dimanche 17 décembre 2006

Les copains, ça s'en va et ça revient. Les amis restent ...

Un départ : c'était mardi dernier, un resto* avec C. et Y. avant leur départ pour San Francisco. Ce sont des copains que j'ai connu par l'intermédiaire de C. Je ne les connais qu'assez peu (surtout pour Y.), mais étant donné que ce sont des amis de C., ils ne peuvent être que des personnes intéressantes. C'est du moins l'impression qu'ils m'ont donné lors des quelques moments que nous avons partagé ces derniers mois.
Y. part donc travailler aux States, et C. suit son époux ... C'est beau cette histoire et cette capacité à l'abandon de tout pour celui qu'on aime. Certes, le retour est logiquement prévu dans une grosse année, mais c'est quand même un beau challenge. Je leur souhaite le meilleur : bonne route à vous deux.


Un retour : C.&C. sont revenus cette semaine de La Réunion. Ils rentrent en métropole afin de passer les fêtes en famille, comme l'an dernier. Mais leur vie est désormais là-bas. Ils y ont acheté une petite villa et y ont de nombreux projets. Pleins de choses ont donc évolué pour eux depuis leur départ (3 ans maintenant) et ma visite (2 ans déjà).
Il était donc impensable de ne pas les croiser. Cela s'est traduit par un resto* mercredi. Il est amusant de voir que malgré le temps et les contacts plus espacés, le dialogue et l'amusement est toujours possible. Très agréable de les revoir : on a même décidé de fêter le Nouvel an ensemble.

Jeudi, c'est C. la Bordelaise qui était de passage sur Paris et qui m'avait demandé de l'héberger pour la nuit. Une évidence pour moi et un réel plaisir de la revoir après quelques semaines sans se voir. C. est elle une amie. Les liens sont bien plus vieux (ils remontent au collège, c'est dire) et plus forts. Elle fait parti des fondamentaux. On se voit régulièrement en dépit de la distance et chacun donne des nouvelles à interval régulier. La soirée a donc été l'occasion d'échanger sur nos impressions du moment et sur les derniers évènements dans nos vies. Pas de restaurant pour cette fois, mais une soirée très agréable sous le signe de la complicité et du plaisir de passer du temps ensemble.

Du coup, à la lumière de cette semaine riche en sociabilité (et même au-delà), deux réflexions surviennent :
La première est qu'il va falloir que j'arrête de fréquenter des personnes dont le prénom commence par un "C" car cela nuît à la clareté de ce blog !
La seconde est davantage une impresion qu'une réflexion. Cela me laisse un drôle de sentiment de revoir toutes ces personnes. Du fait de la discussion, j'ai l'impresson que les vies de mes copains/amis changent rapidement, qu'il y a de l'action, du mouvement, des projets. Et la mienne dans tout ça ? Et bien je n'ai que peu de choses à raconter : pas de révolution, pas de changement. Heureusement que je sors et que je découvre beaucoup de choses ça me permet d'en discuter. Mais sur le plan humain, ma vie résonne un peu du vide qui l'emplit. Avec un peu de recul, je pense que justement mon regard n'est pas très objectif. Forcément, des mois voir des années résumées en une soirée, ça donne une impression de densité. C'est surement pour cela que leurs vies me semblent trépidentes. Pour ce qui est de la mienne, j'ai la notion du temps qui y est ajoutée : je sais à quel rythme les choses se sont passées.
Bref, mon impression de vide est probablement liée à un manque d'objectivité. Et puis même si je n'ai ni grands projets ni tendre moitié, j'ai toujours ces copains et ces amis avec qui partager d'excellents moments. Mais quand même ...

* Resto du mardi : Le Pasco, un restaurant dans le VIIème. Un cadre agréable et une ambiance chaleureuse. Pour ce qui est de la table, la carte est alléchante et la réalisation agréable au palais.

* Resto du mercredi : Séraphin, un restaurant que je découvrais dans le VIème. Il appartient à une petite chaîne de resto que j'apprécie (voir liens sur le site : La bergamote, Le bistro d'Opio, La boussole), car chacun décline un thème particulier. Le travail sur les saveurs est au coeur de la cuisine que proposent ces restaurants. Les prix sont raisonnables, l'ambiance conviviale et l'assiette est loin d'être décevante, au contraire. A conseiller donc à ceux qui, comme moi, ont leurs marques dans le VIème ( et aux autres aussi d'ailleurs).

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Je crois que je vais arrêter de me plonger dans ton blog. J'aurais pu écrire exactement la même conclusion à une certaine période de ma vie.

Il est certain que lorsque l'on ne voit que ponctuellement des amis ou proches, on a parfois l'impression de ne pas avoir avancé (surtout dans une telle configuration: changement de vie, "expatriation"...). Cependant, ce n'est qu'une impression biaisée, et l'inverse est également vrai.

Celui qu'il ... a dit…

Pourquoi arrêter la lecture ? Je ne vois pas où se situe le problème : je pense que de nombreuses personnes peuvent être amenées à faire ce genre de réflexions/bilan (surtout en cette période de nouvelle année).

Quel est l'inverse ? Des gens qui se disent qu'ils en font bien plus que d'autres ?