lundi 26 février 2007

Le long de la Loire


La nostalgie est le sentiment qui se dégage de mon retour sur mes terres natales des derniers jours. Notamment lors du retour en voiture. Je suis passé au long de cette Loire qui m'a vu naître et vivre mes moments les plus forts (tant en bien qu'en mal). Ce fleuve sauvage et tumultueux (en vie quoi !) est tellement différent de cette Seine si canalisée et calme qui borde aujourd'hui mes jours. Je n'irai pas plus loin dans la comparaison.

N'étant pas particulièrement pressé de retrouver la région parisienne, j'en ai donc profité pour faire des détours par les endroits où j'ai vécu quelques temps : mes anciennes adresses. Je suis repassé sous ces fenêtres qui se sont tour à tour ouvertes puis fermées sous mon impulsion. Me rappellant alors les élans, les espoirs, les désillusions que ces différentes étapes ont pu signifier dans ma vie. Que de chemin parcouru en un temps plutôt limité. Je suis bien loin de là où j'aurai espéré être à ces époques. Loin géographiquement, mais aussi personnellement. Cependant, je n'ai pas non plus de regret, et je ne suis pas non plus triste de cette arrivée. Elle est différente certes, mais loin d'être totalement désespérante (que d'efforts pour remettre le pied à l'étrier !). Je suis simplement nostalgique en repensant à tous ces moments de bonheur mais aussi de tristesse abrités par ces murs. Le chemin continue de se tracer.

Une seule question s'impose dans ma tête à mesure que je m'éloigne de la Loire : est-ce que je négocie les virages comme il le faudrait ? Ou plutôt conformément à mes attentes ? Je n'ai pas de réponse ... et puis je suis arrivé. Je me gare.

vendredi 23 février 2007

Un bel exercice

La Môme

Comme annoncé (arf ... le teasing à deux Euros !), j'ai traversé tout Paris pour aller voir La Môme d'Olivier DAHAN avec A. et C.

Le film retrace donc la vie tumultueuse de la célèbre chanteuse française. Connue certes pour sa voix unique et sa gouaille parisienne, elle l'est aussi pour avoir vécu une vie hors du commun, marquée par les tragédies. Après une enfance difficile à Belleville, la petite Edith s'est ensuite découvert un talent qu'elle exploite dans la rue afin de vivre. Jusqu'au jour où elle est repérée par le tenancier d'un cabaret, qui lui fera démarer sa carrière.

L'interprétation de Marion COTILLARD est vraiment impressionnante. Elle fait revivre Edith PIAF, ses douleurs, sa force, ses frasques et ses faiblesses. La performance est réelement remarquable. On imagine que le travail a du être colossal et les heures de visionnage d'originaux nombreuses. Les attitudes correspondent aux images que j'ai dans la tête lorsqu'on me parle de PIAF. J'ai beaucoup retenu l'attention apportée aux mains, même malades de la chanteuse.
Le film fait aussi appel à de très nombreux seconds rôles tenus par une pléiade d'acteurs reconnus : Gérard DEPARDIEU, Clotilde COURAU, Pascal GREGGORY, Sylvie TESTUD, Jean-Paul ROUVE, Emmanuelle SEIGNER, ...
La scène qui m'a le plus marqué est celle où PIAF apprend la mort de Marcel CERDAN (au passage incarné par un acteur au charme fou !).
En revanche, j'ai un énorme bémol a apporter au film : sa construction. Le réalisateur a fait le choix de nous proposer un récit qui n'est pas chronologique. Il prend l'histoire par les deux bouts et fini par nous perdre dans les dates, notamment lorsque les deux bouts finissent par se rejoindre. En dépit des incrustations des dates et de certains petits commentaires dont on se serait bien passés, il faut faire un réel effort pour reconstruire l'enchainement des évènements de la vie de PIAF. Ce choix peut parfois se montrer intéressant, mais là, ça ne fonctionne pas, où cela n'a pas été correctement fait. Vraiment dommage. Autre critique aussi, le passage où l'on apprend qu'Edith PIAF avait eu une fille, morte d'une méningite foudroyante. Cet élément est ajouté à la va-vite, à la fin du film. Un effet de surpise douteux puisque cela a du marquer l'artiste de manière bien plus importante, et ne méritait pas cette anecdote révélée sur le lit de mort de la chanteuse.
Au final, il s'agît donc d'un bon divertissement mais qui laisse un goût d'inachevé et donne une envie de se replonger dans une biographie afin de remettre un peu d'ordre. Cela donne aussi envie de revoir des extraits filmés des prestations d'Edith PIAF.
Assister à l'Olympia au dernier concert d'une artiste qui a vécu pour l'amour et la scène, a du être un moment inouï.

