lundi 29 janvier 2007

A retardement

En corrigeant mes erreurs sur un billet précédent (encore merci Chez Buzenval), je m'apperçois aussi, que je suis passé à côté de photographies sublimes. En effet, non content d'être un cinéaste intéressant, Nuri BILGE CEYLAN est aussi un photographe portant un regard sur la Turquie qui mérite le détour. Voici un aperçu, de celles qui m'ont le plus interpellé.

Ishakpasa palace, 2005

Sardes, 2003

Pigeons in winter, 2004

Curved street in winter, 2004

Voilà pour le petit aperçu. Vistite à poursuivre ici.

Découverte musicale

Uzmar

On vient de me faire découvrir un nouvel artiste :
Uzmar. Ce jeune homme (25 ans et quelques ...), originaire du Nord a sorti un premier album à l'automne 2005, L'âge des possibles. Il semble faire de plus en plus parler de lui notamment en écumant de nombreuses scènes afin d'y développer sa notoriété et de démontrer son talent.


Il nous propose des mélodies qui donnent envie de remuer la tête et des paroles tantôt sensibles tantôt amusantes. Un artiste dont je vais suivre l'évolution ...

samedi 27 janvier 2007

Comment dit-on cinéma en Turc ?

Les Climats

C. était motivée pour aller voir ce film depuis un petit moment. Pour ma part, je n'en avais pas entendu parlé. J'ai donc fait une petite recherche rapide, puis les courts synopsis que j'ai lu ont éveillé ma curiosité. Vendredi, après une semaine chargée, je me suis dit : allons y !

Les Climats
est l'oeuvre d'un cinéaste turc, Nuri Bilge CEYLAN. Ce film a été présenté au festival de Cannes 2006 où il n'a cependant pas été primé. Le film raconte l'histoire d'amour finissante entre un homme (rôle tenu par le réalisateur lui même) et une femme en Turquie. Il semble que leur principal problème est qu'ils n'arrivent pas/plus à se comprendre, et ne sont donc plus heureux ensemble. On comprend aussi en avançant dans le film la raison du malaise qui justifie leur séparation.


Cette oeuvre n'est pas d'un abord facile. Déjà, la diffusion est quazi-confidentielle. Nous avons donc visionné ce film dans une salle d'Art et d'essais du VIème, ce qui apporte un petit changement d'ambiance, loin d'être désagréable. La réalisation technique de ce film est intéressante car la façon de filmer est particulièrement recherchée et originale. Les plans et certaines scènes sont extrêmement travaillés et contribuent à renforcer les sentiments ou les situations dans lesquels évoluent les personnages. Il y a donc une véritable attention esthétique apportée à ce film. Cependant, cette façon de faire peut dérouter mais en ce qui me concerne, c'est une qualité. J'aime être surpris lorsque je vais au cinéma.

jeudi 25 janvier 2007

Prise de conscience (II)

Oula, oula ! Que ce blog devient sérieux.

Il faut rétablir un équilibre : bite, couille, nichon.

Voilà qui est fait.

Quand on entend ce qu'on entend ...

Bon, il fallait bien qu'arrive le jour où je parlerai de politique. Evidement, j'ai mes convictions, mais je ne ressens pas le besoin d'en parler ici. J'exprimerai mes idées dans l'isoloir, mais d'ici là, je n'ai pas envie de prendre partie sur ce blog (quand bien même ce support soit devenu à la mode lors de cette campagne).

En revanche, j'ai envie d'écrire sur la direction globale prise par cette campagne. En effet, c'est en écoutant la radio hier matin (vive les bouchons franciliens), où un intervenant résumait les principaux thèmes de campagne du PS et de l'UMP, que ma réflexion s'est mise en branle.
Les deux principaux candidats (mais de qui parle t-il ?) centrent notament leurs campagnes respectives sur un sujet qu'ils estiment fondamental : le pouvoir d'achat des Français.


L'intention est louable dans un premier temps, mais en y réfléchissant plus longuement, il semble que le ton soit donné : notre démocratie est à son tour dévouée à la consommation. Les candidats ne parlent plus aux citoyens mais aux consommateurs. Et je dois avouer que cette idée ne correspond pas à mes idéaux.

Les candidats privilégiés par les sondages cherchent donc à draguer le consommateur plus que le travailleur, tout simplement parce que les premiers représentent un vivier d'électeurs potentiels plus fournis.
Quand bien même vous soyez au fond de la misère, chômeur (je n'ai pas dit que j'associais necessairement les deux) ou travailleur pauvre, nous sommes avant tout un consommateur, puisque pour vivre il faut consommer.

