dimanche 29 avril 2007

Du bloggeur, en veux-tu, en voilà !

Quel weekend !

Même si le temps semble tourner à l'orage en ce dimanche soir, les températures estivales des derniers jours m'ont fait le plus grand bien.

Les éclairs et l'orage qui font actuellement rage au dehors, viennent comme pour me rappeller la fin du weekend et me signifier que demain je serai de retour au travail, en dépit du manque de motivation constaté ces derniers temps.

Tout à commencé vendredi où après une journée plutôt décourageante, j'ai retrouvé Adam pour la soirée. J'apprends à connaitre ce bloggueur qui a donc pris forme humaine. Le parcours a été complet : apéro, resto, ballade et bar (et c'est tout ! Non mais ... tout de suite !) donc très agréable. Il est enrichissant de partager nos expériences et de découvrir de nouvelles personnes.

Puis samedi, ballade parisienne avec C. et bière en terrasse ce qui, sous l'effet du soleil, nous a légèrement attaqué ... quand je vous dit que ça sent l'été !
Nous avons ensuite retrouvé Adam (oui, enco
re !) qui m'a alors fait part de quelques mésaventures qui doivent se révéler bien désagréables à vivre (le mot est faible). Je ne suis pas pressé d'en traverser de telles.
J'ai alors été embarqué dans une petite tournée qui m'a fait rencontrer sa tribue bloggesque (?) composée de personnes fort sympathiques ayant été
(paraît-il !!!) très inspirées par ma récente participation à un certain concours ... Je n'en dirai pas plus ! La soirée s'est prolongée agréablement d'autant plus que j'ai gagné 10€ (virtuels) à un pari. J'aime avoir raison.


Et donc en ce beau dimanche, je suis allé retrouvé A., C. et M-L. autour du canal St Martin pour un pique-nique afin de soutenir A. qui participait au Grand Marché d'Art contemporain (Place de la Bastille jusqu'au 1er mai). J'en ai donc profité pour me ballader avec C. qui m'avait rejoint (si certains s'y retrouvent dans les personnes, je les félicite !) dans les allées et retrouver certains coups de coeurs déjà rencontrés lors de la précédente édition. Et comme il s'agît semble t-il d'un leitmotiv pour ce weekend, j'y ai croisé un bloggeur éminent et vétu de rose qui s'y balladait également. Pas de paroles échangées (puisqu'il ne pouvait me reconnaitre !), mais cela m'a amusé. Le monde des blogs se transforme actuellement en visages et ce n'est pas pour me déplaire.

Note importante : ce blog va commencer à devenir périssant d'ennui (si tant est que ce ne fut déjà le cas), puisque je suis plutôt en forme en ce moment !

jeudi 26 avril 2007

La question du jour

Quelqu'un aurait-il vu ma motivation ?

Non ?

C'était juste au cas où ...

mercredi 25 avril 2007

Bienvenue à dingoland !

Très bien, merci

La petite pause hebdomadaire s'est faite avec Très bien, merci d'Emmanuelle CUAU et en compagnie de ma traditionnelle comparse, C. La bande annonce nous avait en effet récemment alléché.

Le film nous propose l'histoire d'un couple : Alex (Gilbert MELKI), comptable et de Béatrice (Sandrine KIBERLAIN), chauffeur de taxi. Ces derniers mènent une petite vie tranquile jusqu'au jour où suite à un enchaînement suréaliste d'évènements, leur quotidien va être chamboulé. En effet, alors qu'il est témoin d'un contrôle d'identité, Alex va finalement être placé en garde à vue, puis en hôpital psychatrique.