jeudi 22 février 2007

J'adore !

J'ai trouvé ce petit film chez Les Tamaris, et ça m'a tellement plu que je l'ai recopié ici (merci !). Histoire de partager.
En revanche, j'avoue que je n'ai pas lu son avis sur le film La Môme, car j'y vais ce soir. To be continued ...



samedi 17 février 2007

Marcher, oui, mais dans quelle direction ?


J'ai pris une bien curieuse habitude ces derniers temps. Plutôt que de retrouver directement les personnes avec qui j'ai rendez-vous, ou lorsque j'ai à faire à Paris, et que le temps ne m'est pas compté ; je traverse le Marais à pied. Je me suis de nouveau livré à cette démarche cet après-midi. Mais pourquoi faire cela ?

Certes, la marche à pied est une activité saine et il est tout aussi agréable de déambuler dans les rues de Paris. La réponse que je peux apporter à cette question est double. La première idée est que ce quartier est souvent animé : tout ce monde me fait me sentir en vie, ou plutôt comme rattaché à l'humanité. Je suis là, comme ceux qui y font des courses, qui vont rejoindre des amis, leurs amants, ... Bref, je partage ce moment avec tout ceux qui y sont au même instant, pris dans nos individualités, nos vies, mais ensemble. Je suis une part de ce monde qui vit et s'agite autour de moi.
Mais je crois qu'au fond, mes attentes vont aussi bien au-delà. Je traverse les rues de ce quartier, je piétine ces trottoirs emplis d'espoir. M'arrêter sur un regard, déclencher une envie, n'importe quoi, mais qu'il se passe quelque chose.


Mais comment ne pas être déçu avec de telles attentes ? Combien de personnes entament une conversation simplement en se croisant dans la rue ? Il est inutile de répondre à ces question tant les réponses sont évidentes. Oui, je croise certains regards qui se posent sur moi, ou qui répondent aux miens. Mais au final, l'envie de la communication n'est pas suscitée. Alors pourquoi m'entêter, si ce n'est pour continuer à me miner.

Mais en y réflechissant, ne serait-ce pas pire de renoncer à cet espoir ? Parfois j'avoue souhaiter l'anesthésie de cette partie de moi qui attend. Certes,
cette sensibilité (appelons là comme ça) fait partie de celui que je suis, mais elle me rend aussi la vie difficile parfois. De ces espoirs naît la déception qui me pèse ces derniers temps. Elle me rappelle que quelques mois de célibat suffisent à me prouver que je me suis tromper. Je croyais que le fait de vivre cette homosexualité allait mettre fin à cette solitude déjà longuement éprouvée auparavant ... mais après quelques espoirs et tentatives, cette dernière repointe le bout de son nez comme une évidence, en me retournant le dédain que je lui avais envoyé.

Les moments passés avec mes amis sont précieux et vécus pleinement, mais ils ne suffisent plus à la faire taire. Pour preuve, dès le lendemain d'une soirée sympa, je ressents sa morsure, au point d'être même inquiet quant à l'idée de vacances sans réels projets. Il va falloir de nouveau dépenser beaucoup d'énergie afin de ne pas me laisser envahir par ce sentiment. Je vais surement encore arpenter les rues d'un certain quartier ...