Cependant, cette optique n'est, à mon goût, pas la bonne puisque la réflexion ne porte pas sur le moyen terme (I love Braudel); ce qui, pour un dirigeant qui prétend rester en place au moins cinq ans, est plutôt déconcertant.
En effet, privilégier le pouvoir d'achat des consommateurs passe par une action sur deux éléments : les revenus des consommateurs et le prix des marchandises. Or, il semble que notre société s'oriente davantage sur le développement des prix bas comme le prouve le succès grandissant du phénomène du hard discount, dans de nombreux secteurs de consommation.
Mais en y réflechissant, le principal point qui permet de réduire le coût d'une marchandise est notamment d'en réduire son coût de production. Pour cela, les réductions du coup salarial sont là aussi le principal levier sur lequel peuvent agir les entreprises. Or celles-ci traduisent souvent cette nécessité par une baisse des salaires, un développement de l'emploi précaire (plus flexible donc moins coûteux), voir une délocalisation de la production.

Donc si je résume, à force de vouloir privilégier des prix bas et garantir un pouvoir d'achat plus important, on aboutit à un appauvrissement de ceux qui touchent déjà les salaires les plus faibles, voir à une destruction de leurs emplois. L'idée ne tient donc pas le choc sur la longueur. Démagogie quand tu nous tiens.

Je ne blâme évidement pas ceux qui achètent les produits estampillés hard discount, loin de là. Puisque je conscidère ces derniers plus comme des victimes car leur choix est plutôt du genre "marche ou crève". Moi même, j'avoue qu'il m'arrive aussi, malgré mes revenus qui me permettent un relatif confort, d'acheter ces produits dans un soucis d'économies. Mais lorsque c'est le cas, j'avoue que ma conscience m'aide toujours à pousser mon caddie.

Qu'une telle idée soit défendue par les mouvements politiques qui ne souhaitent pas aménager le capitalisme, je l'entends (je n'ai pas dit que je le comprenais ... nuance). Mais que la gauche majoritaire en face l'apologie et l'utilise comme un argument électoral, je trouve ça d'une démagogie et d'un manque de logique patent !

Non, je n'ai pas forcément encore l'illusion qu'une campagne électorale présidentielle parle à l'intelligence du peuple plutôt qu'elle ne cède à la facilité. Mais bon, à chaque fois, j'avoue que j'espère tout de même. J'attendais peut être (un peu) mieux de ceux qui se présentent comme incarnant un renouveau (douteux d'ailleurs). Mais quoiqu'il en soit, j'irais tout de même voter pour un candidat, car le contraire m'est inimaginable.

Mes raccourcis vont peut être faire bondir les économistes (y en a t-il ici ?), mais j'espère avoir fait comprendre mon sentiment en détaillant ma logique.

mardi 23 janvier 2007

Parce qu'il le vaut bien

Même si je suis toujours mal à l'aise avec les hommages unanimes ; même si la perfection n'est pas de ce monde ; même s'il y a probablement des choses que je ne partage pas à 100% ... Il serait bon que chacun défende aussi fort ses propres convictions avec la fougue qu'il avait.


Trouvé ici

Belle ironie du sort de voir qu'il disparaît alors que la cause qu'il défendait commence enfin à être entendue.

La Pavane de FAURE est un excellent choix musical.

dimanche 21 janvier 2007

Prise de conscience

Ce blog devient de plus en plus passionnant : après mes après-midi courses, ce que je mange !

Bon appétit bien sûr !

Le dimanche midi, c'est cuisine :

Lasagnes à la bolognaise "maison"

Hummm ! Miam-miam.

Le juste équilibre

Le juste équilibre entre un peu de légèreté et des nourritures plus célestes.

Comme il est d'actualité mais avec un peu de retard, je me suis à mon tour fait les soldes cet après midi. Un samedi, c'était forcément une idée plus que douteuse : des grands magasins explosant de gens, des étalages sans dessus-dessous, du bruit, de la chaleur ... cela n'a pas loupé. Du coup, je n'ai pas eu envie de rechercher l'article génial et bradé ; pas envie d'acheter tout simplement.
Heureusement, un magasin moins bondé que les autres m'a permi d'atteindre mes (modestes) objectifs de la journée, à savoir une chemise et un pull. Là où le bas blesse, c'est que les deux articles qui ont eut ma faveur n'étaient pas en solde : c'était bien la peine ! En fait oui, car j'aime beaucoup mes nouveaux atours et le budget que je m'étais fixé a été respecté. Un après-midi frivole donc, mais ces moments restent agréables tout de même.
Je tiens tout de même à noter que mon matérialisme et ma légèreté ont été marqués du sceau de l'infamie puisqu'afin de m'en punir, ce merveilleux magazin n'a rien trouvé de mieux que de faire imprimer de
gigantesques sacs roses et noirs pour les soldes : j'étais bien content de me ballader avec ça toute la journée ! Passionant non ?