La réalisatrice et les acteurs nous montrent ici le mince filet qu'il existe entre la folie et la raison ou comment d'un évènement banal votre vie peut basculer. Le film critique également notre société moderne et ses incohérences notamment adminsitratives et humaines. Il y a d'excellentes scènes et répliques. Personnellement, ma préférence va à "Je suis la reine, laissez moi descendre" (j'en ris encore tout seul !). Cependant, hormis ces nombreux moments très amusants, le film semble se trainer. Certes, je pense que la réalisatrice a laissé ce temps pour montrer l'impuissance et l'incrédulité des personnages face à ce qui leur arrive. Mais elle y perd un peu le spectateur à mon goût.
L'ensemble manque donc de rythme mais peut s'enorgueillir de belles répliques hilarantes.

mardi 24 avril 2007

La Nouvelle Loose 2007 : les résultats



Ca y est, les résultats sont parus ! Le vainqueur de cette hilarante épreuve est composé par le duo Erwanébruno.

Pour ma part, je termine 9ème de la compétition (sur 20) : c'est honorable. Je remercie Poudre et Adam de leur vote, ainsi que le mystérieux troisième votant !

Ce petit délire m'a bien amusé. Il paraît même que j'ai beaucoup (c'est relatif) fait parlé de moi ...

Bravo aux organisateurs : Ikare, Thanos et Zep.

dimanche 22 avril 2007

A voté !


Il ne reste plus qu'à attendre désormais ...

vendredi 20 avril 2007

A vos votes ... partez !

Et c'est parti : le vote afin d'élire le meilleur candidat de la Nouvelle Loose 2007 est ouvert ! Jetez un petit coup d'oeil à la vidéo récapitulative des organisateurs :



Je vous rappelle ma modeste candidature (). Et pour ce qui est du vote, ça se passe ici.

A la découverte d'un écrivain

Scandaleusement célèbre

Chose promise, chose due : j'ai donc emmené Adam au cinéma ! Cette formulation est en réalité bien prétentieuse, puisque dire qu'il m'y a accompagné serait plus juste. D'ailleurs, je dois même avouer qu'il a également eu l'idée (judicieuse) du film : Scandaleusement célèbre de Douglas MacGRATH.

Le film nous propose une partie de la vie du célèbre (sic !) écrivain américain Truman CAPOTE. Le film se penche particulièrement sur la génèse de la dernière oeuvre majeure de l'auteur, inspirée d'un fait réel contemporain : l'assassinat, dans une petite ville du Texas, des quatres membres d'une famille respectacle. Dès lors, Truman cherche a créer un nouveau genre de reportage psychologique sur les raisons et le déroulement de ce crime atroce. Dès lors, le dandy New-yorkais et son amie d'enfance décident de se rendre sur place
afin d'obtenir un maximum d'informations. Mais la personnalité extravertie de l'écrivain ne passe alors pas inaperçue dans cette petite ville, où il finit cependant par gagner la confiance et récolter les confidences des habitants. Le travail d'écriture prend ensuite un autre rythme lorsque les deux auteurs du crime sont arrêtés. Truman CAPOTE entre alors en contact avec les deux criminels afin de parachever son projet.

Ce film rassemble tout d'abord un casting plutôt impressionnant (Sandra BULLOCK, Sigourney WEAVER, Isabella ROSSELLINI, Gwyneth PALTHROW et Daniel CRAIG que je n'ai d'ailleurs pas reconnu) et surtout Toby JONES qui interprète brillamment le rôle de l'écrivain. Ensuite, le réalisateur réussit progressivement à nous faire passer de la comédie au drame d'une manière plutôt subtile. Cette dernière qualité étant notamment renforcée par la qualité du jeu fourni par l'ensemble des acteurs. Et enfin, l'histoire (bien qu'un peu romancée) touchera, à mon avis, toute personne ayant déjà profondément aimé. Il s'agît donc d'un très bon film, touchant, drôle et pertinant, m'ayant donné l'envie de lire In cold blood de Truman CAPOTE que je n'ai encore jamais lu !

