jeudi 30 novembre 2006

Première thérapie par l'écrit

Je me sens bizarre ces derniers temps. Beaucoup de choses qui me remuent. Du coup, j'ai le moral qui joue au yo-yo, ce qui me rend capable de souffler le chaud comme le froid.
J'ai l'impression de me dispercer et de ne pas être efficace. J'ai de nouveau le sentiment d'être dans une période où je m'impose des conditions : "quand ce sera comme ceci, je ferai comme celà".
Et pourtant je fais beaucoup de choses, je sors, je découvre, je suis entouré. Mais j'ai malgré tout l'impression de stagner. Je manque de motivation au travail. Je m'enlise dans une douce "moyennitude" sans avoir la force et/ou le courage de me cogner à la vie (référence poulinesque).
Je suis en manque de plein de choses ... du coup, je me ferme de toute part et à tout. C'est paradoxal mais c'est aussi un mode de protection.
Cet état d'esprit est d'habitude celui que j'ai au moment de Noël et les semaines suivantes. Or là, cette satanée période n'est pas encore passée.
Tout n'est qu'un vue de l'esprit, il faut que je me secoue, que j'aille de l'avant ; avant d'être rattrappé par de vieux démons.


Une chose est certaine, j'ai envie de ça :
... mais ce n'est malheureusement pas au programme ! Bon, il faut que je me reprenne. "Je vais bien, tout va bien !". Et puis, qui sait, si cette période arrive avant Noël, peut être est-elle simplement en avance ... il n'y a pas que les saisons qui se détraquent ma bonne dame (merci les satellites !!!) ! Au moins, ce sera fait pour cette année. Enfin, j'espère.

Bref, comme je le disais : le chaud et le froid ... J'suis pas certain que ces écrits m'aident à y voir plus clair (démarche attendue ici).

"Esprit de groupe" power !

La faute à Fidel

Je suis allé voir ce film hier. C. était tentée par un cinoche et je me suis dit que c'était une bonne idée pour me sortir un peu de la routine que je ressens ces derniers jours. C'est pourquoi j'ai accepté (et puis C. est sympa, bien évidemment !). En revanche nous n'étions pas d'accord sur le film à voir. Elle était plus motivée par Borat, mais hier, ce film ne me faisait pas envie. J'ai donc réussi à la convaicre d'aller voir La faute à Fidel de Julie GAVRAS.

Ce film raconte l'histoire d'une famille bourgeoise parisienne composée d'un père avocat d'origine espagnole (Stefano ACCORSI), d'une mère pigiste dans des revues (Julie DEPARDIEU) et de leurs deux enfants, Anna (Nina KERVEL-BEY) et François (Benjamin FEUILLET) au début des années 70. Jusque là, rien de passionnant, mais le quotidien de cette famille BCBG va être peu à peu chamboulé par la prise de conscience politique des deux parents. [to be continued, ça va sonner] ... [back : où en étais-je ?] Ah oui, suite à un voyage au Chili, lors de la révolution de Salvador ALLENDE, les parents épousent les idées communistes et décident de vivre en adéquation avec leurs idéaux. Adieu le confort bourgeois ! Voici toute la p'tite famille qui emménage dans un petit appart' d'un quartier populaire. Le père organise alors des réunions politiques tandis que la mère milite pour l'avortement. Mais s'en est trop pour Anna qui, du haut de ses 8 ans, refuse de s'adapter à tous ces changements et d'épouser les nouvelles idées de ses parents. Le film est tourné selon le point de vue de cette dernière.

Il s'agît d'une très bonne surpise. Au-delà de l'histoire et des acteurs qui sont particulièrement justes, l'histoire retrace aussi celle d'une France des années 70 qui essaye de retrouver des repères suite aux bouleversements post "soixante-huitards". C'est toute une époque qui apparaît aux yeux des spectateurs. La réaction de ma voisine de ciné m'a particulièrement interpellé. Cette femme (pas C.), qui avait probablemant vécu cette période (contrairement à moi), réagissait de manière sensible à certains passages, montrant son enthousiasme ou son émotion. J'imagine aisément que ce film lui a fait remonter de nombreux souvenirs en mémoire, d'une période pleine d'espoirs. De grands thèmes de société sont abordés (avortement, religion), tout comme des idéaux politiques (communisme, conservatisme) ... mais c'est surtout la complexité du monde et ses contradictions qui s'offrent à la vue de cette petite fille. La réalisatrice, au travers de ses personnages et sans juger, nous replace bien dans ce qui est la
principale difficulté lorsque l'on grandit. Autant je n'ai pas acroché pour Libero, un film qui nous proposait aussi le point de vue d'un enfant (voir ici), mais là ... j'ai beaucoup aimé.

mercredi 29 novembre 2006

Incommunicabilité, quand tu nous tiens !