Retour à Disneyland

Odette Toulemonde

La soirée d'hier soir a débuté par un petit film, Odette Toulemonde. Il s'agît du premier long métrage d'Eric Emmanuel SCHMITT, jusqu'alors connu comme écrivain.

Odette Toulemonde (Catherine FROT) est une fidèle lectrice d'un auteur à succès, Balthazar Balsan (Albert DUPONTEL). Les deux personnages se croisent suite à une série de petites coincidences, dont l'attaque virulente du dernier livre de l'écrivain par un célèbre critique est l'évènement déclencheur. Les deux personnages vont alors se découvrir et s'essayer au bonheur.

La critique sur ce film était tout aussi sévère que l'est celle faite au livre de l'histoire. Mais ma curiosité était piquée, et les prestations de Catherine FROT étant rarement décevantes, j'ai tout de même voulu voir ce film. De plus, un peu de gentillesse et de simplicité, me faisaient grandement envie afin de faire passer l'humeur un peu maussade des derniers temps.
Alors disons que j'ai été servi : c'est très convenu et l'on frôle même la mièvrerie. Ce film vante les petits bonheurs simples de la vie, la beauté des sentiments ... mais sans arriver à en montrer la poésie ou à émouvoir. Je n'ai pas été emporté par l'histoire. Ce n'est pas non plus désagréable, mais il s'agît plutôt d'un film idéal à visionner le dimanche soir à la télévision. Les prestations de Catherine FROT et d'Albert DUPONTEL font sourire, mais n'arrivent pas à effacer la pauvreté des sentiments à exprimer. Certains délires sont également amusants, comme la récurrence d'un personnage nommé Jésus, mais l'ensemble ne décolle pas.
Je n'ai jamais lu de livres d'Eric Emmanuel SCHMITT, mais cela ne m'en donne pas l'envie. Je ne sais pas si les messages que tentent de faire passer le film sur le métier de critique sont inspirées de mésaventures du réalisateur/écrivain, mais si tel est le cas, il n'a pas réussi à convaincre.


Ensuite, petit ravitaillement au Séraphin (déjà mentionné ici). Définitivement une bonne adresse !

Avec C., nous avions décidé d'aller bouger notre corps sur de la musique. Nous nous sommes donc dirigé vers un lieu de dépravation ... pour finalement nous retrouver dans une boom de lycéens !!! Cela ne nous a pas empéché de se défouler, mais la prochaine fois, il faudra affiner nos choix, car pour la drague, c'était perdu d'avance. J'en rigole encore.

mercredi 14 février 2007

Blogcloud

Qu'est-ce qu'il ne faut pas faire pour tisser des cyber-liens !

blogCloud

mardi 13 février 2007

J+1

Ca y est, je l'ai !

Totem

C'est bien du Zazie, il n'y a pas photo. Certains passages font penser à des chansons précédentes, certains mots ont déjà été entendus. La voix n'est plus cristalline mais granuleuse comme celà se faisait déjà entendre lors de la dernière tournée. Ce n'est pas pour autant désagréable à l'oreille. Ca colle même davantage à la tonalité générale de l'album qui est assez nostalgique. Certains textes sont en effet ceux d'une femme bléssée mais qui continue à y croire. C'est d'ailleurs bien pour ça que l'artiste me plaît aussi, c'est même ce que je préfère.

Duo est un duo (si, si, je vous assure) plutôt sympathique, en partie dans la langue de Shakespeare avec l'Ecossais Paolo NUTINI. Et bien sûr quelques chansons un peu azimutées, plus commerciales, mais sur lesquelles il est amusant de faire des bons à travers la pièce. Il y a même un faux air de Katerine dans Na ... ça détonne un peu. Petite critique : le pseudo rap ou slam (J'étais là), faux vraiment arrêter. Ma préférence va pour le moment au sublime et tellement vrai ça.