Afin de remettre un peu de sérieux dans cette journée (et ce billet), C. m'a proposé d'aller assister au concert d'un quatuor. Ce dernier se déroulait dans le cadre des Concerts d'hiver de la mairie du XIXème. L'idée m'a tout de suite plu puisque cela faisait longtemps que mes oreilles ne s'étaient pas confrontées à la Grande musique.
Le Quatuor Antarès nous a donc présenté trois oeuvres : le
Quatuor opus 20 n°5 en fa mineur de Joseph HAYDN, le Quatuor en si bémol majeur K.387 dit "la Chasse" de Wolfgang-Amadeus MOZART et le Quatuor à cordes n°8 en do mineur opus 110 de Dimitri CHOSTAKOVITCH.
Les trois oeuvres ont brillament été interprétées par la formation franco-italienne. Cependant, ma faveur s'est clairement portée vers l'oeuvre du compositeur russe, qui était plus passionnée, plus prenante et même plus imagée en ce qui me concerne. En effet, cette musique m'a fait venir des images en tête comme dans un film : une bataille violente, puis le retour au calme malgré quelques soubresauts, le tout inspiré par le rythme des mouvements de l'oeuvre. Va comprendre ...
En tout cas, cela m'a fait bien plaisir et m'a donné envie d'aller écouter une formation peut être plus volumineuse. L'opéra me démange aussi, il va vraiment falloir que je m'y confronte un jour prochain.

La machine se relance.

mercredi 17 janvier 2007

A star is born

Le dernier des fous

Cet après-midi je suis allé voir Le dernier des fous de Laurent ACHARD, avec I., une collègue. Il s'agît de l'adaptation du roman The last of the crazy people de Timothy FINDLEY. Ce film qui n'a eu qu'une diffusion restreinte a éveillé notre curiosité pour la simple et bonne raison que l'un de nos élèves y tient l'un des rôles principaux.

Le film nous dévoile la vie de Martin au milieu d'une campagne quelconque et au sein d'une famille qui apparaît au spectateur comme de plus en plus atypique. Il y a tout d'abord une mère qui a perdu la rasion, un père que cela a anéanti, un frère homo dont le copain va se marier et une grand-mère (Annie CORDY) possessive et manipulatrice. Le seul personnage sein et capable de fournir un peu d'amour et d'écoute à Martin est Malika, l'aide à domicile/nourrice que la santé de la mère impose.

Bon, je vais forcément être un peu partisan dans cette histoire (quoique ...), mais j'ai bien aimé ce film. Certes, le sujet est plutôt pesant : un enfant face à la solitude et au silence d'une famille qui se désagrège ; il y a plus joyeux. La dureté du sujet est cependant bien rendue par le jeu des acteurs, mais aussi par l'absence de bande son. De plus, j'ai trouvé la façon de tourner du réalisateur particulièrement juste pour cette histoire, puisqu'elle renforce le sentiment d'incompréhension de Martin. L'ensemble est donc homogène et réussit à mon goût : il réussit à surprendre, mettre mal à l'aise, émouvoir.
De plus, ce film est assez fin dans la façon de raconter cette histoire : il reste dans le non-dit (en parallèle avec l'histoire), la perception ... grâce à une multitude de détails, exception faite de la scène finale. Et c'est une chose à laquelle je suis sensible (sûrement parce que cela me laisse croire que je suis intelligent ... c'est super pernitieux en fait).

J'ai donc trouvé ce film assez fort et interessant. En plus, je peux désormais dire que je fais cours à un acteur !

lundi 15 janvier 2007

Il faut que tu respires

En ce moment, je suis un peu dans le creu de la vague (notamment dans mon activité bloguesque), mais je garde le cap !

Du coup, samedi, ça a de nouveau été un peu la loose. Malgré les quelques jalons que j'avais lancé pour tenter de voir du monde, cela n'a pas porté ses fruits (Message personnel à un non-lecteur : J., je crois que je commence à me lasser de te proposer des sorties que tu refuses !).
Mais je ne me suis pas laissé abattre. Et j'ai fait ce que je devais faire depuis longtemps : j'ai terminé de regarder la cinquième et dernière saison de Six feet under.
Bon, je sais, j'arrive après le train, mais je n'avais pas envie de me presser. En effet, cela signifiait mettre fin à la série que j'ai préféré et qui m'a ému, scotché, écoeuré, étonné ... depuis plusieurs années. Je souhaitais repousser cette fin inéluctable. Et bien ça y est ... c'est fini. C'est triste. Ca donne un peu une impression de fin de vacances, ou de fin de weekend passé avec des amis : on aurait envie que cela dure encore, mais l'on sait qu'il faut avancer. Mais wahou ... quelle série ! Va falloir trouver une remplaçante à la hauteur maintenant.

En revanche dimanche, j'avais des projets : l'anniversaire d'une amie d'ami, déjà croisée à plusieurs reprises. Pour fêter l'évènement, un "brunch" (je trouve ce mot hyper snob) a été organisé à la Bellevilloise dans le XXème.
Le lieu est effectivement très original. Il s'agît d'un ancien entrepôt industriel transformé en salle de spectacle/bar/resto. Un concept plutôt sympa et un lieu plutôt agréable, qui appelle à la détente.
Nous avons donc profité du moment sous la lumière ensoleillée de ce dimanche, distillée par la grande verrière. Seul petit bémol en ce qui concerne ce lieu : la serveuse peu sympathique (c'est le moins qu'on puisse dire) ... mais peut-être n'est-elle pas de service tous les jours !
Par la suite, quoi de plus approprié pour un anniversaire que de continuer à profiter du bel ensoleillement dans ... un cimetière ! Père Lachaise, nous voilà. Du reste, c'était très agréable de prendre ce bon bol d'air, et de parler de la pluie et du beau temps avec des gens (les vivants bien sûr !). Et puis, au milieu de toutes ces tombes, on se sent bel et bien vivant. Puis, le soleil déclinant, chacun a regagné ses pénates pour se conditonner pour la nouvelle semaine.
Un dimanche après-midi bien agréable !

samedi 13 janvier 2007

Here I am Zazie !

