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C'est à la lumière de mes dernières rencontres que je m'apperçois d'un changement.
Depuis très longtemps, je me protège des autres et ne parle que peu de moi. Cela se fait automatiquement. C'est de l'ordre du réflexe. Non pas que j'ai une confiance mesurée en les personnes qui me cotoie, mais je ne leur laisse que peu de prise en leur dissimulant les maux permettant de me lire. Je batis des murailles autour de moi, laissant les autres à l'extérieur.
Mais il semble que ce trait de caractère tend à s'effacer. Les confidences sur la personne que je suis se veulent désormais plus nombreuses, plus faciles. Tout cela vient bien évidemment du fait que je prends en âge et que j'ai découvert qu'il n'y a pas nécessairement de danger à s'exposer aux autres. Bien au contraire : on a tout à y gagner. Je connais mieux mes limites, mes faiblesses et je les assume.
J'avoue que je ressens une certaine fierté face à cette évolution. J'ai réussi a dominer l'une de mes principales peurs : je m'expose sans réfléchir aux conséquences, je ne maîtrise plus mon image ou ce que les autres peuvent penser de moi. Je me livre sans ressentir un vertige ou en le regrettant après coup. Lorsque je me sens en confiance, je laisse mes traits de caractère se dessiner. Les confidences se font comme une évidence. Sans avoir à les forcer ou les provoquer.
Bien évidemment, je ne suis pas à l'abri d'une erreur de jugement. Mais je ne la redoute pas. Si je suis attaqué sur ces faiblesses (j'en doute bien évidemment quant à ceux qui recueillent mes dernières confidences), je les assumerais. J'aime cette idée d'un certain abandon et ce, quel que soit le type de relation que je noue. Cependant, en y réfléchissant un peu, le fait que j'accepte celui que je suis est toujours une forme de contrôle de la situation. Quelles qu'en soit les conséquences, je sais que j'aurai la force de les traverser. Je ne risque rien hormis d'être destabilisé. Il ne s'agît donc pas d'un réel changement, mais d'une évolution. Mais elle me plaît. Car elle me prouve que j'avance dans cette vie qui est la mienne, et ce, malgré les peurs et les félures.
Depuis très longtemps, je me protège des autres et ne parle que peu de moi. Cela se fait automatiquement. C'est de l'ordre du réflexe. Non pas que j'ai une confiance mesurée en les personnes qui me cotoie, mais je ne leur laisse que peu de prise en leur dissimulant les maux permettant de me lire. Je batis des murailles autour de moi, laissant les autres à l'extérieur.
Mais il semble que ce trait de caractère tend à s'effacer. Les confidences sur la personne que je suis se veulent désormais plus nombreuses, plus faciles. Tout cela vient bien évidemment du fait que je prends en âge et que j'ai découvert qu'il n'y a pas nécessairement de danger à s'exposer aux autres. Bien au contraire : on a tout à y gagner. Je connais mieux mes limites, mes faiblesses et je les assume.
J'avoue que je ressens une certaine fierté face à cette évolution. J'ai réussi a dominer l'une de mes principales peurs : je m'expose sans réfléchir aux conséquences, je ne maîtrise plus mon image ou ce que les autres peuvent penser de moi. Je me livre sans ressentir un vertige ou en le regrettant après coup. Lorsque je me sens en confiance, je laisse mes traits de caractère se dessiner. Les confidences se font comme une évidence. Sans avoir à les forcer ou les provoquer.
Bien évidemment, je ne suis pas à l'abri d'une erreur de jugement. Mais je ne la redoute pas. Si je suis attaqué sur ces faiblesses (j'en doute bien évidemment quant à ceux qui recueillent mes dernières confidences), je les assumerais. J'aime cette idée d'un certain abandon et ce, quel que soit le type de relation que je noue. Cependant, en y réfléchissant un peu, le fait que j'accepte celui que je suis est toujours une forme de contrôle de la situation. Quelles qu'en soit les conséquences, je sais que j'aurai la force de les traverser. Je ne risque rien hormis d'être destabilisé. Il ne s'agît donc pas d'un réel changement, mais d'une évolution. Mais elle me plaît. Car elle me prouve que j'avance dans cette vie qui est la mienne, et ce, malgré les peurs et les félures.
13 commentaires:
j'en suis au même point... plus de gêne... plus de confiance en moi, mais surtout dans les autres... la communication fait du bien! tu ne te dévoiles pas à n'importe qui j'imagine de toute façon...
plus jeune je me confiaas a ceux que je croyais etre des amis, mais au bout du compte il me retrouner cela contre moi!
aujourd'hui je co,ntinu a me confier, mais plus a n'importe qui, je me demande si la derniere personne a qui je me suis confier n'est aps la meme que toi...
Mais oui, lâchez-vous un peu....
Oui à votre tour un peu :-)
il arrive un moment ou il faut lacher prise.le controle a du bon a un instant de sa vie lorsque tout va mal...puis c'est comme une renaissance, un renouveau.Parler de soi c'est aussi exorcisez ses restes de vieux démons mal digéré.
Ne t'enferme pas dans ta tour...baisse ta garde et laisse toi vivre.
Et je suis persuadé que ceux a qui tu te livres receuillent tes confidences sans jugement ni mauvaises intentions.Avec l'envie de mieux te comprendre.
Evolution connue, ou je me reconnais. S'ouvrir et s'exposer est la condition sine qua non pour avoir des relations vraies et profondes. Après il est bien aussi de ne pas s'etaler sur le premier venu ;)
- Lio : Tu imagines bien !
- 6l20 : C'est une probabilité assez forte.
- Dfromparis : On se vouvoie ?
- Creaminal : Mais je me lâche. Pas necesairement ici, mais je le fais. Cependant, ma nature reste ce qu'elle est. Elle évolue seulement.
On se vouvoie aussi ? (Ca devient une mode !)
- Adam : Question de caractère et de personne. Mais je garde le conseil dans un coin de ma tête, et même plus puisque je l'applique. Je ne prête nullement ces intentions à ceux qui recueillent mes confidences.
;-)
- Eltan : J'en suis convaincu !
> Celui qu'i(l): on se vouvouie si tu veux. Je disais vous rapport à ta note et au commentaire de 6L20 plus haut (=vous). Néanmoins, il m'arrive de vouvoyer certaines personnes et j'avoue que, dans certain cas, je trouve cela très... "excitant" ;-)
Dfromparis : Le "l" est en effet important. Adam ne me l'avait pas dit !
Quant au "nous", j'avais bien compris, c'est seulement que cela m'a amusé. Mais d'un autre côté, si tu trouves cela "excitant" ...
L'humour par écrit c'est toujours très compliqué......... ;-)
mon vous c'était plus pour une génération qui est parfois trop convenue, trop engluée dans ses codes... Non, parce que nous deux, on se tutoie tout ce que tu veux :-)
Dfromparis : Il s'agît d'un privilège réservé aux écrivains.
Creaminal : Je ne me prononcerais pas pour ma génération, mais pour ma part, je ne me sens pas vraiment englué, ou alors, je ne le vis pas mal.
A bientôt ma poule ;-)
B. en mode "après la bataille":
J'ai aussi commencé cette phase depuis la fin de l'année dernière [et ce n'était pas une bonne résolution].
Mon blog en est un aspect, c'est tellement plus facile à ecrire qu'à dire.
Et quand c'est dit, qui que soit le confident, c'est incroyable le bien que celà peut faire.
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