Bref, après tant de frustration, j'aime déjà !

lundi 12 février 2007

Oh putain les cons (ou autres grossièretés !)

Suis dégouté de la vie. Je vais au moins me suicider au yaourt périmé.

J'ai volontairement fait le détour vers l'hypermarché du coin afin d'assouvir mon fanatisme pour Zazie, qui sort, ce jour même son nouvel album. Mais là, ô rage, ô désespoir : ces gros blaireaux n'ont pas l'album dans leurs rayons. Et vu le travail que j'ai à abattre ce soir (la preuve, je suis ici !), je n'ai pas le temps de faire un saut à Paris.


Du coup, je me suis tout de même acheté l'album des Français d'AaRON, qui ont notamment signé la BO de l'excellent film Je vais bien ne t'en fais pas. Un petit air de Radiohead, un grain de voix reconnaissable : ça me plait beaucoup.

Artificial animals riding on Neverland

Une très belle compensantion, mais je gromèle tout de même. Va falloir que j'attende demain. Finalement et contrairement à ce que je disais ici, la banlieue, ça craint !

Et en plus, les vacances qui s'annonçaient s
ympathiquement à Bordeaux sentent le gaz. C'est vraiment c'rop injuste !

Et puis ... Non, c'est tout pour l'instant.

samedi 10 février 2007

Et c'est reparti

Voilà, j'ai trouvé le remède qu'il me fallait pour me remettre sur les rails : une bonne soirée entre amis.

C'est donc chose faite depuis hier ! Après avoir usé des dizaines de textos depuis deux semaines afin de trouver une date où chacun serait disponible, j'ai réussi à rassembler ces quelques amis que je n'avais pas vu depuis quelques mois maintenant. Je me suis donc activé aux fourneaux en cinquième vitesse (réunion tardive oblige). J'ai tenté de faire illusion en préparant pleins de petits trucs, car ici, je n'ai pas la place d'organiser des diners où les invités peuvent s'attabler (j'en regretterai presque Orléans et ses 45m2 !). L'illusion semble avoir fonctionné.
Les Robuchon, Lignac et autres Chondre (ouais, j'attaque ! lol) n'ont qu'a bien se tenir !

Bref, la soirée c'est super bien déroulée, chacun s'est amusé. On a mangé, ri, remangé (j'ai un problème avec les quantités, même si là, je suis tombé assez juste), bu (un peu) et donc ri de plus belle. En tout cas, cela m'a fait le plus grand bien. J'étais un peu grisé par le bon vin, mais en totale maitrise. Je me suis amusé, évadé. Le temps est passé vite. Merci les copains, vous avez été bien !

En revanche, une critique : la cuisine, les copains, tout ça c'est bien, mais ...


Dur dur le réveil !
Mais tant pis, ça les vallait bien. Mir, à toi de jouer !!!

Dring dring (c'est le téléphone !) :
"Allo, on remet ça ailleurs ce soir et avec d'autres amis ? Ok, j'suis de la partie."

La vie me rappelle qu'elle sait aussi me (faire) sourire.

jeudi 8 février 2007

Première

Première fois que je ne me retrouve pas dans ce que j'ai écris. Première sensation honteuse en me relisant. Première envie de supprimer un des billets publiés.

Mais bon ... après tout, j'avais prévenu : je souhaite aussi utiliser cet espace comme une sorte de défouloir où je peux déverser le trop plein. C'était le cas ce soir là. Avec une relecture et quelques heures de plus, je constate que ce que j'ai dit n'a pas de sens et peu d'intérêt. Tant pis, cela ne m'a pas été néfaste non plus.

