lundi 20 novembre 2006

Je me lève et je confirme !

Je maintiens le commentaire que j'ai écris sur le blog de Made in Rive Gauche. Mais il semble que je n'ai pas été suffisament précis. Alors je récapèpète en mieux !

A mon humble avis et d'après ma petite expérience, on n'oublie pas une histoire amoureuse, même lorsqu'elle se termine mal (qui a chanté "en général" ?). Il est certain qu'une période de "c'est trop horrible !" et de "je veux mourir !" est nécessaire. Vient ensuite la période du "il n'en vaut pas la peine, je trouverai bien mieux". Puis le souvenir se met en place (des rétrogradations aux étapes précédentes sont parfois constatées !),
bien qu'un peu déviée, la vie reprend son cours. Les choses sont moins prenantes, on arrive à y penser sans pleurer, sans hurler. Un couvercle est peu à peu mis sur ce passé puis l'on reconstruit par-dessus.
Mais une chose est sure : on n'oublie pas pour autant. C'est juste que l'on y pense moins, ou différement. Cependant, je crois que l'idée qui aide à passer ces étapes, plus ou moins sereinement, est le fameux : "Ce qui ne me tue pas, me rends plus fort" ... merci Nietzsche. Un passage d'une chanson explique d'ailleurs cette même idée, dans une formulation plus simpliste mais tout aussi efficace :

"Quand t'as touché le fond du fond
soit tu crèves, soit tu remontes".
Les Ogres de Barback, Contes, vents et marées.


Toutes ces citations pour dire que je crois que lorsque l'envie de vivre est la plus forte, il ne faut pas perdre de vue qu'un choix a été fait. Il faut dès lors l'assumer, aussi dur que ce soit.

Ensuite je conçois que cela soit plus ou moins difficile, que cela se fasse sur un temps plus ou moins long, que l'envie soit là ou non ... mais le choix de la vie a été fait. Donc chiale, suicide-toi au yaourt périmé, hurle, ou que sais-je. Mais vis, quelle qu'ai été cette histoire ! Et le prochain sera mieux ... Hein ? Dit ?

Ai-je été plus clair ?

1 commentaire:

Celui qu'il ... a dit…

Bon, j'ai ajouté la musique postèrieurement car à l'époque de ce billet, je ne savais pas faire cette prodigieuse opération ! Maintenant, je maîtrise à mort.