Et oui ! Je serai de la partie ce soir là.

En revanche, j'ai beau apprécié le travail de la Zazie, j'avoue que sur ce coup, il y a une logique qui m'échappe. En effet, lors de cette tournée, Zazie va défendre son dernier album, Totem, sur scène. Jusque là, rien d'anormal. Cependant, là ou ça déraille*, c'est que cet album ne sortira que début février ! Mais les places des concerts sont en vente depuis septembre*. Hormis le premier extrait qui est écoutable sur son site, il y a donc en vente un spectacle dont personne ne connaît le contenu. Je ne sais pas si cela est une pratique courante (j'accorde le bénéfice du doute), mais en ce qui me concerne c'est une première.

Mais j'suis un peu fan quand même, alors malgré tout, j'ai acheté ma place. Cependant le côté fan hystérique qui achète tout sans réfléchir, seulement parce que cela vient de son idole, me gène un peu tout de même. Bon, je sais qu'étant donné que jusqu'ici, ses concerts auxquels j'ai assisté ont été de vrais moments de bonheur, je ne prend pas un grand risque ... mais quand même.
D'autant plus que cette pratique ne colle pas aux discours et aux idées exprimées par Zazie (Cf, la chanson "La fan de sa vie", sur l'album La Zizanie). La demoiselle se serait-elle faite bouffée par les marketeux ?

Bon je sais, Zazie, c'est pas très original pour un pd ! Mais, à ma décharge, je l'écoutais déjà avant Adam et Yves (chanson qui est loin d'être ma préférée d'ailleurs).

* vous aurez remarqué le beau jeu de mot si vous avez écouté le single !

* ami(e)s francilien(ne)s dépéchez-vous ... certaines dates sont déjà complètes.

vendredi 12 janvier 2007

Une soirée qui fait du bien

Au programme de la soirée hier :


C'est finalement avec C. que je suis allé au centre Pompidou pour aller visiter l'exposition Combines, consacrée à Robert RAUSCHENBERG, avant qu'elle ne ferme ses portes. Nous avons profité de la nocturne du musée pour pouvoir visiter l'exposition dans le calme et sans attendre des heures (voir première tentative ici !). L'ambiance y est alors très différente.

Il s'agît d'un artiste américain aux multiples talents. L'exposition est donc intitulée Combines : il s'agît également du terme inventé par RAUSCHENBERG lui-même, pour décrire ses oeuvres qui sont à mi-chemin entre la peinture et l'installation, qui utilisent les collages, des objets divers ... difficile à décrire. Il est conscidéré par beaucoup comme un successeur du Dadaïsme. En tout cas il est certain que l'abstraction est bien avancée dans ses réalisations ! C'est d'ailleurs ce qui rend son travail assez complexe à saisir. L'émotion est ici privilégiée au sens.

L'exposition propose un bon apperçu des oeuvres de l'artiste. En outre, les conditions qu'offre la nocturne m'ont
aussi permis de bien en profiter. En revanche je critiquerai l'exposition en ce qui concerne les commentaires apportés : ils sont très peu nombreux et n'éclairent pas sur l'artiste ou ses oeuvres. La contextualisation est quasiement absente. Le fil conducteur de la disposition des oeuvres n'est pas expliqué (chronologique, thématique ?*). Cela n'aide donc pas les non-initiés à appréhender l'artiste et les oeuvres. La seule explication réside dans l'une des projections vidéos (une interview de Rauschenberg).
A. m'avait assuré que j'allais adoré en m'affirmant : "je commence à connaître tes goûts". Et bien ... presque raté ! Je ne peu pas dire que j'ai adoré, mais il y a bien quelques oeuvres qui m'ont interpellé et plu. En tout cas, je suis content de m'être confronté à cet artiste et d'avoir élargi ma piètre culture artistique. Merci quand même pour la recommandation cette l'expo. A.

Du coup, cette découverte nous a mis en appétit et nous sommes allé nous délecter d'un bon tajine au Comptoir ... une adresse que je recommande.

* Après lecture de la brochure de l'exposition, le parcours est chronologique : 1954-1961. Pourquoi ces limites ? Va savoir ...

mardi 9 janvier 2007

Allo, j'écoute ?

