vendredi 28 septembre 2007

Soirée automnale

Une valse

Soirée théâtrale hier soir en compagnie de F. et N., après un pot au Rouge (ça faisait presqu'une semaine !). Nous sommes allé voir Une valse au théâtre de l'Essaion, dont la mise en scène était signée Annabelle CEREZO.

Cette pièce nous propose le destin croisé de trois femmes dans les années 30 aux Etats-Unis (New-York ?). Chacune d'elle cherche à lutter contre la solitude de manières différentes. Cette pièce est inspirée du roman Comme une valse de Dorothy PARKER.

Je suis allé à cette pièce un peu "en aveugle" et pour répondre à la sympathique invitation de F. Et bien, je le remercie d'autant plus que j'ai trouvé ce moment assez agréable. En effet, la pièce est assez amusante, parfois touchante. Je pense qu'elle ne me marquera pas pour des années, mais l'instant était sympathique. J'ai ri et aussi été touché. Notamment par l'une des comédiennes, Laurie CATRIX, qui arrive à faire rire sans tomber dans l'hystérie et qui est assez juste dans ses instants d'émotion. En revanche, le fait que l'un des personnages porte le surnom d'une connaissance a légèrement perturbé l'auditoire qui a alors vécu un certain décalage durant ce passage qui se voulait émouvant. Très amusant malgré tout.
En regagnant mes pénates, je me suis dit que je n'allais pas assez au théâtre. Pourtant il est bien plus agréable de se confronter à l'humain plutôt qu'au froid d'un écran. La sensation est vraiment différente. Il va falloir remédier à cela.

mardi 25 septembre 2007

Note pour plus tard

Je crois qu'un jour, il faudra que j'apprenne à me résigner ...

















Quoique ... c'est pas demain la veille non plus !

dimanche 23 septembre 2007

Galerie III

Et voici la troisième édition !

Dans cette dernière, un bloggeur tente le puissance 4 ...


Les galeries précédentes : I et II

jeudi 20 septembre 2007

La vérité est ailleurs

La vérité ou presque

Pour ma pause hebdomadaire, je suis allé voir La vérité ou presque de Sam KARMAN avec A., au complexe MK2 des quais de Seine et de Loire. Je n'avais jamais encore traîné mes guêtres dans cette partie de Paris. Et bien qu'on se le dise : à la tombée du jour, c'est assez joli cet endroit.

Le réalisateur-acteur nous propose un portrait croisé de trois couples dont la fidélité et leur rapport à la vérité est mis à l'épreuve. Il y a donc ceux qui restent intègres, mais qui sont soupçonnés, ceux qui mentent à tout ce qui bouge et qui malgré tout s'en sortent et ceux qui pataugent dans un entre-deux, mi-coupables, mi-perdus.

Le film propose quelques répliques intéressantes et peut servir de point de départ pour un grand débat. En revanche, pour ce qui est de ses qualités pures, hormis le rôle qu'endosse André DUSSOLIER, le film n'a rien de transcendant. En effet, j'ai trouvé que la concentration de situations entre 3 couples fournit au final un enchevêtrement assez peu réaliste.
Ensuite l'histoire de l'enquête sur la chanteuse de jazz est une sorte d'intrigue parallèle qui, au final, est presque accessoire, car elle n'est mise en rapport avec le propos du film que lors du dénouement. Pour ce qui est de cette fin, on frôle même le Vaudeville. Cela m'a donné l'impression que le film hésitait entre deux styles et n'arrivait pas à faire son choix.
Quant au débat sur la vérité dans le couple, en ce qui me concerne, je préfère le mener à deux. Le film ne m'a donc pas remué, puisque je sais ou j'en suis. Cependant, il présente une idée dont je suis persuadé : chacun peut être amené à mentir ... et y parvenir parfaitement.

mercredi 19 septembre 2007

Miroir, miroir ...

C'est assez amusant la façon dont les publicitaires communiquent entre eux !

Première campagne :



La réponse du berger à la bergère :



Si j'étais mauvaise langue, je dirai que même au départ, il n'est pas bien joli le garçon !
Après, pour ce qui est de la vision de la société proposée par ces deux campagnes, je vous laisse seuls juges ...