Le processus m'aide habituellement à prendre davantage de recul lorsque mon cerveau et les moyens classiques n'y suffisent pas. Cette fois, ça n'a pas fonctionné. Tout a ses limites. Mais peut-être n'y avait-il aucune raison pour que cela fonctionne. J'avais déjà les réponses en moi. Seule l'envie d'y croire m'a manqué ce soir là.

Je ne me censurerai donc pas. Tant pis si je perds en crédibilité (auprès de qui d'ailleurs ?). J'assume simplement. C'est une partie de moi également (et seulement une partie).

mardi 6 février 2007

Cercles vicieux

Ils avancent, ils persévèrent, ils vivent, ils rencontrent, ils essayent, ils s'amusent, ils réussissent, ils ressentent, ils s'emplissent, ils sourient et je suis celui qui tente de les imiter ... mais mal : je piétine, j'en attends trop, je rate les marches.

Je vais finir par plier sous les coups cotonneux mais lanscinant de la vie. J'ai beau essayer de tromper l'ennemi, il revient comme une marée vaseuse. C'est passager, je sais, je vais remonter, comme à chaque fois, plus haut, plus loin, plus fort mais les apnées sont de plus en plus fréquentes.

C'est quand l'été ?

dimanche 4 février 2007

Double première

Matri(k)is

J'étais invité hier soir par A. à la première du spectacle Matri(k)is au Théâtre National de Chaillot . C. et C. nous ont accompagné ... 3 possibilités sur 6 (private joke).

Il s'agît d'un spectacle de danse contemporaine chorégraphié par Abou LAGRAA. Le spectacle est un dyptique regroupant 10 danseurs. La première partie est donc assurée par un duo masculin. La seconde est dansée par 8 femmes.

C'est la première fois que j'assistais à un spectacle de danse mais l'invitation, la curiosité et l'envie de me confronter à cette forme d'art ont créé l'occasion. Et bien, je n'ai pas été déçu.
J'ai été moins sensible à la première partie car je n'en ai pas perçu le sens. Je suis conscient de la performance physique, de l'esthétisme des mouvements, mais je n'ai pas compris ce qu'ils racontaient. Or pour moi, c'est une chose primordiale lorsque je suis spectateur-novice dans un art. Autant en peinture, l'esthétique peut me suffire (même si j'adhère encore davantage avec du sens ou une contextualisation), mais là, ne maîtrisant absolument pas le sujet, j'avais besoin de sens.
C'est pourquoi la seconde partie a captivé mon attention. J'ai trouvé des artistes me racontant une histoire, me faisant comprendre quelque chose en dansant. De plus, cette seconde partie a mêlé un peu de chant à la danse pendant les quelques premières minutes. Peut-être que cela a aussi influencé mon état d'esprit. La première danseuse a su éveiller ma curiosité et mon envie de comprendre la suite, puis les autres ont maintenu cet intérêt.
A la fin du spectacle, lors du cockail et parmi quelques célébrités (ça a du bon les relations !), nous avons échangé tous les quatres sur le spectacle. Et les deux demoiselles ont vu encore davantage de sens que moi sur la seconde partie. Il était donc intéressant de saisir a posteriori des clés de compréhension que je n'avais que partiellement décelé.Elles m'ont conforté dans ma préférence.

Pendant la première partie, j'avoue aussi que je me suis rendu compte d'un changement de perception en ce qui me concerne. En effet, la première partie met en scène deux hommes, et je n'ai pu m'empécher d'y voir une certaine ambiguité. L'un était plus gracile et féminin, tandis que l'autre était plus dans la force, la virilité. Je me suis donc demandé si cela ne venait pas du fait que je sois homo. J'ai alors été destabilisé car si ce qui n'est qu'une partie de moi codifie ma perception, je trouve que je m'inscris dans une "case" et que c'est un manque d'ouverture. Cela a donc trotté dans ma tête durant la première partie, puis la seconde m'a fait oublier cette pensée. Mais ce matin en rédigeant ce billet, cette idée me revient. Cependant, en cherchant des informations sur le spectacle, j'ai trouvé quelques lignes où le chorégraphe parle de son travail et de ses thêmes de prédilection : la figure du double, l’identité sexuelle bafouée, la féminité/masculinité.
Ouf ! Suis rassuré ...