Dring, dring

- "Allo ?
- Bonjour ! Monsieur "Celui qu'il" ?
- Bonjour
- Ici Mme Pouet-pouet du collège, je vous appelle afin de vous demander un petit service.
- Je vous écoute !
- Monsieur Machin étant absent ce vendredi, les élèves de 5ème X voulaient savoir s'il vous était possible de décaller votre cours de vendredi après midi, à mercredi car cela leur permettrai de terminer plus tôt.
- Attendez, je regarde, si je n'ai pas un autre cours à cette heure là.
- ...
(Moi, en grand et bon prince que je suis) :
- Je n'ai pas cours à cette heure là, si cela les arrange, j'accepte de déplacer le cours.
- Je leur transmet l'information, merci.
- Je vous en prie, au revoir.
- Au revoir."

Et là, 5 minutes après avoir raccroché, je me souviens d'une chose : les 4ème Y sont en sortie scolaire vendredi, et ils seront donc absents.

Youpi : je suis en weekend dès vendredi midi !

Tout le monde s'en moque, mais pour ma part, je jubile.

(Toute ressemblance avec un style vaguement Kelly Capwellesque ne serait qu'une coincidence fortuite)

dimanche 7 janvier 2007

Sans demander à la vie ...

C'est en écoutant Sans demander* de Maurane que me vient l'envie de mettre à plat le sentiment latent depuis hier.
J'ai le moral en berne depuis hier sans raison particulière. Certes, mes vacances s'achèvent ce soir, mais l'envie de retrouver les chères têtes blondes est rarement absente. Ce n'est donc pas ça. Non, le problème est ailleurs. Et je sais où !

C'est difficile à expliquer puisque pleins de choses se mèlent. Mais je crois cerner ce qui ne va pas. Je n'arrive pas à vivre la vie dont j'ai envie. Certes, j'essaye de m'en donner les moyens, mais mes efforts ne sont pas suffisants pour atteindre ce dont j'ai envie. Et je crois que je pourrai remuer ciel et terre que ça n'y changerai rien. L'énergie que j'y met est vaine. J'ai l'impression que ce que je recherche, seul le hazard, ou tout simplement la vie, peut me l'apporter, m'y confronter.
J'essaye de forcer le destin pourtant : je sors, je découvre, je prends des initiatives, je croise, je tente ... mais rien n'y fait. Cela ne produit pas les effets escomptés.
Mais tout ce que je fais n'est pas suffisant. J'ai beau essayer de tromper le vide, avec sincérité et envie, il finit toujours par reprendre le dessus. Mes amitiés et mes connaissances, bien que précieuses (ce n'est pas ce qui est mis en question) sont trop minces pour pouvoir faire face. D'ailleurs, quand bien même serait-elles hyper-développées que la situation ne serait pas différente.
De plus, toujours faire appel à elles, n'est pas une solution. Pour que la victoire soit belle, je dois y arriver par moi-même. Autrement, elle me laissera sur les lèvres un goût différent. Mais aujourd'hui je suis bloqué, découragé.

Je suis découragé ... mais n'arrive pourtant pas à me résigner, à me résoudre à quelque chose qui n'est pas entier.
J'ai justement envie d'un petit coup de pouce de sa part (la vie) en ce moment de faiblesse.

Cependant, en cherchant mes mots, une autre idée me vient. Peut-être que je cherche aussi des excuses pour ne pas me mettre davantage en question, en danger. Est-ce que je fais tant d'efforts finalement ? Est-ce que je me repousse dans mes retranchements ? Il m'est facile d'accuser et de me dire : "non, ça je n'en suis pas capable". Et d'alors prétendre que si ça ne me ressemble pas, cela n'a aucune valeur.
Mais cette façon d'agîr est peut être simplement une façon de justifier un manque d'entrain, de courage. Je me trouve des excuses et préfère au fond cette tristesse et m'y complaire en renonçant. J'accuse la vie de ne pas me tendre les bras : c'est bien plus simple. Pourtant qu'ai-je à lui repprocher ? Elle ne m'a pas empêché d'avoir la majorité des choses que j'en attendais, d'y connaitre des bonheurs, du confort ; et ce bien plus que d'autres.
Ne serait-ce au fond pas une nouvelle fois mon manque de courage qui me fait m'effondrer face à la première difficulté, la moindre épreuve, puisque justement, je n'y ai été que très rarement confronté ?

Ce billet part un peu dans tous les sens , mais j'ai envie de cette mise par écrit. Elle me permet de mettre à plat, de dépassionner le débat du fait de la réflexion qu'elle nécessite. Chercher mes mots est aussi chercher mes sentiments, le sens.

* Je n'ai pas trouvé la chanson sur Radioblog, alors, voici les paroles de Sans demander, de Maurane ("Quand l'humain danse").
Sans demander à la vie
Ce qu'elle ne m'offre pas
Je propose au hasard
De faire les premiers pas
Pour te deviner
Parmi les passagers
Pour te retrouver
Parmi les étrangers
Sans demander à la vie
Ce qu'elle ne m'offre pas
Je propose au hasard
De faire les premiers pas

J'ai changé les couleurs
De ma ligne d'horizon
Déménagé mon cœur
De passion à raison
J'ai délogé les peurs
De toutes mes hantises
Exposé mes noirceurs
Au soleil des banquises

Sans demander à la vie
Ce qu'elle ne m'offre pas
Je propose au hasard
De faire les premiers pas
Pour te deviner
Parmi les passagers
Pour te retrouver
Parmi les étrangers
Sans demander à la vie
Ce qu'elle ne m'offre pas
Je propose au hasard
De faire les premiers pas

J'ai recollé les mots
Sans en perdre le sens
Il n'est jamais trop tôt
Pour briser le silence
J'ai franchi les rivières
Sans attendre les ponts
En ouvrant la barrière
J'ai trouvé ma maison.