PS : Rendons à César ce qui est à César : Merci A. pour ces publicités.

lundi 17 septembre 2007

Chronique (light) d'un weekend

* Samedi après-midi : envie d'aller voir la Nouvelle cité de l'architecture au palais de Chaillot. J'avais oublié que c'était les journées du patrimoine : File d'attente de plusieurs kilomètres (au moins !). Je renonce et décide de me ballader dans le quartier. Analyse sociologique de l'autochtone.

* Un peu plus tard : une traversée de la technoparade (ah oui, y'a ça aussi ce weekend). Remarque au passage : je vieillis. Puis un épisode improbable, mais malgré tout drôle en compagnie d'une bande de joyeux drilles : mais qu'allaient-ils donc faire dans cette galère ?

* Nuit de samedi à dimanche : De drôles de rêves. Est-il possible de communiquer par le biais des rêves ? Réveil un peu perdu ... Que dois-je faire ? Je l'ai fait ... il faut vivre sans regrets.

* Dimanche : Café sous les arches du Palais royal avec B. ... Allons de l'avant et à bientôt. C'était agréable.
Hommage à Maria CALLAS sur une place de l'Hôtel de ville qui rougeoyait sous un soleil couchant ... une voix croise un lieu, une ambiance se créé : un instant magique.
Puis apéro au Rouge (et oui, et oui). Je crois que je parle trop lorsque je suis grisé... quoique ... je fais confiance et ça n'a au fond que peu de conséquences. J'entends cependant les conseils.

* Nuit de dimanche : Encore de drôles de rêves. Je crois que mon cerveau se défoule méchamment ces derniers temps !

* Sinon, le métro m'a donné des envies de concert : Rufus Wainwright au Casino de Paris, mais après vérification : 50€ la place, ça fait un peu chers, donc ce sera pour une prochaine fois. Du coup, j'ai des envies de théâtre : quelqu'un a une idée ?

Le tout vécu tantôt accompagné, tantôt seul. Un weekend ou rien n'avait été prévu et qui s'est révélé plutôt agréable !

vendredi 14 septembre 2007

L'émotion au bout d'une télécommande

J'étais parti pour regarder Popstar. C'était ridicule et bien évidemment, des perles ont été prononcées. Dans le désordre, j'ai relevé ces deux là qui me font encore rire en les transcrivant :

- "Mesdemoiselles, je vais vous prendre une par une", dit un mec du jury à cinq candidates pour leur annoncer le verdict suite à leurs prestations.

- "Mes potes, c'est la bande originale de ma vie !" déclare un candidat (surement sous l'effet d'une drogue encore inconnue).

Puis à la faveur d'une pub, je m'empare de la télécommande et zappe. Je tombe sur France 3, où est diffusé le reportage de Sandrine BONNAIRE "Elle s'appelle Sabine". Ce documentaire a été tourné par l'actrice sur sa soeur cadette, atteinte d'une pathologie mentale. Elle y retrace, au travers des films familliaux et d'images tournées plus récemment, l'évolution de la maladie de sa soeur et le parcours enduré par sa famille dans sa prise en charge.

Je suis happé. Le reportage est d'une force, d'une sincérité et d'une émotivité flagrantes. Je n'arrive pas à retouner sur M6. Je ressens la détresse de cette femme qui se sait malade et qui est consciente de son état. Je perçois la colère de sa famille qui ne comprend pas la dégradation de son état suite à son hospitalisation puis à son internement. Est-ce la maladie qui fait inexorablement avancer cette dégénérescence ou le traitement qui l'amenuise ? L'émotion est à son paroxisme à la fin du reportage lorsque Sabine, revoit une vidéo d'elle, quelques années auparavant : l'émotion la submerge et nous avec.

Un portrait tout en amour et en attention, qui reste respectueux et pudique. Comment ne pas être touché ?

jeudi 13 septembre 2007

Ma vie est géographique

C'est après une journée ou j'ai imité une plante verte qu'un concept géographique est venu m'expliquer ma vie dans un coin de ma tête.

