samedi 18 novembre 2006

Un film impressionnant

Babel

Cela faisait bien longtemps que je ne m'étais pas pris une telle claque au cinéma. Babel est tout simplement un film qui m'a coupé le souffle. Pourtant ce n'était pas gagné d'avance. L'oeuvre précédente du réalisateur (Alejandro Gonzalez INARRITU), 21 grammes, ne m'avait pas plus marqué que cela, en dépit d'un pitch interessant. Mais là, j'avoue que je suis réellement rentré dans le film. Bien que j'y sois allé avec des amis, et que j'étais totalement dispercé au début du film, mon attention a été rapidement captée par le rythme du film qui s'installe progressivement.

Il s'agit d'un histoire qui mèle trois endroits de la planète et quatres groupes de personnes, ayant un lien commun que l'on découvre au fur et à mesure du film. Un couple (Brad PITT et Cate BLANCHETT) en voyage dans le Maghreb pour tenter d'oublier une histoire douloureuse, une nourrice et deux enfants à San Diego (acteurs inconnus, hormis le neuveu de la nourrice : Gael GARCIA BERNAL), une famille de bergers au Maroc (acteurs inconnus) et une fille sourde-muette au Japon (idem).
Il est difficile d'en dire davantage de cette histoire, puisque tout l'intérêt du film réside dans la découverte de ces univers. On peu seulement en préciser le sujet : l'incompréhension et l'incommunicabilité entre les humains.

Pour ma part, j'ai vraiment été boulversé. Depuis j'ai écouté et lu des critiques reprochant au réalisateur d'avoir trop versé dans le sentimentalisme, notamment exacerbé par la bande son. Je comprend que l'on puisse ne pas aimer le côté : "Pleurez maintenant !", mais en ce qui me concerne, je ne l'ai pas ressenti comme cela. Je ne dois pas appartenir au public averti ou des connaisseurs, mais dans le cas présent cela ne me pose aucun problème. Le film est long (2h15), mais il s'enchaîne logiquement et avec plaisir. J'ai été remué pendant les quelques jours qui ont suivi !

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