Cette demoiselle répertorie sur ce blog les dialogues improbables qu'elle a eu sur des sites de rencontre. Il est facile de se moquer ... mais c'est tellement bon !
Pour vous amuser aussi, c'est ici. Merci Juliette ... coquine va !

dimanche 26 novembre 2006

Dites-moi si je me trompe !

Alors je cherche depuis quelques jours à ajouter de la musique sur ce blog. Il semble que ceci soit une pratique courante et fort sympathique. C'est un bon moyen de partager ses coups de coeurs, mais aussi d'illustrer ses états d'âme. Bref, une arme idéale pour un blog. Cependant, contrairement à mon ancien hébergeur de blog (celui avec qui j'ai rencontré des problèmes techniques), celui-ci ne le permet pas. Je me suis donc un peu renseigné, j'ai cherché, fouillé ... et je suis tombé sur des solutions qui, pour le novice en blog que je suis, m'ont vite effrayé. Je me suis alors demandé pourquoi cela était si compliqué de mettre ici de la musique alors, qu'il semble que ce soit aisé ailleurs ! Et là, après plusieurs heures, ma vivacité d'esprit légendaire est arrivée à la conclusion suivante : c'est fait exprès (oui, je sais, c'est impressionnant)! Et oui, il s'agît probablement d'une question de droits d'auteurs. En effet, diffuser de la musique est une pratique réglementée. C'est pourquoi cela est si compliqué et que ce site se protège.
Du coup, je suis un peu déçu. J'avoue que l'idée d'un blog alimenté en musique me plaisait bien, mais bon ... c'est semble t-il loupé. En effet, je n'ai pas une maîtrise suffisante pour contourner les barrières imposées par l'hébergeur. De plus, je suis d'un tempérament exagérement peureux pour tout ce qui est de contourner la loi. Alors, tant pis pour la musique, il faudra que l'on se contente des listes ci-jointes ! En revanche, durant mes recherches j'ai tout de même appris à importer une vidéo ici bas. Alors, je tente. Et en y réfléchissant, je me dédouane de toute responsabilité car la vidéo ci-dessous est extraite d'une émission passée à la télé et elle n'est pas hébergée par mes soins, donc pour les plaintes : le concierge est dans l'escalier !
Pour ce qui est de la vidéo en question, c'est un clin d'oeil musical (du coup) à une artiste que j'aime bien. Bon, je sais ça fait pd à max, mais bon, j'assume ! Et quant au choix de la chanson, je trouve qu'il illustre bien mon côté peureux, qui ne s'applique pas nécessairement à toute ma personnalité (quoique, c'est peut être ce que j'aime à croire ...).

Il neige souvent à Paris

Coeurs

C'est donc avec C. que nous nous sommes retrouvés dans une salle envahie par le 3ème âge (va comprendre ...) pour voir Coeur. Il s'agît de la dernière oeuvre d'Alain RESNAIS. J'étais motivé pour ce film car d'une, la bande-annonce était alléchante. Deux, le casting tout aussi prometteur, et enfin On connaît la chanson (du même réalisateur) est un film qui a définitivement sa place dans mon palmarès cinématographique.

Comme à son habitude RESNAIS utilise des personnages dont les histoires et les univers se croisent. Tout commence avec un agent immobilier (André DUSSOLLIER) faisant visiter des appartements à Laura MORANTE qui cherche un logement spacieux à partager avec son futur mari (Lambert WILSON). Lentement, DUSSOLLIER va se découvrir une attirence irrépressible pour sa secrétaire (Sabine AZEMA). Cette dernière occupe son temps libre de chrétienne convaincue à aider son prochain. Elle vient donc en aide à Pierre ARDITI qui s'occupe de son vieux père sénile (la voix de Claude RICH) puisque la garde-malade est momentanément absente. Or, il est contraint à des obligations professionnelles : barman dans un hôtel de luxe. C'est là qu'il écoute les déboires d'un pilliers de comptoir, joué par Lambert WILSON (le mari de MORANTE), dont le couple bat de l'aile depuis sa radiation de l'armée pour une sombre histoire de responsabilité. C'est alors qu'il rencontre Isabelle CARRE, la soeur de DUSSOLLIER, à la conquête de l'amour . Et voilà, la boucle est bouclée !

