jeudi 31 mai 2007

Il manque un truc

Après lui

Petite pause hebdomadaire hier soir en compagnie de C. et A. Nous en avons profité pour aller au cinéma, chose que je n'avais pas fait depuis quelques temps. Notre choix s'est proté sur Après lui de Gaël MOREL.

Ce film nous propose l'histoire de Camille (Catherine DENEUVE) qui va perdre pied suite au décès de son fils. En effet, suite au
fatal accident de voiture qui lui enlève son fils , cette mère meurtrie va alors tenter de survivre en cherchant à comprendre, à trouver, à accepter. Elle cherche notamment ses réponses à travers un jeune homme, Franck (Thomas DUMERCHEZ), ami de son fils et responsable de l'accident.

Mon avis sur ce film est assez mitigé. En effet, Catherine DENEUVE y campe une femme bléssée troublante dans sa souffrance. Certaines scènes sont poignantes de vérité. En revanche d'autres, comme la scène de l'annonce du décès, sont beaucoup moins crédibles.
Cet avis a d'ailleurs été partagé par mes compères. J'attendais aussi plus d'exploitation d'un casting pourtant intéressant (notamment d'Elodie BOUCHEZ qui, hormis pour une scène, fait de la figuration). J'avoue qu'à la vue du sujet, je m'attendais à être plus ému que cela. Mais cela permet aussi de se dire qu'il y a mille manières de vivre un deuil, de réagir face aux épreuves. Le film reste malgré cela, agréable à regarder.

mardi 29 mai 2007

Weekend bordelais


Tout a commencé sous un orage d'enfer, déclenchant un bordel sans nom pour mes congénaires et moi-même qui avions décidé de voyager par les airs.

Mais finalement, c'est avec une grosse heure de retard et quelques secouage en plein air que mon vol a atterri à l'aéroport de Bordeaux-Mérignac. Certains passagers d'autres vols ont donc attendu bien davantage que moi (y compris ceux dont le vol était prévu avant le mien et qui a finalement décollé après !!!). Bref, après ce court vol légèrement mouvementé, j'ai eu la surprise d'être accueilli par un comité d'accueil avec panneaux à mon prénom et tout ... Ca m'a vraiment touché, au point que j'en ai oublié mes bagages !!! En effet, je me suis immédiatement dirigé vers eux afin de les saluer, sans regarder les panneaux autour de moi. S'en sont suivis les traditionnelles embrassades, jusqu'à ce que l'on me demande : "Mais tu n'as pas de bagages ?" ... et là, c'est le drame ! J'exagère, puisqu'il ne m'a fallut que légèrement feinter pour récupérer mes affaires. Cela nous a tout de même vallu une bonne crise de rire et un petit rougissement en ce qui me concerne.

La soirée de retrouvaille s'est ensuite déroulée sous un orage battant son plein à Bordeaux également mais dont le bruit était masqué par celui de nos éclats de rire, puisque quelques verres ont développé notre potentiel de délires en tout genres ! Le lendemain a permis à tout le monde de se remettre de la semaine et de la soirée (un peu arosée) par une grasse matinée. Celle-ci fût suivi d'un copieux petit déj. entre amis et d'une longue ballade/faisage de magasin bordelais, sous une pluie intermittente et un froid relativement important pour un mois de mai. Malgré tout, Bordeaux est une ville qui me plaît beaucoup. D'ailleurs, mes amis aussi puisque C. et L. viennent d'y acheter une maison (mais qu'ont-ils tous a acheter en cemoment ?) ... déménagement en prévision pour juillet !

Deuxième soirée passée entre amis avec un bon repas et une soirée plus sobre que la veille mais agrémentée de jeux bien amusant.