Sans demander à la vie
Ce qu'elle ne m'offre pas
Je propose au hasard
De faire les premiers pas
Pour te deviner
Parmi les passagers
Pour te retrouver
Parmi les étrangers
Sans demander à la vie
Ce qu'elle ne m'offre pas
Je propose au hasard
De faire les premiers pas.

samedi 6 janvier 2007

Il y a des jours avec ...

Cet après-midi, je me sens comme si l'on m'avait fait une dédicace ...



Ca sent la loose !

vendredi 5 janvier 2007

Ca c'est de la journée !

Une journée bien riche que celle d'hier ! C'est avec C. que j'ai vadrouillé dans Paris avec un programme qui s'est bien enrichi au fur et à mesure de la journée. J'adore !
Homère

Tout a donc commencé avec la visite, à la B.N.F., de l'exposition "Homère, sur les traces d'Ulysse".

Cette expo retrace à travers un parcours thématique l'histoire du célèbre auteur (présumé) de l'Iliade et de l'Odyssée, tout en rapellant les légendes composant ces récits. Pour cela, l'exposition s'appuit sur la présentation d'un certain nombre d'objets : monnaies, vases, statuettes, extraits vidéos et bien sûr, livres.

Le parcours nous rappelle qu'Homère est en réalité une légende. Personne ne sait réellement s'il a réellement existé et s'il est bien l'auteur de ces oeuvres antiques. D'ailleurs, il faut tout d'abord savoir que l'Iliade et l'Odyssée que nous connaissons sont en réalité issus d'une retranscription d'une tardition orale. Homère était un aède, c'est à dire un personnage qui déclamait des poèmes épiques en s'accompagnat à la lyre. La technique consistait donc à broder à partitr d'une trame définie. Cela explique que les philologues aient doutés de son existence puisque les transcriptions écrites n'avaient pas de continuités stylistique.

Cette plongée dans les mythes grecs a été passionnante, d'autant plus que j'ai trouvé cette exposition particulièrement bien présentée : les objets sont biens mis en valeur, il y a de l'espace (il n'y avait pas foule), la lumière est agréable, les commentaires sont intéressants. De plus, la visite est assez rapide, ce qui évite d'être lassé ou saturé. Bref, une exposition dont on sort enrichi.

Du coup, sur notre lancée, il semblait difficile de s'arrêter là. Nous avons donc enchaîné sur une deuxième exposition :

Antonin ARTAUD

La seconde exposition est celle consacrée à Antonin ARTAUD. Cette dernière est plus vaste, à l'image de la complexité et de la variété qu'offre ce personnage. Je dois être franc, je n'avais jamais attendu parlé de cet homme avant que cette exposition soit montée. Il s'agît donc d'une découverte !

Antonin ARTAUD (1896-1946) est un homme extrêmement complexe et particulièrement intéressant. Il s'agît d'un "touche à tout" qui s'est illustré dans l'écriture, dans le cinéma, le théâtre ... Ce qui fait sa particularité est aussi son rapport à la folie. En effet, le garçon a été touché par des troubles psychatriques dès son adolescence. Il a donc passé la majeure partie de sa vie interné dans des établissements dits spécialisés. Mais cela ne l'a pas empêché de mener une vie intellectuelle et sociale riche. Il appartenait bel et bien à son temps, notamment aux mouvements suréalistes et dadaïstes. De plus, il est reconnu pour avoir abordé son état d'une manière qui n'avait jamais été employée.

Là encore, la présentation faite par la B.N.F. est particulièrement stimulante. J'ai bien aimé les citations notées sur les murs et les sols des salles d'exposition. Il est surtout très intéressant de pouvoir lire (lorsque c'est lisible) les cahiers originaux d'Artaud, souvent agrémentés de dessins, de croquis, mais aussi de pouvoir visionner des extraits des films (majoriatirement muets) dans lesquels il a joué.
Ce qui est aussi fascinant chez lui, c'est sa volonté de théoriser les domaines qu'il a abordé, afin de se les approprier, d'en comprendre l'essence.

Morceaux choisis :
" Allons, je serai compris dans dix ans par les gens qui feront aujourd'hui ce que vous faites.
Alors on connaîtra mes geysers,
on verra mes glaces,
on aura appris à dénaturer mes poisons,
on décèlera mes jeux d'âmes.
Alors tous mes cheveux seront coulés dans la chaux ,
toutes mes veines mentales,
alors on percevra mon bestiaire et ma mystique devenue un chapeau.
Alors on verra fumer les jointures des pierres
et d'arborescent bouquets d'yeux mentaux se cristalliseront en glossaires,
alors on verra choir des aérolithes de pierre,
alors on verra des cordes,
alors on comprendra la géométrie sans espace,
et on apprendra ce que c'est que la configuration de l'esprit
et on comprendra comment j'ai perdu l'esprit."