L'univers de RESNAIS est reconnaissable entre mille et le jeu des acteurs est remarquable. Une mention spéciale à Sabine AZEMA, particulièrement douée dans son rôle de grenouille de bénitier pas si sâge; et à Laura MORANTE, au charme incomparable dans ce rôle de femme blessée. Malgré cela, bien qu'agréable, le film n'est pas d'une originalité folle lorsque l'on connaît les opus précédents. De plus, quelques longueurs se sont faites ressentir.

Au final, le divertissement est donc bon, mais le film ne restera pas dans les annales en ce qui me concerne.
Allez, une Faro, une traversée du Marais à pied et zou ... à la maison !

vendredi 24 novembre 2006

Classement (III) : et puis quoi encore ?

Non ! Vous ne saurez pas ce que je touche. C'était juste pour compléter ce classement.

Classement (II)

Je crois que je tiens une idée !
Ce sera surement un peu déséquilibré et j'avoue que j'ai un peu élargi les données de la nature (appelez-moi Dieu). Mais bon, ça me plaît bien !

Des chansons : en veux-tu ? En voilà !


Voici un petit tuyau du net pour découvrir de nouveaux univers musicaux. Le site Pandora est une sorte de base de données
musicale appellée le Music Genome Project. Après avoir créé un compte, il vous suffit de donner le nom d'un artiste ou d'un groupe que vous affectionnez. Puis le site effectue une recherche et vous propose un certains nombre de titres susceptibles de correspondre à votre artiste initial. Afin de vérifier si la liste correspond à votre goût, le site permet l'écoute d'un titre des albums associés. Il ne vous retse alors plus qu'a confirmer ou rejeter la concordance du morceau avec votre goût.

Il s'agît donc d'un excellent moyen pour élargir ses horizons musicaux. D'autant plus que vos choix et vos découvertes peuvent ensuite être partagées avec vos amis par mail. Il est enfin possible de contribuer au "projet", en complétant les bases de données.

Deux bémols à cette belle découverte: le site est entièrement en Anglais et il ne répertorie que peu d'artistes français. Mais il vaut largement le détour, ne serait-ce que pour la bonne idée de départ. Courage les non-anglophones. Let's have fun !

Classement : trop d'influence, tue l'originalité

En rectifiant hier mon classement par catégories, j'avais une impression de déjà vu en collant des "age" aux noms que j'utilisais. Je viens de vérifier ... arf ... déjà fait, c'est bien ce qui me semblait !
Va falloir que je trouve autre chose. Mais quoi ? Allez : remue-méninge !

jeudi 23 novembre 2006

On ne peut pas lutter !

Et bien ... c'est mon jour de gloire.
Aujourd'hui devait être MA journée conformément aux prédictions d'Andy WARHOL :"les Ulis power" dans le JT de France 2 ce soir !
Bon, ok, ça ne me concerne plus vraiment, mais j'y étais encore il y a peu de temps !

Yes loulou !

Oyé, oyé ! Ca y est, j'en ai la preuve. Il y a des gens qui lisent ce blog. J'ai reçu mon premier commentaire !

Merci pour cette grande première à M'sieur Matoo
(mais comment est-il tombé dessus ?). Une faveur dont je suis assez fier. Quoique faut-il être fier de cela ? Je crois que c'est plutôt une satisfaction certaine, car qui dit commentaires, dit espoirs d'échanges futurs sur les sujets que j'aborderai. Or cette volonté d'échange est l'un des buts de cette démarche d'écriture.

Pour ce qui est de Matoo, je suis content qu'il en soit l'auteur, car la référence bloguesque est plutôt prestigieuse. La qualité de son blog n'est pour moi, et je pense pour beaucoup d'autres, plus à démontrer. Donc, merci ! A moi la gloire ! Qui a dit que je m'emballai ?

mercredi 22 novembre 2006

Je ne sais s'il s'agît d'une tendresse, je ne sais s'il s'agit d'une passion ... Olé !

Agnès JAOUI

Je ne sais pas où vous étiez hier soir, mais moi j'étais loin ! Cela faisait longtemps que j'avais ma place pour ce concert : Agnès JAOUI au Trianon pour la dernière date de sa tournée. J'étais plutôt réceptif à cette actrice et à son personnage. Et je dois avoué que c'était davantage cet attachement qui m'avait fait acheter son album Canta. En effet, la musique sud-américano-espagnole (rien que ça), ne m'attirait que très peu. Cependant, après écoute, une révélation c'était produite ; j'adorais ! L'album tournait donc régulièrement sur la platine, pour ne pas dire en boucle et souvent.