Le dimanche a lui aussi été tout aussi maussade (pour ce qui est de la météo), mais ne nous a pas empéché d'aller voir l'océan. Le contraire eut été inimaginable ! Grand bien nous a pris puisque que le fort vent (au moins beaufort 5 ... private joke) nous a laissé entrevoir le soleil. Les shorts, tee-shirt et maillots de bain sont tout de même restés dans la valise.


Suite à cette ballade littorale, une petite gauffre au Cap-Ferret s'imposait. C'est bien connu : l'air du large ouvre l'appétit.

Puis la dernière journée s'est annoncée. Une ballade plus courte en ville pour cause d'averses, la préparation d'un colis surprise pour les abstents australiens et l'heure du départ s'est annoncée pour les premiers. En ce qui me concerne, j'ai été le dernier à partir ayant choisi la voies des airs.

Ce weekend a été vraiment génial (si l'on omet la météo catastrophique !). Qu'il est bon de se rassembler ses amis. Cette petite bande dans laquelle je me sens si bien et dont chacun connaît l'autre, même si certaines choses nous échappe. On se comprend et c'est l'essentiel. C. et L. nous ont accueilli royalement. Encore merci à eux et à très vite les amis

mercredi 23 mai 2007

Aux armes citoyennes

Lorsque j'entends certaines informations, je ne peux m'empêcher de penser qu'il reste encore beaucoup à faire pour atteindre une prétendue parité en France.

Ce matin (la France se lève tôt désormais !), j'ai entendu sur deux stations de radio différentes des informations qui ont mis en évidence ce constat.

La première de ces informations est que deux journalistes de France télévision vont désormais être privées d'antenne en raison de l'activité ministérielle de leurs époux. Ainsi, Mmes Christine OCKRENT (épouse KOUCHNER) et Beatrice SCHONBERG (épouse BORLOO) vont prochainement être relevées de leur fonction de présentatrice sur les chaînes publiques. On estime donc que ces deux dames, pourtant émérites (du moins pour l'une d'entre-elles), ont une conscience professionnelle et déontologique qui ne peut résister face à la pression de leurs maris. J'avoue que je trouve cette présomption incroyable, et je doute qu'un équivalent serait immaginable si l'époux d'une des Ministres de la République (et quelles femmes !!!) occupait un poste dans les médias.
J'avoue que pour ce qui est de Mme OCKRENT, je suis très étonné qu'elle accepte cette mesure d'autant plus qu'elle s'affichait comme "étrangère aux activités de son époux" il y a quelques jours. De plus, cette femme a tout de même écrit un ouvrage au titre laissant deviner sa position quant à la défense des droits des femmes : Le livre noir de la condition des femmes. Cependant, ce qui peut faire minorer ma vindicte est que l'émission qu'elle présentait était clairement politique. Mais tout de même ...
Pour ce qui est de Mme SCHONBERG, j'avoue que son poste de présentatrice et donc la prise de position suite à une éventuelle manipulation me fait doucement rigoler. En effet, les journaux télévisés de 13h ou de 20h, n'ont pas des lignes éditoriales qui recherchent a déclencher des scandales. Je doute qu'on puisse les placer dans la presse d'investigation. De plus, cette femme n'occupe qu'un poste de présentatrice. Cela signifie donc qu'un réel risque impliquerait qu'elle manipule tous les journalistes de la rédaction et le rédacteur en chef du journal ... bien improbable.

Cette prise de conscience me paraît donc bien ironique lorsque quelques minutes après, j'entends que Laurent SOLLY, directeur-adjoint de la campagne de Nicolas SARKOZY, vient d'être nommé à la tête de TF1.

Y'a encore du boulot !!!

mardi 22 mai 2007

...

Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !
... Euh ... non, rien.


Et vous ?

dimanche 20 mai 2007

Flagrant délit de contradictions

"Etre pris entre deux feux" est une expression qui se décline en moi ces derniers temps.