La soirée s'est ensuite prolongée dans un café avec Adam. Il est plaisant, intéressant et un peu déroutant de faire connaissance avec un bloggeur. Une première, en ce qui me concerne, dont je me félicite. ;-)

mardi 17 avril 2007

A la folie

Anna M.

J'avais très envie de voir ce film pour la présence à l'affiche d'Isabelle CARRE. Je suis donc allé voir avec ma comparse Anna M. réalisé par Michel SPINOSA.

Le film raconte l'histoire d'Anna M., une jeune femme à la vie monotone. Son existence s'organise autour de son travail de restauratrice d'ouvrages anciens à la Bibliothèque nationale et de l'appartement qu'elle partage avec sa mère. Cependant, sa vie va être boulversée par la rencontre d'un docteur (interprété par Gilbert MELKI) qui la soigne suite à une tentative de suicide. Anna va s'éprendre de ce brillant médecin et voir dans le moindre de ses agissements un encouragement à sa passion
jusqu'à l'obsession (et au-delà). Cependant, le docteur Zanevsky ne ressent aucunement les sentiments qu'elle lui prête. Dès lors Anna va rapidement révéler le trouble qui la possède : l'érotomanie.

Ce film est profondément dérangeant par le sujet qu'il traite. De même, le spectateur est remué face à l'impudeur de la caméra. Cependant, cela n'est en aucun cas le prétexte à un quelconque voyeurisme. Au contraire, le réalisateur nous propose ce point de vue comme une plongée dans la folie. La construction du film reprend d'ailleurs l'évolution de la maladie puisque des parties sont distinctement faites et intitulées par les différents stades que traversent les malades.
Isabelle CARRE y est magistrale et impressionnante de réalisme. La pathologie est clairement détaillée dans les effets qu'elle peut produire chez celles (ceux ?) qui en sont victimes, même si elle n'est jamais clairement nommée. Ce film est donc étonnant et réellement intéressant à mon goût.

C. et moi nous sommes ensuite demandé si cette maladie mentale (l'érotomanie) était uniquement féminine ou non. Après une (trop) rapide recherche, il semblerait que la pathologie soit féminine mais que quelques cas de patients masculins aient tout de même été diagnostiqués.
C'est d'ailleurs en faisant quelques recherches sur ce thème et son traitement dans le cinéma que je m'apperçoit qu'Isabelle CARRE a déjà joué dans un film traitant du même sujet : A la folie, pas du tout de Laétitia COLOMBANI dont je m'étais souvenu lorsque j'avais appris le sujet de ce nouveau film. Cependant j'avais gardé en mémoire que l'érotomane était Audrey TAUTOU mais j'avais oublié qu'Isabelle CARRE y jouait le rôle de la femme de l'homme victime. Une prédilection pour le sujet ...

Vive vous !

Bon, c'est un peu la panne sèche ces derniers jours ... pas besoin/envie d'écrire sur ce qui se passe ou ce que je fais (qui n'a d'ailleurs pas un grand intérêt non plus !).

Pour la peine, je met à l'honneur ceux qui, jusqu'ici, ce sont amusés à laisser leur trombine sur le petit gadget. Merci à eux !

vendredi 13 avril 2007

L'homme orchestre

Michael GREGORIO

J'ai été invité hier soir au spectacle de Michael GREGORIO, J'aurais voulu être un chanteur au Café de la danse. Je dois avouer que je m'y suis rendu sans trop de curiosité. Je n'étais jamais allé voir de spectacle d'imitation et mes a priori étaient plutôt négatifs. Mais bon, pourquoi pas ... D'autant plus que certains des copains qui m'invitaient avaient déjà vu le spectacle.

Michael GREGORIO est un jeune artiste dont le spectacle est en réalité un tour de chant. Il imite des artistes français et internationaux et d'époques différentes, tout en revisitant les parôles de certaines chansons, afin de faire sourire voir rire son public.