Agnès JAOUI - Canta

Du coup, lorsque j'ai su qu'elle passait sur scène, le déplacement paraissait inévitable. C'est donc avec ma compère C. que je me suis rendu hier à ce concert tant attendu. Une potesse (oui ... pote au féminin !) qui y était la veille m'en avait dit le plus grand bien. J'avais hâte. Et effectivement je n'ai pas été déçu. Loin de là.

Ce concert a été génialissime. L'artiste s'est entourée de musiciens virtuoses, dont deux d'entre-eux possèdent également des voix qui me font ressentir toute l'émotion de leurs chants. Pourtant, je ne parle pas un mot d'Espagnol (hormis quelques mots attrappés de-ci de-là). Mais j'éprouve ces complaintes et la tristesse des parôles. Agnès JAOUI, dans un soucis de compréhension, et avec tout l'humour qu'on lui connaît, a également servi de professeur d'Espagnol. En effet, avant la plupart des morceaux, elle nous a rapidement expliqué le sens de ce qu'elle chantait. Une démarche non-snobinarde qui m'a conforté dans mes premières impressions concernant cette musique. Un thème central : les histoires d'amours malheureuses.
Les chansons se sont donc succédées, certaines plus rythmées, faisaient se trémousser les spectateurs (et la tignasse de la voisine de devant !). Cette musique est un appel à la danse ! D'autres, beaucoup plus mélancoliques, rendaient l'émotion presque palpable. Pour ma part, sur l'album, une chanson me touche particulièrement : Fado de retorno. Hier, Agnès JAOUI, comme sur
l'album, a interprété cette chanson avec Misia. Cette artiste est une chanteuse de Fado, le célèbre chant portugais. Ce duo et ce chant m'ont presque tiré des larmes. C'était d'une beauté sans nom. Je crois qu'il va falloir que je m'interesse davantage à cette musique.
Puis le concert a continué sur cette lancée. Les chansons se sont succédées laissant s'exprimer les talents des
musiciens/chanteurs dont elle s'est entourée. Elle était particulièrement à l'aise sur la scène. Cela n'est certes, pas plus étonnant que cela mais une réserve aurait pu retenir la comédienne dans ce rôle de chanteuse. Ca n'a pas été le cas. Elle s'est montrée particulièrement drôle et subtile lors des intermèdes, notamment dans l'exercice des traductions. Elle nous a également donné un aperçu de ses talents de danseuse (je crois que cette femme dispose d'un bassin indépendant !).

Je suppose que l'effet "dernière" n'était pas étranger à cette bonne ambiance. D'ailleurs, tradition oblige, une blague lui a été faite. Tandis qu'elle s'apprêtait à interpréter une valse péruvienne : un mec déguisé en Péruvien a alors traversé la scène avec un air très détaché. Hilarant ... pour nous, comme pour elle. Un vrai bonheur ce concert. Mais la fin s'est alors avancée. Deux rappels ont permis de profiter davantage de cette soirée. L'artiste a d'ailleurs profité de l'un d'entre-eux pour inviter le public à "moove son body" lors d'une chanson. Tout le monde s'est levé, car nous n'attendions que cette permission !

Que dire ? Si ce n'est que j'ai adoré cette soirée (je ne l'ai pas dit ça encore. Si ?). Merci pour toute cette générosité et ce spectacle Madame JAOUI.
Vous étiez belle hier soir ...

lundi 20 novembre 2006

Oh ... une station d'épuration pour le Q !

Le site Geogreeting propose d'utiliser des bâtiments existant pour former les mots et les phrases que vous souhaitez. Le site vous indique ensuite d'où proviennent les bâtiments utilisés pour votre composition.

Mouais ... bof. Ce ne sont que des bâtiments américains ... va falloir être plus original !


Si cela vous interesse, amusez-vous ici.

Je me lève et je confirme !

Je maintiens le commentaire que j'ai écris sur le blog de Made in Rive Gauche. Mais il semble que je n'ai pas été suffisament précis. Alors je récapèpète en mieux !

A mon humble avis et d'après ma petite expérience, on n'oublie pas une histoire amoureuse, même lorsqu'elle se termine mal (qui a chanté "en général" ?). Il est certain qu'une période de "c'est trop horrible !" et de "je veux mourir !" est nécessaire. Vient ensuite la période du "il n'en vaut pas la peine, je trouverai bien mieux". Puis le souvenir se met en place (des rétrogradations aux étapes précédentes sont parfois constatées !),
bien qu'un peu déviée, la vie reprend son cours. Les choses sont moins prenantes, on arrive à y penser sans pleurer, sans hurler. Un couvercle est peu à peu mis sur ce passé puis l'on reconstruit par-dessus.
Mais une chose est sure : on n'oublie pas pour autant. C'est juste que l'on y pense moins, ou différement. Cependant, je crois que l'idée qui aide à passer ces étapes, plus ou moins sereinement, est le fameux : "Ce qui ne me tue pas, me rends plus fort" ... merci Nietzsche. Un passage d'une chanson explique d'ailleurs cette même idée, dans une formulation plus simpliste mais tout aussi efficace :

"Quand t'as touché le fond du fond
soit tu crèves, soit tu remontes".
Les Ogres de Barback, Contes, vents et marées.


