que F. et A. J'ai passé une excellente soirée : tout d'abord à l'étage où j'ai successivement croisé les nommés ci-dessus. Puis nous nous sommes ensuite retrouvé en bas où j'ai décidé de me bouger. En effet, d'habitude, j'y reste sur un des côtés, sans trop danser et c'est là que la soirée se termine en s'étiolant. Là, j'avais envie d'autre chose : à peine arrivé au point de repère j'ai donc embarqué D. avec moi et nous nous sommes fait une place au milieu de la piste ou tout le monde à fini par nous retrouver. J'ai donc défoulé mon corps une bonne partie de la nuit, raconté des bêtises, ri ... bref : je me suis très bien amusé en compagnie de personnes que j'apprécie.

C'était une excellente soirée, qui était pour moi une sorte de réveillon parisien du Nouvel An, puisque le réel s'est fait en province.
J'ai appris en faisant la tournée des blogs qu'il s'agissait de la dernière soirée Eden ... dommage, j'y avais pris mes marques. Mais je me dis qu'il n'y a aucune raison pour ne pas retrouver ces personnes dans une autre soirée ou dans un autre lieu. Je crois qu'avec un peu de volonté de la part de tous (ce dont je ne doute pas), nous devrions nous retrouver très prochainement pour de nouvelles aventures !

Un nouveau lieu et un nouvel artiste

Soutine à la Pinacothèque de Paris

Vendredi dernier, je me suis rendu à l'exposition consacrée à Chaïm SOUTINE à la Pinacothèque de Paris, en compagnie de C. et N. Je ne connaissais que très peu cet artiste et je dois avouer que le billet d'Esther, m'avais donné envie de m'y intéresser en piquant ma curiosité.

Avant de m'y rendre, j'ai donc replacé l'artiste et son oeuvre dans leurs contextes en faisant quelques petites recherches rapides. Puis j'ai retrouvé C. et N. pour la visite dans ce lieu que je ne connaissais pas et qui est plutôt bien situé : la Pinacothèque de Paris. L'exposition est assez exceptionnelle puisqu'elle rassemble des oeuvres bien évidemment dispersées mais dont la plupart appartiennent à des collections privées.

A la fin de l'exposition, C. N. et moi étions d'accord : nous avons davantage été touchés par les paysages que par les portraits de l'artiste. Ces derniers sont, pour ma part, trop torturés, trop marqués. Mais cependant, ils interpellent tout de même et je comprends que l'on puisse être touché par ces représentations. Mais cette complexité, qui fait échos à la vie de l'artiste, on la retrouve aussi dans ces paysages qui sont à mon goût, plus esthétiques.

En revanche, je ferai tout de même une critique à cette exposition : les panneaux explicatifs. Ils sont écrits dans une langue très pompeuse et parfois, les explications sont farfelues voir incompréhensibles.

Le temps passe vite

Les derniers jours de l'année 2007 puis les premiers de cette nouvelle année ont été plutôt denses. Et je m'en félicite !

Je me suis demandé pendant un certain temps si j'avais envie de rattraper ce retard ou finalement de reprendre en route.

Et bien, je vais occuper le temps de cette fin de journée de pause pour combler mon retard. Car j'en ai envie.