Tout d'abord car les situations que je rencontre mettent en opposition mon discours et mes actes. Je prône à qui veut bien l'entendre que je suis persuadé des vertues de l'abandon en amour. Dans le même temps, je contrôle plus que jamais la moindre de mes émotions en menant plus ou moins la danse de mes relations humaines, sans pour autant chercher à devenir un calculateur.

Je suis également sous le feu de l'ex qui manifeste des envies de retour de flamme, sans pour autant proposer une alternative à ce qui nous a séparé. Les plans ne me font pas envie, alors les vivre avec une personne pour laquelle j'ai ressenti des sentiments que je me suis évertué à emmurer pendant trop longtemps ... no way.
Face à ce renoncement se placent des personnes qui manifestent un intérêt, ô combien flatteur, mais auquelles je ne cède pas non plus. L'abandon nécessite chez moi un temps qui semblera peut être interminable à certains. Je ne peux que comprendre leurs raisonnements puisque ce temps n'est en aucun cas la promesse d'une quelconque réussite dans un avenir proche ou lointain (il paraît que les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent). J'entends parfaitement ce que ma prétention peut engendrer. Ma seule réponse est que je fais les choses et vis mes relations (quelles qu'elles soient) pleinement, mais la condition sinequanone est que je me refuse à tout sentiment de contrainte dans ce domaine. Les sentiments évoluent comme ils le doivent et leur direction s'impose à moi. Il peut en naître de la frustration, de la lassitude, des doutes ... mais en aucun cas je ne cherche à en influencer, plus qu'annoncé au départ, le cours de leur évolution.

Ce soir je me retranche derrière les murs solides qui m'entourent en attendant que la tempête passe pour me permettre d'y voir plus clair. J'ai conscience qu'il s'agît ici d'une facilité qui me répugne habituellement ... mais en ce moment, elle domine et je la laisse faire.

samedi 19 mai 2007

Et vive la campagne !

Bon, je dois avouer que je ralotais un peu à l'idée de rentrer encore ce weekend dans ma région d'origine. Tout d'abord parce que les élections m'ont fait y revenir à deux semaines d'intervalle, il y a très peu de temps (oui, je sais, j'avais qu'à me bouger et m'inscrire sur mon lieu de résidence !). Ensuite, si je suis redescendu ce weekend, c'est aussi afin d'aider des amis à déménager. A. a même utilisé le chantage affectif pour que je sois là.

La décision fût donc prise en début de semaine, et me voici donc de retour. Cependant, il semble que le démanagement soit en réalité déjà terminé ... grrrrr !!!

Mais bon, c'est une belle surprise qui m'attendait lorsque je suis arrivé : le jardin de la maison parentale a tenu toutes ses promesses printanières :
Hummm ... trop bon. Il y en a même largement assez pour que j'en ramène chez moi et en profiter toute la semaine !
Sinon, je suis accessoirement content de retrouver mes amis quand même.

jeudi 17 mai 2007

Réflexion du jour

Quoi de mieux que de parler d'amour et d'espoir (et accessoirement de coupe de cheveux) pendant que deux serveurs se foutent sur la tronche ?

mardi 15 mai 2007

Le tourbillon de la vie

Quel changement de rythme en trois semaines !

J'ai, ce soir, le sentiment qu'il est facile de perdre pied dans ce tourbillon d'énergie et de rencontres que je traverse. Cependant, j'espère savoir qui je suis et celui que je souhaite être. J'ai les deux pieds sur terre et souhaite les garder. Il est très facile dans la situation plaisante que je rencontre de se laisser griser et le risque de s'égarer est présent. Même si je pense le maîtriser jusqu'ici.

Ce billet n'est pas une déclaration d'hostilités aux nouvelles personnes que je rencontre. Bien au contraire, je souhaite connaître davantage de chacun d'eux. Mais j'avoue aussi que c'est l'une des premières fois où les rencontres sont si nombreuses et rapides. Habituellement, elles se font plus graduellement et dans un "volume" moins important. Je me donne le temps, les choses s'enchaînent naturellement et les affinités naissent.