Toutes ces citations pour dire que je crois que lorsque l'envie de vivre est la plus forte, il ne faut pas perdre de vue qu'un choix a été fait. Il faut dès lors l'assumer, aussi dur que ce soit.

Ensuite je conçois que cela soit plus ou moins difficile, que cela se fasse sur un temps plus ou moins long, que l'envie soit là ou non ... mais le choix de la vie a été fait. Donc chiale, suicide-toi au yaourt périmé, hurle, ou que sais-je. Mais vis, quelle qu'ai été cette histoire ! Et le prochain sera mieux ... Hein ? Dit ?

Ai-je été plus clair ?

dimanche 19 novembre 2006

Premières impressions

Un dimanche bien calme, passé à mettre en place ce blog qui enfin, semble fonctionner. Je pense qu'il s'enrichira d'éléments au fur et à mesure de mes inspirations, de mes découvertes et de mes envies.

J'ai une drôle de sensation. Il y a quelques temps, je n'imaginais pas pouvoir écrire un blog. Je n'estimais pas que mes remarques et que mes opinions, bref, tout simplement ma vie nécessite une mise par écrit. Je crois que je pouvais même aller jusqu'à penser que cela était prétentieux ou vaniteux. Mais à force d'en lire certains, depuis un peu plus de deux ans maintenant, l'envie a germé en moi. Suis-je devenu prétentieux à mon tour ou ai-je perçu la motivation des blogueurs ? J'ose espérer qu'il s'agit de la seconde possibilité !

J'avoue que l'idée de l'anonymat m'aide également. Cela me permettra d'évacuer lorsque j'en aurai envie/besoin, mais sera aussi un bon moyen de prendre du recul en mettant certaines choses par écrit. Cepedant, je pense aussi qu'il y a derrière cette démarche un petit phantasme d'être lu par des personnes qui ne me connaissent que partiellement, et qu'elles puissent en savoir davantage sans le demander. J'ai un tempérament plutôt réservé et la facheuse tendance à être froid. Je me protège derrière de hauts murs que peu franchissent. Cet espoir secret est donc peut-être un palliatif à ma nature. Il est évident, que je ne saurai me résumer à ce blog : je n'écrirai ni ne dirai pas tout. Mais je pense que cela est une évidence est valable pour chaque blogueur. Personne ne se résume à quelques lignes (aussi belles soient-elles) envoyées dans des serveurs sous forme de 1 et de 0. D'autant plus, qu'en ce qui me concerne, je ne suis pas un grand littéraire. J'aurai donc du mal a exprimer les sentiments que je peux ressentir avec talent. Mais j'essayerai d'être clair. Les mots n'en restent pas moins importants et un instrument de communication pour moi.

Je pense que je recherche aussi un intérêt dans les commentaires de personnes qui liront ce blog. Je ne sais pas s'ils seront nombreux, et si ce que j'y raconte donnera envie de m'éclairer de votre opinion. Mais cela doit être enrichissant.

Ce blog va donc désormais vivre sa vie. Je vais essayer de le promouvoir et, bien sur, de l'enrichir. Car son intérêt est aussi dans les interactions qu'il déclenchera.

Yaha ! (cri du cowboy sur son cheval)

Pas dans le trip !

Ca y est, me voici en temps réel. Fini le rattrapage et la frustration bloguesque. Place au direct et à la réaction sur le vif !

Libero

Je reviens donc du cinéma où je suis allé voir Libero de Kim ROSSI STUART. Alors, je ne sais pas si je n'étais pas dans l'ambiance ou si la transition avec Babel est difficile, mais je me suis ennuyé en regardant ce film.

Le film se passe à Rome au sein d'une famille où la mère est absente. Les deux enfants (un garçon, une fille) sont donc élevés par leur jeune père. L'ambiance est plutôt joviale et cette famille attachante. Cet équilibre est pourtant boulversé par le retour inattendu de la mère. Le personnage principal du film est le fils. et c'est donc ces sentiments, sa perceptions des évènements qui nous es présenté.