La surprise a été bonne. Ce jeune homme est réelement impressionnant. Tout d'abord pour ce qui est de ses capacités vocales. J'ai été soufflé par la tessiture qu'il couvre : il arrive à passer d'une voix de tenor à celle d'une soprano en une note ! De plus, il reproduit non seulement la voix de nombreux artistes, mais également la gestuelle, les mimiques. C'est tout un environnement qu'il remet en place. Cela est d'ailleurs particulièrement intense lorsqu'il ressuscite le célèbre Brel
chantant Dans le port d'Amsterdam sur la scène de l'Olympia. Bon, certaines imitations sont moins convainquantes, mais la grande majorité sont réussies et le fait de revisiter les paroles des chansons est amusant, voir franchement drôle. Les musiciens qui l'accompagnent contribuent à la réussite du spectacle. J'ai l'impression d'être allé à un petit concert ! Il s'agît donc d'un excellent divertissement.

mercredi 11 avril 2007

Long comme une traversée de l'Atlantique

Golden door

Retour face à une toile hier avec C., car cela commencait à faire un petit moment que je n'y étais pas allé. Nous sommes donc allé voir Golden door d'Emanuele CRIALESE.

Le film nous propose l'histoire d'une famille italienne pauvre qui, au début du XXème siècle, décide de quitter l'Italie afin de se rendre en Amérique, sur la Nouvelle Terre. L'émigration est assez difficile pour eux puisqu'ils sont attachés à leur terre et à leurs traditions depuis plusieurs générations. Mais la fascination est trop importante pour Salvatore, qui motive alors sa mère et ses deux fils à quitter leur terres ancestrales. Durant la traversée, il va aussi croiser Lucy, une belle anglaise qui cherche également à gagner les côtes du Nouveau Monde.

Cette oeuvre a un recherche esthétique indéniable et réussie à mon goût. En revanche, j'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs. Tout d'abord, je me suis dit que j'allais m'ennuyer. Puis finalement, on comprend que le réalisateur a voulu nous replonger dans la temporalité de l'époque et nous mettre ainsi à la place de tous ces Italiens qui quittaient la misère dans l'espoir d'un Eldorado en Amérique. J'ai donc passé un moment intéressant. Charlotte GAINSBOURG (qui joue Lucy) y prouve son talent pour exprimer tout un registre émotionel sans dire un mot. Vincenzo AMATO (qui joue Salavatore) est aussi très crédible dans son rôle.

Avec C., nous avons noté un certain flou du scénario pour les histoires finales de mariages arrangés, mais bon. Le film ne restera pas dans les annales, mais se laisse regarder sans rechigner.

mardi 10 avril 2007

La mission a été accomplie ...

avec brio ! Et oui, les copains parigots que j'ai trainé en weekend sur mes terres natales ont a priori passé un excellent moment et adoré la région. Jusqu'où va la politesse ? Toujours est-il que le weekend a été très agréable en leur compagnie et sous un ciel plus que printanier (les remières couleurs sont apparues !).

J'ai bien aimé jouer les GO sur des routes et dans des lieux que je connais et qui sont chargés de souvenirs. Il a aussi été plaisant pour moi de faire partager tout cela et de retrouver certains endroits où je n'avais pas été depuis longtemps. La vallée de la Loire et ses chateaux sont toujours aussi majestueux.


Tours est définitivement une ville qui me plaît beaucoup.
Je n'y étais pas retourné depuis la fin de mes études et je craignais que mon regard ne soit biaisé par les bons souvenirs que j'y avais laissé. Mais j'ai retrouvé une ville toujours aussi belle et vivante qu'elle ne l'était dans ma mémoire. Peut-être y vivrai-je de nouveau un jour ...


Sinon, pour ce qui est de la chasse aux oeufs traditionnelle (enfin, qui était une première pour moi, maos pas pour mes potes), j'ai fini bon dernier avec une récolte tout de même abondante : 23 oeufs à mon compteur ! Hummm ... D'ailleurs, il n'en reste déjà presque plus. Quel funeste destin lorsque l'on est en chocolat !