Je ne souhaite pas procéder différemment pour toutes ces personnes. Je ne veux pas que la consommation intervienne dans mes relations humaines. Il faut que je prenne le temps de gérer tout cela, même si des affinités se devinent déjà et que je ne souhaite pas freiner ce rythme. Loin de là. Je veux juste y être attentif. Je crois qu'il est facile de passer à côté de personnes intéressantes en ne consacrant pas le temps nécessaire à les rencontrer réellement. Et ça, je m'y refuse.

J'espère donc que je ne vais pas perdre pied, même s'il est aussi important que je veille à ne pas vouloir tout contrôler. Je dois laisser la place à la surprise sans pour autant lâcher toutes les amarres.

De plus, j'ai toujours envie de laisser une place aux personnes qui me sont primordiales. Elles font partie de moi et je n'ai pas envie de les laisser sur le bas-côté de la route. J'avance ; je ne souhaite pas pour autant ralentir ; mais je veux aussi les emporter auprès de moi.

En relisant ce billet, je me dis également que ma réflexion est terriblement présomptueuse et probablement trop précoce. J'espère seulement qu'elle ne sera pas mal comprise ou interprétée.

Allez, je vais réussir à trouver un juste équilibre ... la vie n'est faite que de ce genre de défis. Je suis bien décidé à les relever et surtout à les atteindre.

Yahaaa !!! (cri du Cow-boy)

dimanche 13 mai 2007

Un samedi très bloggesque


Mon samedi a commencé par la visite de l'exposition consacrée au Praxitèle au Musée du Louvre, en compagnie de C. et d'A.

Cette exposition retrace le parcours et l'influence du sculpteur mythique grec, dont les oeuvres qui nous parviennent sont quazi-exclusivement des copies réalisées postérieurement. En effet, hormis une oeuvre originale supposée, le reste de l'exposition propose des copies inspirées ou réalisées à partir de sources littéraires et archélolgiques traitant des oeuvres originales.

Il est donc très intéressant de se plonger dans cet univers et de voir comment il a été exploité par ses élèves ou d'autres artistes bien plus lointains. Le cheminement historique est aussi passionnant et permet de comprendre à quel point il est compliqué de retracer l'oeuvre du sculpteur.

La journée a été ensuite marquée par la rencontre d'une série de bloggueurs puisqu'en sortant de l'expo nous avons tout d'abord croisé Dfromparis dont j'ai alors fait la connaisance. Puis après un resto en l'agréable compagnie d'Adam, B., La Fée et Ditom, nous nous sommes dirigés vers la soirée Eden aux Bains. Une grande première pour moi, qui s'est faite sans réelle appréhension puisque mon chaperon veillait au grain. Nous y avons retrouvé tout une bande d'autres bloggueurs, ce qui m'a permis de mettre des visages sur des pseudonymes déjà connus (trop nombreux pour être tous cités ... désolé !).

J'y ai passé un moment très agréable, même si je pense être passé pour un garçon bien réservé (c'est un euphémisme) au yeux de certains. Il est évident que je ne suis pas un grand démonstratif et qu'il m'a fallu un laps de temps pour appréhender l'ambiance du lieu et les personnes. Cependant, cette réserve toute relative n'est pas vécue, pour ma part, comme quelque chose de pénalisant ou minorant mon plaisir. Qu'on se le dise ...

Retour à la maison au petit matin pour un dimanche reposant et appaisé, la tête enrichie de ces rencontres.

samedi 12 mai 2007

Le cameur à la feuille rose


A l'instar du Coxxien H. de Crayencour, je crois avoir une petite idée quant à l'identité de l'auteur de ces mystérieux mots.

Je penche pour un habitué des cam capture sur les sites référencés par le coxxien Holmes ! Mais l'enquête continue ...