Egypte abyssale


Je me suis enfin rendu à l'exposition Trésors engloutis d'Egypte qui se tient dans la nef du Grand Palais. Cela faisait plusieurs semaines que j'avais envie de la visiter. C'est donc chose faite depuis hier.

L'exposition retrace donc la découverte suite à des explorations sous-marines, des sites des trois villes englouties d'Egypte : Canope, Héraclion et la célèbre Alexandrie. Les découvertes sont donc notamment composées d'une multitude d'objet de la vie courante, mais également d'ensembles statuaires plus monumentaux. Les découvertes ont aussi pernmis de confirmer les hypothèses d'historiens en ce qui concerne les plans des trois cités.
L'exposition s'ouvre sur une explication des conditions et des techniques qui ont permis les découvertes ainsi que sur une chronologie de l'ère égyptienne. Puis le visiteur traverse différentes salles, organisées en trois ensembles représentant chacun, l'une des cités englouties.

Là où je n'ai pas été malin, c'est d'y être allé un samedi. Certes, je m'y suis rendu en début de soirée et muni d'un billet coupe-file, mais cela n'y a pas suffit : il y avait encore trop de monde à l'intérieur pour réelement profiter de l'exposition et des oeuvres qui y sont présentées (l'Egypte antique fascine toujours). En effet, je n'ai pas pris le temps nécessaire pour admirer notamment les pièces les plus petites, comme les bijoux, les monnaies. Trop de personnes étaient agglutinées devant les vitrines, et j'avoue que jouer des coudes pour admirer une pièce de monnaie ne me fait aucunement envie. J'ai donc regardé ça de loin et rapidement. En revanche, j'ai passé davantage de temps pour me confronter aux oeuvres plus monumentales comme les statues pharaoniques et divines, les sphinx, le naos, les stèles.

L'exposition est donc plutôt bien réalisée et offre des informations plutôt complètes et s'adaptant à des niveaux de lecture différents en ce qui concerne la civilisation egyptienne. Les objets présentés sont assez fascinants et nous montre bien le grand écart d'une civilisation, capable de la plus grande finesse du détail comme du plus grand monument. A voir malgré tout !

vendredi 2 février 2007

Une bonne idée

L'incroyable destin de Harold Crick

Voici le film de la semaine que je suis allé voir avec ma fidèle comparse, sur les conseils d'une de ses amies. L'incroyable destin de Harold Crick de Marc FOSTER était une totale désouverte pour ma part. Je ne savais même pas ce que j'allais voir ... c'est bien aussi.

Ce film nous raconte l'histoire de Harold, un homme à la vie réglée comme du papier à musique et rythmée par les chiffres. Il est en effet englué dans une routine qu'il semble cependant accepter. Cependant, tout bascule le jour où il se met à entendre une voix féminine qui raconte le moindre de ses agissements. Dès lors, Harold va n'avoir de cesse de rechercher l'origine et le sens de cette narration, transformant ainsi sa vie.

J'ai trouvé l'idée de départ de ce film particulièrement originale. Cela permet au scénario des rebondissements fréquents sans pour autant perdre le spectateur. Je me suis agréablement laisse porté par l'intrigue sans parvenir à en deviner ou en présentir la fin auparavant. Ce film se laisse donc agréablement regardé, sans pour autant être le film de l'année, car le sujet reste quand même léger dans les sujets qu'il aborde, ou la réflexion qu'il lance. Mais il n'en a pas la prétention et je maintiens que l'originalité mérite le détour. Ce qui rend agréable ce moment sont aussi les belles prestations de deux rôles importants tenus par Emma THOMPSON et Dustin HOFFMAN.