Vous avez dit fou ? ...

Après une petite ballade à pied dans Paris (j'adore) et un petit arrêt pour reprendre des forces, l'envie d'une toile s'est faite sentir.


Les infiltrés

Notre choix c'est porté sur Les infiltrés, le dernier film de Martin SCORSESE.

Billy (Leonardo DI CAPRIO) et Colin (Matt DAMON) sont deux jeunes recrues de la police de Boston. Cependant, ces derniers vont suivre des chemins de carrière bien différents. Ils sont embauchés dans un service qui se donne pour principalbut de faire tomber un parrain régnant sur les bas quartiers de la ville : Franck COSTELLO (Jack NICHOLSON).
Le point commun entre les deux jeunes policiers sont qu'ils sont en réalités infiltrés. Billy auprès de Costello, pour le compte de la police ; Colin l'est dans la police pour le compte de Costello. Dès lors les double-vies de ces deux personnages n'ont de cesse de s'entrecroiser, puisque les deux ont notamment pour mission de démasquer l'autre.

Ce film est plein de rebondissements, comme l'a très justement exprimé C. "on est retourné comme des crêpes toutes les 5 minutes !". Du coup, j'en suis même devenu hyper parano puisque mon cerveau a alors échaffaudé des scénarios les plus invraissemblables possibles pour la fin de ce film. Mais ils étaient faux !
Il s'agît donc d'un bon thriller, parfois violent, mais Scorsese est capable de bien pire. Hormis le scenario, la principale qualité de ce film réside dans le jeu des acteurs, et notamment de Nicholson pour ma part. Ils sont tout simplement prodigieux.
J'ai donc passé un bon moment, ce qui n'était pas gagné d'avance, puisque je ne suis pas très réceptif à ce type de film. Une belle performance !

Voilà donc une bonne journée comme je les aime, pleine de découvertes et de bonnes surprises ! Aujourd'hui sera plus calme.

mercredi 3 janvier 2007

En 2007 : je suis bête !

La double vie de Véronique

Cela fait un petit moment que C. me parle de ce film, qui pour elle, appartient au panthéon cinématographique. Elle m'a donc prêté son DVD collector (oui, Madame !) afin de palier cette lacune. C'est ce que je viens donc de faire en visionnant La double vie de Véronique de Krzysztof KIESLOWSKI. Le film date de 1991, quant à son réalisateur, je ne le connais que de nom et comme celui qui a aussi réalisé la trilogie : Bleu, Blanc, Rouge (que je n'ai pas vue)

Je ne me risquerai pas à résumer ce film, car hormis les quelques mots de la jacquette du DVD, je trouve que toute tentative de narration défleure l'oeuvre. Je me contenterai donc de la recopier : " Véronique vit à Paris, Wéronika à Varsovie. Elles n'ont rien en commun , ne se sont jamais connues et pourtant, elles sont identiques".

Etant donné que les goûts de C. et les miens se rejoignent souvent (enfin, pas sur tout quand même !), je m'attendais à un film génialissime. Et bien comme l'annonce le titre de ce billet : je dois être devenu bête. En effet, je perçois la belle poésie du film, et qui n'est pas celle qui n'a que le nom ou l'apparence : ce film est poétique et beau. J'en ressens également la force émotionnelle, principalement grâce à l'interprétation d'Irène JACOB qui assure le rôle principal (cette prestation lui a valu le Prix d'interprétation féminine à Cannes en 1991).
Malgré cela, je n'ai pas compris ce film ... j'en perçoit le potentiel, mais il ne m'a pas emporté. J'ai l'impression que ma curiosité a été titillée, mais il me reste un goût d'inachevé. Pourtant, il y a beaucoup de choses qui habituellement me parlent, puisque ce film est passionné. La
sublime musique et la voix de Weronika sont peut être les deux éléments qui ont réussi le plus à me faire ressentir quelque chose. Je suis resté à la porte de cette oeuvre, et ça ne me plaît pas. Elle me laisse perplexe. Il doit me manquer une clé pour la comprendre.

Quelqu'un aurait-il un pass, car cela me frustre ? C., il va falloir qu'on cause !

Non mais c'est fini, oui ?

Scandaaaaaaaaaaaaaale !
M. Fox de Coxx se moque de ma banlieue (voir ici). A son tour ! Comme si A. ne l'avait pas suffisament fait.
Ils vont finir par réussir à me complexer ces Parigots.
Ce n'est pas parce qu'on peut réussir à avoir de la boue sur ses chaussures ici, que c'est pour autant le trou du cul du monde ! D'ailleurs, je sais de quoi je parle, j'en viens ! Je peux vous dire que le Loir-et-Cher c'est encore autre chose, mais qu'on y survit tout de même sans bottes (le premier qui chante la chanson s'en prend une !).