Il suffit tout de même de pas grand chose pour intriguer un bloggeur.

vendredi 11 mai 2007

Une histoire touchante

Irina Palm

Depuis le temps que je l'attendais, Irina Palm de Sam GARBARSKI est enfin sorti . Je suis donc allé voir ce film avec une équipe de "fachés de la montre et de l'agenda" (ils se reconnaîtront).

Le réalisateur nous propose l'histoire de Maggie, incarnée par Marianne FAITHFULL, dont le
petit fils est atteinds d'une maladie grave. Après des mois de luttes qui ont mis sur la paille les parents de l'enfant et sa grand-mère, un dernier espoir réside dans un nouveau traitement dispensé en Australie. Cependant, endetté jusqu'au cou, la famille n'a plus les moyens de payer le voyage. Dès lors, Maggie, après avoir accuser le coup, va tenter le tout pour le tout et rechercher un emploi rémunérateur. En vain, puisque cette dernière est une quinquagénaire inexpérimentée que le monde du travail se plaît à ignorer. Desespérée, elle va dès lors se présenter dans un club de strip-tease pour un poste d'hotesse, dont elle ignore la réelle fonction. Puis, acculée par le sort de son petit fils et résignée à renoncer à ses principes, elle va finalement accepter l'offre et devenir Irina Palm, la meilleure main droite de Londres.

Le synopsis de ce film pourrait faire craindre le misérabilisme, mais la performance remarquable des acteurs et la pudeur de la caméra font que l'on évite cet écueil. L'histoire nous est livrée avec la détresse des personnages mais également toute leur dignité et leur sensibilité. Il s'agît d'un portrait sensible d'une femme prête à sacrifier son honneur pour sauver la vie de son petit fils. J'ai particulièrement été touché par le fait que Maggie ne cherche en aucun cas à se valoriser de cette action : elle se contente d'agir dans l'ombre sans se soucier du "qu'en dira t-on ?", puisque son honneur, elle le sait sauf et n'éprouve pas la nécessité d'en apporter la preuve au plus grand nombre. De la perte d'un honneur souvent vaniteux, le personnage trouve une dignité bien plus valorisante à mes yeux. Ce film est une belle réussite dans la lignée des films réalistes anglais, dont j'ai retrouvé l'ambiance avec plaisir.

jeudi 10 mai 2007

Plutôt mitigé

Inventaire

Cela fait bien longtemps que je me devais d'écouter Inventaire, le nouvel album, tant attendu de Christophe WILLEM.

C'est donc désormais chose faite. Et bien je dois avouer que contrairement aux nombreuses éloges déjà lus ou entendues, je reste un peu sur ma faim. En effet, je trouve que certaines chansons sont très bien écrites.

Mention particulière en ce qui me concerne à Jacques à dit. Le reste s'écoute agréablement mais me déçois un peu sur deux points. Le premier est que je trouve les orchestrations bien trop complexes. Pour avoir entendu quelques titres lors de la promo, simplement joués au piano, j'avoue que l'émotion y était bien plus grande et pure. Le don du garçon est donc à mon avis dilué autour d'une soupe bien superficiellle. Le deuxième point de critique, qui est moins flagrant, est le fait que je trouve que la tonalité de certaines chanson (Double jeu) est trop haute. Sa voix me touche davantage lorsqu'elle est un peu plus basse. Mais bon, je reconnais que je pinaille, mais j'attendais vraiment beaucoup du personnage.

J'imagine que ce petit défaut sera surement gommé lors des prestations "live". D'ailleurs, l'idée m'est venue que le garçon pourrait bien avoir en charge les premières parties de Zazie lors de sa tournée à venir. Enfin, je crois que j'aimerai bien !

mercredi 9 mai 2007

Livraison 24/24

C'est à la lumière de mes dernières rencontres que je m'apperçois d'un changement.