Je n'ai donc pas du tout accroché. Mais cela est d'autant plus étonnant qu'avec un peu de recul, je ne trouve pas de défaut à ce film. L'histoire est belle, les sentiments de l'enfance sont justes
, les acteurs y sont convainquants, cela devrait faire vibrer la corde sensible ... mais j'ai trouvé cela d'une platitude sans nom. L'histoire, hormis une scène de dispute entre le père et le fils, ne m'a pas fait sortir de la torpeur dans laquelle j'étais plongé.

En sortant, nous en avons donc discuté entre amis autour d'une bière (hummm, la Faro) et il semble que mon sentiment ait été partagé. L'une a même dit avoir été déçue. Cela nous a ensuite conduit sur un débat classique : passionnés/raisonnés. La discussion a été intense puisque chacun a alors du baisser sa garde afin d'exprimer son ressenti, son schéma de pensée. Cela a remué pas mal de choses en chacun. Pour ma part, je me classe parmi les raisonnés, cependant capable d'être passionné dans ma vie amoureuse. Mais une chose est sure, je ne souhaite en aucun cas imposer mes acceptations à un passionné ... C'est justement leur passion qui nous permettent, nous autres raisonnés, d'être bousculés et de ne pas sombrer dans un pessimisme total. Je crois qu'en chaque raisonné se cache une part de passsion qui reste sagement enfouie, dominée par la raison. Alors, passionnés de la Terre, ne vous résignez pas !

samedi 18 novembre 2006

Un film impressionnant

Babel

Cela faisait bien longtemps que je ne m'étais pas pris une telle claque au cinéma. Babel est tout simplement un film qui m'a coupé le souffle. Pourtant ce n'était pas gagné d'avance. L'oeuvre précédente du réalisateur (Alejandro Gonzalez INARRITU), 21 grammes, ne m'avait pas plus marqué que cela, en dépit d'un pitch interessant. Mais là, j'avoue que je suis réellement rentré dans le film. Bien que j'y sois allé avec des amis, et que j'étais totalement dispercé au début du film, mon attention a été rapidement captée par le rythme du film qui s'installe progressivement.

Il s'agit d'un histoire qui mèle trois endroits de la planète et quatres groupes de personnes, ayant un lien commun que l'on découvre au fur et à mesure du film. Un couple (Brad PITT et Cate BLANCHETT) en voyage dans le Maghreb pour tenter d'oublier une histoire douloureuse, une nourrice et deux enfants à San Diego (acteurs inconnus, hormis le neuveu de la nourrice : Gael GARCIA BERNAL), une famille de bergers au Maroc (acteurs inconnus) et une fille sourde-muette au Japon (idem).
Il est difficile d'en dire davantage de cette histoire, puisque tout l'intérêt du film réside dans la découverte de ces univers. On peu seulement en préciser le sujet : l'incompréhension et l'incommunicabilité entre les humains.

Pour ma part, j'ai vraiment été boulversé. Depuis j'ai écouté et lu des critiques reprochant au réalisateur d'avoir trop versé dans le sentimentalisme, notamment exacerbé par la bande son. Je comprend que l'on puisse ne pas aimer le côté : "Pleurez maintenant !", mais en ce qui me concerne, je ne l'ai pas ressenti comme cela. Je ne dois pas appartenir au public averti ou des connaisseurs, mais dans le cas présent cela ne me pose aucun problème. Le film est long (2h15), mais il s'enchaîne logiquement et avec plaisir. J'ai été remué pendant les quelques jours qui ont suivi !

samedi 11 novembre 2006

Mon premier Woody ALLEN

Scoop

Je suis allé voir Scoop, le dernier Woody ALLEN avec une amie. Je vais surement faire bondir les cinéphiles, mais c'est le premier film d'ALLEN que je vois au cinéma. Bien évidemment, je connais ce réalisateur, mais hormis Manhattan, je n'ai jamais vu d'autre oeuvre. Le moment a donc été plaisant. Un film qui s'inscrit, d'après ce que m'a dit l'amie avec qui j'y suis allé, dans la lignée de ses derniers films. Le Monsieur semble être une valeur sure.

Le film raconte l'histoire d'une jeune étudiante en journalisme (Scarlett JOHANSSON) qui lors d'un spectacle de magie (Woody ALLEN est le magicien) est "visitée" par le fantôme d'un journaliste fraichement décédé qui a apprit un scoop monumental dans l'Au-delà. Notre jeune journaliste va donc saisir cette chance énorme de faire débuter sa carrière en essayant d'enquêter sur cette affaire avant de la publier. Le seul "hic" est qu'elle est maladroite et n'emploie pas les techniques necessaires. Le magicien, tout aussi particulier, va donc l'aider dans cette difficile tâche.