La notion est celle de centres et périphéries. Ce concept est un outil d'analyse de l'espace, développé par le géographe A. REYNAUD. Son analyse propose une lecture de l'espace qui régit la plupart des aménagements humains et territoriaux. Les relations entre ces deux éléments (un centre et ce qui est autour, la périphérie) sont constitutives de nombreuses infrastructures et déterminent les schémas de nombreuses politiques d'aménagement qui cherchent à en développer les relations.

Ces belles idées s'appliquent à de nombreuses choses vécues qui me donnent le sentiment que ma vie est périphérique. Et ce depuis longtemps, voir toujours.

En terme de logement, je n'ai jamais habité en centre-ville, hormis quelques mois à Orléans, mais je ne m'y suis pas intégré et je n'ai pas cherché à l'être car mes centres étaient alors ailleurs. Le banlieusard que je suis aujourd'hui confirme donc cette idée.

Amicalement, du fait d'une nature réservée, j'ai toujours été effacé derrière des personnes plus charismatiques dans mes différents cercles de connaissances. Certes, j'ai aussi des amis sincères, mais je suis de plus en plus en périphérie de leurs vies qui se construisent. J'en suis profondément heureux pour eux. Sans amertume, même si parfois cela peut me faire flipper. C'est juste un constat qui alimente mon analyse.

Quant au domaine sentimental, c'est encore plus flagrant. Je n'ai jamais été le centre pour ceux qui ont compté pour moi. Quoique ... cela n'est en réalité valable que pour la partie masculine. Mais pour cette dernière, cet état de fait se dessine comme une constante. Quelle que soit la force et l'intensité de mon attachement, je n'ai jamais été le seul ou présent à plein temps, pour celui qui était l'objet de toutes mes attentions.

Si je résume, je suis donc bien en relation avec le centre (car je ne me considère pas comme un isolat), mais je n'y suis pas intègré. Le centre n'a pu être mon terrain de jeu puisqu'il était alors occupé par quelqu'un d'autre, des contraintes, des choix, la maladie, la distance.

Ce billet n'a pas pour but de faire pleurer dans les chaumières. J'ai été très heureux dans la périphérie. C'est une simple analyse que j'ai eu besoin de mettre par écrit afin d'en vérifier la pertinence. Je ne me plains ni ne ne regrette rien ! C'est seulement que je crois que j'aimerai être au centre. Juste une fois. Juste pour voir si l'on y est heureux.

mercredi 12 septembre 2007

Les semaines se suivent et ne se ressemblent pas

C'est apparu comme une évidence en regardant ma table basse. Ça fait moins rêver (quoique ... je dirai plutôt que ça fait rêver différemment), mais c'est aussi ça la vie. Enfin, je crois.

La semaine dernière

Cette semaine

dimanche 9 septembre 2007

Back to Paris

Ça y est ! Tout le monde est rentré à Paris. Je me suis bien amusé et défoulé à cette soirée.

Tout à commencé par un apéro au Rouge, provisoirement transformé en Blanc, avec C., F. et N. Puis, un petit cocktail d'ours et quelques pannes de Vélib' plus tard (j'ai vraiment fait mon boulet sur les deux trajets !), nous voici arrivés à LA soirée de cette rentrée blogguesque.

DFP, notre hôte d'un soir, nous a fait bien plaisir avec des musiques idéales pour se déhancher et l'ambiance était à l'amusement. Forcément, de nombreux bloggeurs étaient présents. Certains sont venus se présenter ou discuter un peu avec moi et je me suis révélé aussi bavard et intéressant qu'un bulot desséché. En effet, je suis loin d'exceller dans la discussion minute sur fond de musique omniprésente. Je répond sagement aux questions qu'on me pose, j'essaye de les retourner (les questions) poliment ... je lasse. Je crois que je suis définitivement inscrit dans le long terme. Je me révèle sur la durée. L'immédiat et la vivacité, avec une personne que je ne connais pas ou peu, ne sont définitivement pas des noms qui collent à mon attitude. Ce sera la prochaine étape ... ou pas.

Traversée du marais au beau milieu de la nuit pour récupérer la voiture. Et tout en marchand, une phrase écrite par C. me revient et raisonne : "Toute rencontre est susceptible d'éveiller l'impensable". J'aime cette idée.

