vendredi 12 janvier 2007

Une soirée qui fait du bien

Au programme de la soirée hier :


C'est finalement avec C. que je suis allé au centre Pompidou pour aller visiter l'exposition Combines, consacrée à Robert RAUSCHENBERG, avant qu'elle ne ferme ses portes. Nous avons profité de la nocturne du musée pour pouvoir visiter l'exposition dans le calme et sans attendre des heures (voir première tentative ici !). L'ambiance y est alors très différente.

Il s'agît d'un artiste américain aux multiples talents. L'exposition est donc intitulée Combines : il s'agît également du terme inventé par RAUSCHENBERG lui-même, pour décrire ses oeuvres qui sont à mi-chemin entre la peinture et l'installation, qui utilisent les collages, des objets divers ... difficile à décrire. Il est conscidéré par beaucoup comme un successeur du Dadaïsme. En tout cas il est certain que l'abstraction est bien avancée dans ses réalisations ! C'est d'ailleurs ce qui rend son travail assez complexe à saisir. L'émotion est ici privilégiée au sens.

L'exposition propose un bon apperçu des oeuvres de l'artiste. En outre, les conditions qu'offre la nocturne m'ont
aussi permis de bien en profiter. En revanche je critiquerai l'exposition en ce qui concerne les commentaires apportés : ils sont très peu nombreux et n'éclairent pas sur l'artiste ou ses oeuvres. La contextualisation est quasiement absente. Le fil conducteur de la disposition des oeuvres n'est pas expliqué (chronologique, thématique ?*). Cela n'aide donc pas les non-initiés à appréhender l'artiste et les oeuvres. La seule explication réside dans l'une des projections vidéos (une interview de Rauschenberg).
A. m'avait assuré que j'allais adoré en m'affirmant : "je commence à connaître tes goûts". Et bien ... presque raté ! Je ne peu pas dire que j'ai adoré, mais il y a bien quelques oeuvres qui m'ont interpellé et plu. En tout cas, je suis content de m'être confronté à cet artiste et d'avoir élargi ma piètre culture artistique. Merci quand même pour la recommandation cette l'expo. A.

Du coup, cette découverte nous a mis en appétit et nous sommes allé nous délecter d'un bon tajine au Comptoir ... une adresse que je recommande.

* Après lecture de la brochure de l'exposition, le parcours est chronologique : 1954-1961. Pourquoi ces limites ? Va savoir ...

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