J'ai passé un bon moment. Le scénario connaît de bons rebondissements qui vous tiennent en haleine (ALLEN ... mouarf !) et les situations cocasses s'enchaînent jusqu'à la fin, prévisible, tout du moins pour ce qui est du résultat de cette investigation. ALLEN joue d'ailleurs de cette évidence pour flatter son public je pense. Le divertissement est donc agréable et le film bien maîtrisé. Quelques répliques sont tout de même très osées quand on connaît l'histoire personnelle de W. ALLEN, notamment celles sur la famille. Je pense qu'il s'agît d'un pied de nez à tous ceux qui ont pu lui adresser des critiques personnelles.

vendredi 3 novembre 2006

Une journée comme je les aime

Tout a d'abord commencé par la visite du Grand marché d'Art contemporain, à Bastille. J'y suis allé accompagné d'un ami, lui-même artiste, à qui j'ai d'ailleurs acheté une toile. Ce dernier avait dégoté des invitations (ça a du bon de fréquenter des artistes !) car il souhaite exposer lors de la prochaine cession (celle de printemps).
J'ai trouvé une grande diversité dans les oeuvres qui étaient présentées. Pour ma part, mon goût m'a fait retenir 4 artistes parmi tous ces "exposants". Celui que j'ai préféré (j'ai oublié son nom, mais je vais trouver un moyen de le récupérer), développait des photographies sur des plaques de métal qui étaient ensuite patinées. Ce sont donc des sortes de négatifs, qui apparaissent parfois rouillés ou, la plupart du temps, en noir. Cela m'a plu (j'aime beaucoup les matériaux bruts).
De plus, le cadre est plutôt agréable, puisque les stands sont dispersés de part et d'autre du canal St Martin. Le soleil de cette belle journée d'automne ne gâchait donc rien.

Nous sommes ensuite allé prendre un café dans les alentours et avons beaucoup parlé de nos situations sentimentales respectives, de nos espoirs, ... Cela m'a fait du bien. Petite précision : il s'agît d'une personne qui a été plus qu'un ami (je n'aime pas le mot "ex", je le trouve laid).

La soirée s'est ensuite déroulée aux "Primeurs de Massy" où j'avais motivé une amie à m'accompagner. Il s'agit d'un festival qui se déroule à Massy (vous ne l'aviez pas deviné ?) et qui essaye de promouvoir des artistes émergeants, défendant leur premier album. Ils se produisent par 4 ou 5 sur 4 jours. Je suis donc allé voir les artistes suivants :

Christophe MALI

Le premier artiste à se produire était Christophe MALI. Une première chanson qui laisse deviner un garçon très à l'aise sur scène. Les autres chansons ne m'ont pas passionné, mais la volonté et la bonne humeur du garçon nous ont permis de nous mettre dans l'ambiance du concert. J'ai remarqué une ressemblance de sa voix avec celle du groupe Tryo. Je me suis ensuite renseigné : il s'agit en réalité du chanteur du groupe. Ceci explique donc celà !

Peter VON POEHL

Le second artiste n'était pas une révélation pour moi : Peter VON POEHL. Je l'ai découvert lors d'une soirée similaire au printemps dernier. J'adore ... Des chansons très sobres, mélodiques. Sa voix monte dans des élans presques lyriques qui me plaisent beaucoup, car ils restent justes. Je n'ai pas été déçu. C'était le seul des artistes que je connaissais avant d'arriver à cette soirée.

Renan LUCE

Le troisième artiste était une révélation pour moi : Renan LUCE. J'en avais entendu parlé, mais n'avais jamais entendu le son de sa voix. Et bien je n'ai pas été déçu. Des chansons remarquablement écrites, dont les textes sont d'une belle finesse. Il décrit sensiblement des univers très différents. Chaque chanson est une histoire dans laquelle il arrive à planter un décor et à embarquer l'auditeur. Le tout servi par une voix tantôt douce tantôt fêlée lorsqu'elle monte en puissance. Donc un excellent moment. Inutile de vous dire que le CD tourne en boucle sur la platine depuis.