Tout cela pour dire que je me suis amusé avec ceux que je connaissais et que rencontrer d'autres personnes
a été un plaisir. Le virtuel s'inscrit encore un peu davantage dans la réalité : ça me plaît. Allez, c'est reparti pour une année !

samedi 8 septembre 2007

La révélation

Bientôt plus d'informations chez Creaminal, qui suit le dossier.


C'est du bon !

Ceux qui restent

Ma rentrée cinématographique c'est faite avec C. et T. La bande annonce était alléchante et ils étaient aussi tentés. Nous sommes donc allé voir Ceux qui restent, le premier film de l'actrice Anne LE NY.

Bertrand (Vincent LINDON) se rend, comme tous les jours, au chevet de sa femme, atteinte d'un cancer du sein. Mais aujourd'hui, il croise dans les couloirs, Lorraine (Emmanuelle DEVOS), jeune femme venue elle aussi pour soutenir son petit ami, lui aussi atteint d'un cancer. Elle a pleuré malgré son air jovial ... compatissant, il lui fait remarquer. C'est alors que le masque tombe. Elle ne supporte pas ce lieu, cette maladie. Elle ne se sent pas à la hauteur du rôle que sa situation lui impose. Lui est plus posé, tout du moins en apparence. Ils vont désormais se croiser tous les jours, pour des raisons pratiques de transport dans un premier temps, puis autre chose va naître entre ces deux personnes qui se comprennent et partagent leurs angoisses face à la maladie.

Ce film m'a fait passer un excellent moment. Le scénario m'avait fait me préparer à un film dur. Mais non, ce film, qui est pourtant un drame, n'en rajoute pas dans le pathos. La situation traversée par ces deux personnages est parmi les plus difficiles qui soient données de vivre, mais la réalisatrice n'insiste pas sur cela. Elle préfère s'intéresser à autre chose. Lorraine et Bertrand ne sont pas malades, ils sont bel et bien en vie. Leurs coeurs sont malmenés mais réussissent malgré tout à s'ouvrir à un/une autre, avec plus ou moins de réussite, mais sincèrement. Ce qu'il partagent, ils ne le font pas uniquement pour combler leur solitude.
La réalisatrice réussit même à nous faire rire à de nombreuses reprises, tout en gardant en arrière-plan l'idée de la maladie. C'est simplement beau. Les images et les plans font preuve d'une belle inventivité. Les dialogues sont savoureux et percutants. Les personnages sont touchants. Un joli coup que ce premier film. Félicitations Mme LE NY, vous m'avez raconté une belle histoire.

jeudi 6 septembre 2007

Trois petits tours et puis s'en vont

Je mûrissais dans mon esprit depuis plusieurs jours l'envie d'un billet qui me ferait faire le bilan de cet été. Des espoirs qu'il a pu voir naître, des déceptions, des peurs, des défis qui se sont présentés à moi dans de nombreux domaines. Je voulais remercier les personnes qui ont su être justes présentes sans en avoir l'air dans les moments de doutes. Je ne souhaitais pas y régler mes comptes, ni détailler ce que j'avais pu y vivre car cela ne me ressemble pas. Cependant, j'avais seulement envie de mettre à plat et d'évacuer à quel point cette saison avait pu me perdre et me désarçonner.

Et puis non. Ce billet ne sera pas écrit. Il s'est évaporé dans les méandres de mes songes avec la naissance de septembre. La vie, les efforts que j'ai fait pour rebondir ont fini par m'emporter ailleurs. J'ai repris mon bonhomme de chemin. Sereinement. Et je porte un regard au final positif sur ces trois mois : je me sens en vie.

J'écoute, tout en tapant ce texte, Breathe me de Sia, que nous propose Ikare. Et cette musique me remémore inévitablement la fin de la série culte Six feet under. Et j'avoue que je me sens un peu comme l'une des héroïnes : je prends la route, j'avance : ce que je laisse derrière moi (les bonheurs, les moments difficiles) fait désormais partie intégrante de ma personne. Je continue en restant confiant en cet avenir que je me bâtis un peu plus chaque jour. Ce qui a pu me blesser me construit un peu plus encore ; ce que j'en ai aimé et qui m'a fait du bien me réconfortera dans les moments difficiles ; les décisions prises étaient les bonnes puisqu'elles étaient les miennes ; les rencontres, dont certaines sont de réconfortantes surprises, sont désormais à mûrir.