Depuis très longtemps, je me protège des autres et ne parle que peu de moi. Cela se fait automatiquement. C'est de l'ordre du réflexe. Non pas que j'ai une confiance mesurée en les personnes qui me cotoie, mais je ne leur laisse que peu de prise en leur dissimulant les maux permettant de me lire. Je batis des murailles autour de moi, laissant les autres à l'extérieur.

Mais il semble que ce trait de caractère tend à s'effacer. Les confidences sur la personne que je suis se veulent désormais plus nombreuses, plus faciles. Tout cela vient bien évidemment du fait que je prends en âge et que j'ai découvert qu'il n'y a pas nécessairement de danger à s'exposer aux autres. Bien au contraire : on a tout à y gagner. Je connais mieux mes limites, mes faiblesses et je les assume.

J'avoue que je ressens une certaine fierté face à cette évolution. J'ai réussi a dominer l'une de mes principales peurs : je m'expose sans réfléchir aux conséquences, je ne maîtrise plus mon image ou ce que les autres peuvent penser de moi. Je me livre sans ressentir un vertige ou en le regrettant après coup. Lorsque je me sens en confiance, je laisse mes traits de caractère se dessiner. Les confidences se font comme une évidence. Sans avoir à les forcer ou les provoquer.

Bien évidemment, je ne suis pas à l'abri d'une erreur de jugement. Mais je ne la redoute pas. Si je suis attaqué sur ces faiblesses
(j'en doute bien évidemment quant à ceux qui recueillent mes dernières confidences), je les assumerais. J'aime cette idée d'un certain abandon et ce, quel que soit le type de relation que je noue. Cependant, en y réfléchissant un peu, le fait que j'accepte celui que je suis est toujours une forme de contrôle de la situation. Quelles qu'en soit les conséquences, je sais que j'aurai la force de les traverser. Je ne risque rien hormis d'être destabilisé. Il ne s'agît donc pas d'un réel changement, mais d'une évolution. Mais elle me plaît. Car elle me prouve que j'avance dans cette vie qui est la mienne, et ce, malgré les peurs et les félures.

dimanche 6 mai 2007

Wait and see

A voté.

Allez, on y croit encore !!!

mercredi 2 mai 2007

Et vive les jours fériés !

A casa nostra

Après un après-midi fort agréable sous le soleil de ce jour férié, et puisqu'Irnina PALM ne sortira que dans une semaine (private joke) c'est A casa nostra de Francesca COMENCINI qui a donc occupé ma fin de journée et celle de C. et A., mes deux camarades du jour.

En revanche, l'exercice habituel du résumé de film se révèle être ici particulièrement ardu. J'irai donc au plus simple : la réalisatrice nous propose une galerie de portraits de Milanais dont les destins vont être boulversés et être ammenés à s'entrecroiser. Mais ces personnages sont nombreux et ont chacun leur moment de gloire dans le film, à tel point que je ne saurai réellement définir les premiers rôles des seconds. Hormis Valeria GOLINO, qui crève littéralement l'écran mais qui, lorsque j'y repense, vient vite être concurencée par d'autres acteurs du film.

En dépit d'une histoire difficile à raconter, le film m'a réellement plu. Les personnages, bien que nombreux, sont tous malmenés par la vie. Ils nous apparaissent donc tour à tour dans leur fragilité ou leur cruelle froideur. Les portraits sont donc très touchants et soulignent la pluralité des manières d'aborder la vie.
J'écrivais plus haut que je n'arrivais que dificilement à déterminer les seconds rôles. Il y en a pourtant un flagrant : celui tenu par Milan elle-même. Cepedannt, d'après ce qu'en disait A., la ville n'y est pas mise en valeur et l'on ne retrouve pas la vie qui y bat en réalité. Il est vrai que le décor n'y est globalement que très peu flatteur, mais cela renforce l'idée qu'a probablement voulu exprimer la réalisatrice avec ce film chorale : l'existence humaine avant tout.

Sinon, on mange toujours aussi bien à la Bergamote !