Adrienne PAULY

Il était donc largement le temps de prendre un petite bière ! Puis est arrivée sur scène Adrienne PAULY. La seule femme de la soirée. Celle-ci avait soigné son arrivée, avec une petite mise en scène laissant présager une artiste "agitée du bocal" comme je les aime. Les chansons qu'elle nous a proposé n'ont pas démenti cette première impression. Elle est dégentée à souhait, tout en laissant percevoir une belle sensibilité derrière tout ce second degré. Elle m'a fait penser à Clarika. Ses chansons sont plus "trash" (adjectif un peu exagéré pour elle, mais je n'en trouve pas d'autres) que celles des artistes précédents. J'étais alors à côté d'une petite dame BCBG (il y avait de tous les genres dans la foule !) qui, je pensais, allait détester. Mais alors que j'applaudissais à grands battements de mains bruyants, elle me regarde, et alors que je pensais qu'elle allait s'indigner (au vu de son attitude stoïque tout le long du concert), me dit :" Vous avez bien raison, elle se débrouille très bien cette petite !". Cette réaction m'a beaucoup amusé et a remis en place mes préjugés (bien fait pour toi). Depuis ce concert, la blogosphère semble raisonner de l'un de ses titres : J'veux un mec ! No comment ...

Troy VON BALTHAZAR

Et donc pour terminer la soirée, une dernière découverte : Troy VON BALTHAZAR. Il s'agit de l'extra-terrestre de la soirée ! D'une part par le style de sa musique (des accents de Radiohead ...), mais aussi par son attitude. Ce mec semble être un autiste qui doit être capable de passer des heures dans sa piaule à jouer de la guitare et s'éclater sur son Bontempi ! Mais malgré cette attitude un peu décalée et des apartés assez "strange", j'ai littéralement été impressionné. Le mec exploite à mort le principe des boucles ... il fait donc tout seul ! Ce n'est pas très scénégénique (?), mais le son est là et il est bon. Vraiment impressionnant (déjà dit, non ?) et innovant ... Je pense que l'on va en entendre parler. Le final : 2 sauts périlleux sur le dernier morceau. On a bien cru qu'il allait se ramasser sur la scène, mais il s'est plus ou moins rattrapé ... Un extra-terrestre je vous dit !

Une journée donc très agréable, pleine de découvertes et que j'ai partagé ... Bref, j'en redemande !

jeudi 2 novembre 2006

Deux films et un resto

Une journée fort sympathique ! Deux films dans l'après-midi ... une première en ce qui me concerne. Oui, je sais, il était temps à mon âge (cela a aussi étonné les personnes avec qui j'étais) !

Prête-moi ta main

Le premier : Prête-moi ta main. Une grande comédie, qui au vu du monde présent dans la salle et la qualité du film, est promis à un succès certains. De grands éclats de
rire et des répliques mémorables. Charlotte GAINSBOURG y est excellente et arrive à prononcer des répliques incroyables quand on pense à la timidité dont elle peut faire preuve. Alain CHABAT est particulièrement doué pour ce genre de rôle. Quant au second rôles, ils contribuent au bon ensemble du film. Donc un excellent moment !

Les fils de l'homme

Le second : Les fils de l'homme. Alors là, on change de genre. Un film d'anticipation qui nous projette dans quelques années (2028, je crois), où l'humanité est frappée par un drâme : l'infertilité. La stérélité condame donc le genre humain a disparaître de la planète.
Un film fort, qui n'épargne pas, mais qui m'a laissé un goût d'inachevé. La contextualisation est, pour moi, trop floue pour prendre parti dans l'histoire. Le film n'en reste pas moins intense et l'idée est interessante.

Une journée qui s'est achevée par un petit resto entre copains a proximité de Montparnasse: Le plomb du Cantal. Une cuisine régionale traditonnelle et copieuse !
La discussion a notamment tourné autour des sites de rencontre sur internet ... Pour ma part, j'argumentais en faveur de ces sites. Et oui, j'ai décidé de passer à l'attaque pour rencontrer celui qui me donnera l'envie. Le débat a été animé et a remué le vécu de chacun, et surtout celui des célibataires. J'espère seulement ne pas avoir heurté les sensibilités. J'ai été assez vindicatif sur le fait d'attendre que la vie nous apporte une personne à qui s'attacher. En tout cas, moi, j'attaque !

mercredi 1 novembre 2006

Pourquoi pas moi ?

Alors voilà, je me lance. Je ne sais pas si ce blog sera tenu à jour régulièrement, je ne sais pas ce que j'en attends exactement. Je crois surtout que cela sera très évolutif en fonction des envies et des besoins du moment. J'ai globalement du mal à me dévoiler aux gens. Internet sera peut-être un éxutoire, une sorte de bouteille jetée à la mer.
Bon, cette fois, c'est parti : Alea jacta est

Petite précision : j'ai en réalité commencé ce blog il y a quelques temps, sur une autre plate -forme. Mais j'ai décidé d'en changer en raison de quelques problèmes techniques. Certains articles ont donc été rapportés, mais les dates correspondent. La petite période de silence s'explique par les problèmes techniques rencontrés.