Bon, je suis d'accord, ce n'est pas la folle ambiance qui règne dans cette ville qui la rend attirante ! Mais quand on y réfléchit, elle n'est qu'à 15 minutes de RER de la capitale cette ville et les loyers y sont moins élevés. C'est un choix.
Il est certain que ce sont des raisons professionnelles qui m'ont fait attérir ici-bas. Mais au final, ce n'est pas si désagréable que ça, même si je n'espère pas y passer mes lointains vieux jours (faut pas pousser non plus !).

Cependant, blague à part, cet élitisme me surprend toujours quand même. J'entends parfaitement que de vivre à Paris peut être très agréable et passionnant. Mais la vie en proche banlieue permet aussi de profiter des atouts de la ville lumière. Je ne me sens pas différents des Parisiens. Mais apparement, la réciproque ne s'applique pas. Même si je sais que ce billet est le fruit du nawak, je crois que cette distinction est profondément ancrée dans l'esprit de beaucoup. Et moi, les cases et les limites, ça a tendance à me gêner.
Mais vive le second degré et le nawak quand même !

Bon voila, c'était ma minute militante ... mais c'est vrai qu'on s'fait chier ici !
Mais se bouger est un choix ...

Rébellion, quand tu nous tiens !

J'aime pô les résolutions !
Alors en ce début d'année, je vais faire preuve d'une rebel attitude incroyable (oui, je sais, ça fait peur). Et plutôt que de faire la liste des choses que je devrai m'astreindre à faire en 2007, je vais faire celle des choses que je ne ferai pas ! Voici :

- Je ne me résignerai pas (principe d'ordre général)
- Je ne trouverai pas d'excuses pourries pour ne pas aller nager
- Je ne persévèrerai pas dans la "rebel attitude" (car je n'y suis définitivement pas crédible)

Avec ça, j'ai au moins de quoi m'occuper une bonne année.

Sinon, à ceux qui ce sont égarés ici-bas, je souhaite que cette année leur apporte ce qu'ils en attendront (pour ma part, ce s'ra du cul, du cul, du cul !).

Voilà ... ça, c'est fait !

mardi 2 janvier 2007

Un petit silence (je suis certain que vous* étiez tous inquiets) pour cause d'invasion familiale à Paris puis de fêtes de fin d'années. Du coup, la fin de ma première semaine de vacances est passée à fond sans que j'ai eu le temps de faire grand chose pour moi.
Mais bon, la famille est contente d'avoir vu où vivait le fiston, c'est déjà ça !
En revanche, cela s'est traduit par ça :Et oui, qui dit visite à Paris, dit escalade de la Tour Eiffel ... ce qui s'est traduit par 1h30 d'attente dans un froid polaire comme ces gens ci-dessus, avant de pouvoir les narguer de toute notre hauteur.
De même au musée du Louvres où la foule nous a fait "consommer" le musée ... tout ce que j'adore. Nous avons traversé les salles sans prendre le temps de s'attarder sur les oeuvres : un véritable sacrilège à mon goût. Je reconnais cependant que le gigantisme de ce musée pousse à cette attitude, lorsqu'on ne peut le fréquenter régulièrement. Mais bon, les invités étaient satisfaits : c'est l'essentiel. Sinon, cette visite a été l'occasion de faire une surprise et d'aller voir un spectacle dans une salle parisienne.

Les Bodin's

Bienvenue à la capitale est le titre du dernier spectacle que les Bodin's, un duo d'humoristes made in Berry (d'où le pourquoi du choix de ce spectacle), jouent au Palais des Glaces.

Ces derniers nous racontent l'histoire de Maria Bodin et de son fils, Christian, qui se retrouvent sur le plateau de l'émission "Y’a qu’la vérité qui peut pas plaire à tout le monde". En effet, le vieux garçon et sa vieille mère sont fâchés depuis que Christian a décidé de quitter la ferme natale pour suivre son épouse à la capitale. Cependant, ce dernier recherche à renouer avec sa mère au bout de cinq années. Cette situation est le point de départ d'une série de quiproquos égratignant gentiment le mode de vie parisien, mais aussi les provinciaux.

Ce spectacle est amusant. Le duo comique fait preuve d'un réel humour et d'un réel talent. J'y ai retrouvé l'esprit d'un autre duo comique, celui des Vamps.
Bien que ce ne soit pas un humour qui me fasse me tordre de rire j'ai passé un moment agréable et j'ai, je l'avoue, fait plus que sourire à plusieurs reprises.
Même si cela n'est pas necessairement gage de qualité, le spectacle semble malgré tout connaître un succès certain puisqu'il est prolongé jusqu'en mai (il devait s'arrêter en ce début janvier).

Bon, je crois qu'il ne manquait plus que le bateau-mouche et ça ...




et nous étions dans le cliché total ! Ils en voulaient du Paris, ils en ont eu !


* "Vous" regroupant, bien évidemment, les milliers de lecteurs de ces quelques lignes !