samedi 14 juillet 2007

C'est parti !

Crad'expo

Une dernière journée sur Paris avec la visite de copains qui m'avaient motivé pour les accompagner voir la Crad'expo à la Cité des Sciences et de l'industrie. Non, ils n'ont pas regressé, ils sont seulement parents de deux jeunes enfants !

J'ai trouvé cela assez divertissant et plutôt drôle à faire avec des enfants. J'ai même appris certaines choses : on pète, en moyenne, 15 fois par jour. Idem pour les rots ! Je vais m'endormir moins bête ce soir, même si je trouve que ça fait beaucoup.

Puis retour en soirée dans ma région natale sous un soleil enfin de retour. J'ai donc pu assister à un beau feu d'artifice avec mes amis, présents pour la soirée (petite pensée). Et oui, dans ma région, la "grosse" ville du coin fait la fête le 13 pour permettre au petits villages alentours de garder leur population et leurs fêtes le 14. Très provincial, je sais ... mais ça fait deux fêtes aussi !

Et là, je termine mon sac avant de quitter la civilisation (ou presque) demain matin pour une quinzaine de jours. Retour prévu le 1er août. D'ici là, bonnes vacances à ceux qui en ont et bon courage aux autres (... je vous admire !).

A bientôoooooooooooot !

lundi 9 juillet 2007

Le constat du lundi

On ne peut pas monter une bibliothèque "en kit", seul, sur un sol aussi incliné que les versants de l'Himalaya.

Non, on ne peut pas !!!

samedi 7 juillet 2007

Le retour de la grippe aviaire

Craignant l'extinction de leur espèce, les poules se mettent à faire des poussins-jumeaux en série !


C'est la seule explication que je vois au fait d'avoir eu 4 jaunes dans 2 oeufs, justifiant, par la même, mon génocide.

mardi 3 juillet 2007

Juste comme ça



Galerie II

Après la première, voici la seconde !


lundi 2 juillet 2007

Mais alors, pas du tout !

Roman de gare

Ce qu'il y a de bien avec les amis, c'est que lorsqu'on a besoin d'un bol d'air, un coup de téléphone suffit et ils vous emmènent au cinéma. C. et moi sommes donc allés voir Roman de gare, le dernier film de Claude LELOUCH.

Ce film nous montre l'histoire d'un homme mystérieux dont on ne sait s'il est un meurtier en fuite, un prof de Lettres qui a décidé de plaquer femme et enfants et de disparaître, ou le nègre d'une écrivain de renom. Toujours est-il que cet homme rencontre, sur une aire d'autoroute, une jeune femme qui vient de se faire larguer et abandonner sur le même lieu. Une troublante et intriguante relation se noue alors entre les deux personnages.

Si vous souhaitez aller voir ce film, ne lisez pas les lignes suivantes ! En effet, mon opinion risque de manquer d'objectivité tant j'ai trouvé ça mauvais. J'ai trouvé l'intrigue du film téléphonée. Cela ne va pas jusqu'à ce qu'on devine comment l'intrigue va se dénouer, mais on sait que ce qui nous est dit ne l'est que dans le but d'induire en erreur (voir nous enduire d'horreur ici !). Les rebondissements qui sont pourtant réels tombent alors à plat. Les décors choisis et les personnages secondaires sont caricaturaux. Exemple : la ferme modeste d'où vient la jeune fille est digne d'un décor de Zola. Une cabanne
de jardin en bois aurait été plus crédible que ce taudis reconstitué. On se croirait dans la maison des Ingalls.
Ce genres d'erreurs sont accumulées tout au long du film, au point d'en être ridicules voir risibles, tellement c'est impossible à croire. Il en va de même pour les personnages campés par des acteurs pourtant loin d'être mauvais (Fanny ARDANT, Dominique PINON, Audrey DANA), mais ces derniers ne sont pas touchants la plupart du temps. Pourtant l'idée de départ était intéressante, mais tout sentiment est rendu impossible dans tant de ridicule.
En outre, les retours en arrière sont une preuve de l'auto-satisfaction du réalisateur, qui cherche à nous dire : "regardez comme je vous ai eu : je vous ai fait croire ça, alors que c'était ceci !". Super, mais totalement inutile.
Quant au "happy end", je crois que c'est le ponpon !
Du coup, l'ensemble manque de finesse et de sensibilité. J'ai trouvé ce film très mauvais, pourtant, je suis habituellement bon public. Je n'ai pas aimé, mais alors, pas du tout !

En bout de course ... à bout de souffle ?

J'arrive en fin de parcours en ce moment. Rien de désagréable à cela en temps normal. Le problème, c'est que là, tout se termine en "eau de boudin". Entre une relation avortée pour je ne sais quelle(s) raison(s) et mon départ des établissements dans une sorte d'indifférence générale, ça fait un peu bizare.

Alors oui, ce sont les vacances (officieusement depuis vendredi, mais officiellement, je n'y serais que mercredi). Youpi ! J'ai donc rendu mes clés, mes livres, vidé mes casiers, dit "au revoir et bonne route" aux secrétaires qui sont les seules que j'ai été amené à croiser aujourd'hui. Les principaux ne sont pas disponibles pour cause de réunions de fin d'année, les collègues que j'appréciais ou ceux avec qui je travaillais ne sont pas là, les établissment sont déserts. L'année scolaire prend donc fin dans un grand silence et un grand vide. Le fait qu'il n'y ait pas eu de réel "dernier jour" pour moi fait que cela se termine d'une façon plus ou moins évanescente, qui ne m'est pas très agréable. Une année de plus ... qui est passée, point. Je sais que la reconnaissance dans le métier que j'exerce est extrêment rare et je ne m'y attends pas particulièrement, mais là, pas même un "bonne continuation", c'est étrange. Ca me laisse une drôle d'impression, dont je me serais bien passé ces derniers temps.

Du coup, il me reste deux mois à occuper. Changement de rythme brutal. Je sais que ces quelques lignes sont difficiles à lire à ceux qui travaillent comme des damnés pour quelques malheureux jours de repos estivaux. Mais c'est une période toujours particulière : plus de raison de se lever le matin, un rythme en décallage avec tout le reste de la société auprès de laquelle il est difficile d'exprimer son sentiment. C'est habituellement une situation que je compense par une hyper-activité culturelle, des projets et des sorties nombreuses. Mais bon, là, j'avoue que seuls les projets prévus de longues dates me tiennent et me donnent des objectifs, les autres ayant été coulés par torpillage. Cet été qui débute, à l'image des conditions climatiques, s'annonce donc bien différent de celui que je commençais à imaginer. Alors, je ne vais pas faire la pleureuse, mais je me sens aujourd'hui un peu désoeuvré dans ce Paris, où je ne connais finalement que peu de personnes, et où mes quelques amis sont occupés à longueur de journée.

Enfin bon ... deux semaines à tenir, à faire "comme si" et j'ouvre ma parenthèse annuelle où le temps se suspend.

Alors
jouons la comédie que l'on attend de moi : Vive l'été, bonnes vacances à ceux qui en ont et bon courage aux autres ! (Ca n'en est pas moins sincère)

;-)