La Nouvelle Loose 2007


Quand on ne sait pas quoi faire de son temps, et bien on participe à ce genre de petit concours organisé par des bloggueurs et on se laisse prendre au jeu ... Voici ce que cela donne pour ma part :




Si, à votre tour, vous souhaitez vous exposer au lynchage pour cause de "portenawak", les explications sont données ici. Pour jauger la concurrence, jetez un coup d'oeil . Have fun !

vendredi 6 avril 2007

Je me lève et je confirme

Votre mission : prouver à une bande de potes, parisiens covaincus, que la Touraine est une très belle région (si, si !).


Je relève donc le défi (j'adore l'image d'illustration!). Le temps semble déjà plaider pour moi.

Bon weekend à vous les gens !

mercredi 4 avril 2007

Une nouvelle star de plus

Alors pour l'instant, mon chouchou pour cette édition 2007 est Pierre !


Je trouve qu'il chante bien, ce qu'il fait est musical et il a du charme (même si ce n'est pas flagrant sur cette photo) ce qui ne gâche rien !

mardi 3 avril 2007

Un éternel débat

C'est en lisant ce billet chez Adam que m'est venu l'envie d'écrire sur mon rapport à la passion.

La première idée qui me vient à l'esprit est que, tout d'abord, je ne pense pas savoir écrire la passion, mais je sais l'avoir vécu. Là ou je partage sa vision, c'est que moi aussi, je veux la vivre de nouveau. C'est le modèle que je veux appliquer à ma vie sentimentale, mais je ne souhaite pas en faire autant dans tous les domaines.

En effet, c'est la seule partie de ma vie ou je sais ce qu'elle signifie et où elle me plaît. Ma nature n'est pas passionnée : je suis un raisonné. D'ailleurs, ce blog doit bien en donner la preuve. La seule classification de mes billets montre bien la franche domination des sens qui sont les moins impliquants : je suis plus contemplatif, qu'acteur. Je peux donc passer pour quelqu'un de froid, surement un peu mièvre, ou de qui ne sait pas se laisser emporté dans de véritables élans. Rien ne dépasse, pas un mot plus haut que l'autre. Et pourtant. Il est un domaine ou je me suis consummé, voir brulé les ailes. Je n'ai pas envie d'en faire le détail ici. Cela m'appartient et j'ai l'impression qu'écrire dessus me ferait l'analyser, le transformer en un sujet d'étude. Et ça, je m'y refuse. Je veux garder le souvenir tel qu'il est dans mon esprit : confus, mais fort.

Je suis donc bel et bien un raisonné qui pourtant arrive à perdre pied pour la passion amoureuse. Cela peut sembler étonnant, mais j'arrive à allier les deux faces que tout semble fondamentalement opposer. Même si cela a pu être destructeur. Cependant, cela n'est pas pour autant vécu comme un regret. Bien au contraire, elle est pour moi source de richesses.

Ces traits de caractères inspirent souvent de l'ennui à beaucoup, mais pour moi ce n'est pas le cas. En effet, cette dominante ne m'empêche pas d'avoir une curiosité et un intérêt sincère pour de nombreuses choses. D'ailleurs, je crois qu'associer raison et ennui est un postulat erroné. J'aime à découvrir,
à rencontrer, à apprendre tout ce qui m'est étranger, avec quelques appréhensions, mais j'essaye cependant de les dépasser. Tout cela n'est pour moi qu'une façon différente de vivre les évènements. Ce n'est pas parce que j'ai des réactions plus mesurées, que mes élans sont plus modestes, que pour autant je vis les choses tièdement ou moins intensément qu'un passionné. Je crois seulement que nous les exprimons de manières différentes.