J'avance dans cette vie qui est mienne sans trop savoir où elle me mène. Je n'ai pas de plan de route, je cherche seulement à y être heureux. Ma nature n'est pas forcément prétentieuse, mais elle est d'être obstiné. Je me donnerai donc les moyens d'atteindre encore un peu plus ce but, sans pour autant me renier ou me perdre en chemin. Après, le hasard, les coïncidences, la chance, la destinée (qui, au
fond, sont pour moi la même chose) m'y aideront ou pas, mais je ne regretterai rien. Je fais de mon mieux. Je sais ce que je veux sans pour autant porter des oeillères. Je sais m'ouvrir aux autres, me laisser surprendre par l'inattendu, m'abandonner. Je vais bien.


mardi 4 septembre 2007

Bilan minute

Si on ne me déplace pas cette heure, je butte le chien !

Qu'on se le dise.

Sinon, pour le reste, je suis plutôt satisfait.

dimanche 2 septembre 2007

Ce devait être le moment

17 fois Cécile Cassard

Ce film n'est pas une nouveauté puisqu'il est sorti en 2002. La bande annonce de ce film m'avait alors interpellé, mais je n'y était finalement pas allé. Puis il y a presque deux ans, j'ai eu le film en ma possession. Mais là encore, je n'ai jamais pris le temps de le regarder. Il était là, en arrière-plan de mes temps mort, jusqu'à ce que je me décide la semaine dernière à enfin le regarder. 17 fois Cécile Cassard est le premier film réalisé par Christophe HONORE, notamment connu depuis pour Dans Paris et plus récemment, Les Chansons d'amour.

Cécile Cassard (Béatrice DALLE) vient de perdre son époux. Elle reste désormais seule et désemparée avec son fils. Détruite, à la dérive, elle ne se sent plus la force de vivre et ne peut supporter le poids de l'éducation de son fils, en plus de celui de sa douleur. Elle confit donc son enfant à sa soeur puis s'évapore. Elle atterrit alors à Toulouse, où son errance lui fait croiser le chemin de Matthieu (Romain DURIS)
un jeune homme se traînant, lui aussi, ses névroses mais étant bel et bien du monde des vivants. Ce dernier va d'ailleurs tenter de ramener la jeune femme à la vie, tout en poursuivant la sienne.

Ce film est, parmi ceux que j'ai vu jusqu'à aujourd'hui, le plus réussi du réalisateur. J'ai tout simplement adoré. Béatrice DALLE y est, comme souvent, sublime, bouleversante et d'une véracité qui vous prend aux tripes. Romain DURIS campe également un garçon plein de vie et de poésie, aimant les garçons. L'histoire de cette femme dévastée qui renaît à la vie malgré ses peurs et qui, aidée par des amis, fini par faire son deuil est d'une grande beauté. Les images et les cadrages correspondent parfaitement à la dérive de cette écorchée vive, puis s'apaisent à mesure qu'elle retrouve une certaine sérénité. La relation amicale qui s'installe entre les personnages, leurs philosophies de vie, les non dits compris du regard ... j'ai tout aimé. La musique contribue aussi à ce qui est pour moi, une réussite. Elle est composée par Alex BEAUPAIN qui a signé dernièrement celle des Chansons d'amour.
Il m'a fallu du temps pour enfin regarder ce film ... peut être le temps de le comprendre, d'atteindre la maturité nécessaire pour le ressentir pleinement. je ne sais pas. Toujours est-il qu'il fallait que je le vois là, et ça m'a fait beaucoup de bien. Culte.

"C'est déjà un peu le bonheur que de vouloir le bonheur "

samedi 1 septembre 2007

La minute Creaminal

Je suis tombé sur cette vidéo par hasard et me suis mis à rire bêtement. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai ensuite pensé à Creaminal. Désolé !