En revanche, le domaine sentimental est désormais pour moi un lieu ou la passion est de mise. Peut être que cet opinion est lié à mon âge. Il se peut aussi que je change un jour d'idées et que la maturité me rende plus pragmatique. Mais j'avoue que pour l'instant, cela serait synonyme de résignation. Et je ne vois rien de plus terrible que ça.

En y réflechissant, cette dualité, je la connais depuis tout petit. J'étais un enfant très colérique (je sais, on ne dirai pas), très impulsif, voir téméraire. Les années ont pourtant presque totalement éteint cette partie de moi, qui n'est ressortie qu'à des occasions extrêmement rares. Les années, l'éducation, la timidité, la peur, les rencontres ont peut être enrobées ce caractère dans du coton. Mais je ne le regrete pas, je ne vis pas cela comme un manque ou une chappe de plomb qui ferait plier celui que je suis vraiment, profondément. D'ailleurs, je pense être devenu ce que je suis sans tricher ou dissimuler ma vraie nature. Je suis heureux tel que je suis, avec toute la tempérance qui peut me caractériser. D'ailleurs, elle est une chose qui m'est chère car j'aime souvent la façon dont elle me fait agir. Cependant, je sais que la passion est là, qu'elle est au fond de moi. Peut être en sommeil pour le moment, mais c'est là. Pret à se réveiller pour celui qui saura la déclencher, sans que je puisse d'ailleurs la contrôler. Mais je ne le redoute pas ; je ne le redoute plus.

Déséquilibré

L'information marche un peu sur la tête à mon goût. Qu'un train roule à 574 km/h et cela déclenche, sur France 2, un direct d'environ une demi-heure. Certes, l'argument commercial est de poids, la performance technique est remarquable et la valorisation de l'industrie française (Cocorico !) est patriotique.

Mais pourquoi une telle mise en valeur lorsque le même journal consacre deux minutes à un progrès médical majeur ? En effet, une équipe de scientifiques a découvert la possibilité de dépasser les problèmes liés au groupe sanguin lors des transfusions, grace à la suppression, par une enzyme, de ce qui en fait les particularités (à l'exception des rhésus).

Pour ma part, je pense que les applications sont bien plus nombreuses et salvatrices pour les humains que de dire qu'un train a battu un reccord de vitesse sur rail. Vitesse qui d'ailleurs, est bien loin de profiter aux usagers pour l'instant. Je ne suis pas contre le progrès, bien au contraire. Mais je ne comprends pas la médiatisation prioritaire d'un évènement plutôt anecdotique face à une découverte médicale de premier ordre.

Voila, ça c'est dit ...

dimanche 1 avril 2007

Une bonne et une mauvaise nouvelle !

Hier soir j'ai découvert avec C. un endroit fort sympathique où il est agréable de se trémousser : le Favela chic. Le lieu est fort convivial et j'y ai passé un excellent moment. Il s'agît d'un resto (nous n'avons pas goûté la cuisine pour cette fois, mais nous y reviendrons), qui se transforme peu à peu en club. Ce n'est pas un haut-lieu de la "gay attitude", mais j'ai trouvé ça très sympa.
Cependant, soit nous ne sommes pas doué, soit l'entrée est mal indiquéé. En effet, le nom du lieu n'est pas en devanture et il faut quasiment entrer par le même endroit que pour le Gibus : il n'y a qu'une bifurcation dans la cour qui sépare les deux établissements. En tout cas, hier soir, ce n'était pas très clair (peut être nous ne l'étions pas, nous même !). Une adresse qui est donc à retenir.

La mauvaise nouvelle est qu'hier, j'ai appris dans le métro qu'en raison d'un nouvel album imminent, les Rita Mitsouko se produiraient à La Cigale et à La boule noire en avril : Ô joie, ô bonheur (jusque là, c'est encore très positif) ! A peine rentré chez moi, je me suis tout de suite renseigné, mais bien sûr, les concerts sont déjà tous blindés. Pourquoi on ne me dit jamais rien à moi ? Dégouté.