lundi 25 février 2008

Les weekend se suivent et ne se ressemblent pas

Depuis notre rencontre de vendredi, nous ne nous sommes pas quitté. Elle a vaincu toutes mes défenses et m'a fait perdre tous mes moyens. Les trois nuits que nous avons passé ensemble ont été enfiévrées et, comme le dit la chanson, mes draps s'en souviennent. Elle m'a cloîtré chez moi durant tout le weekend et m'a physiquement épuisé. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas connu une telle intensité.

Saleté d'angine !

PS : Elle s'appellerait bronchite en réalité !

dimanche 17 février 2008

Comment dire ...

Merci à F. pour cette belle soirée. Il me semble que ses 30 ans ont été dignement fêtés.
Bravo à Dfp pour la belle musique qu'il a mis dans nos oreilles.
A tous les autres, je tiens à signaler que j'étais complètement saoul (pour ceux qui ne l'auraient pas remarqué ou à qui je ne l'ai pas dit) : il ne faut donc pas tenir compte de ce que j'ai pu dire !

dimanche 10 février 2008

Musicalement votre

Quatre minutes

Il semble que j'ai réussi à reprendre mon rythme de voir au moins un film au cinéma par semaine. Notre choix (avec C. et T.) s'est cette fois porté sur Quatre minutes de Chris KRAUS. Le film étant présenté comme le nouveau succès en provenance d'outre-Rhin, après La vie des autres, que j'avais adoré.

Le film nous raconte l'histoire de Trude KRÜGER, une vieille professeur de piano qui se bat pour maintenir son cours dans un centre pénitenciaire féminin. En effet, les moyens consacrés à ce cours, qui ne touche qu'une très faible audience, attire la critique du directeur de la prison. Seulement, l'arrivée d'une nouvelle détenue dans le centre va boulverser cette leçon de piano. En effet, il s'avère que Jenny, est une véritable surdouée. En revanche, la jeune femme est particulièrement difficile à apprivoiser. Mais l'obstination de Trude est sans faille, du moins, dans un premier temps.

Le film a connu un certain succès dans quelques festivals et a obtenus quelques prix (Shangaï, San Francisco). Il faut dire que la performance des deux actrices,
Monica Bleibtreu et Hannah Herzsprung, est réellement touchante. De plus, la bande son de qualité est ici primordiale dans la rencontre autour du piano, entre ces deux femmes aux vies différentes mais très intenses. Le scénario se déroule logiquement tout en ménageant quelques surprises. Cependant, quelques passages sont plus ou moins invraissemblables. C'est d'ailleurs ce qui m'a empéché d'être totalement emporté par ce qui reste malgré tout un bon film, qui ravira les amateurs de piano.

dimanche 3 février 2008

Billet sous influence

Et si au fond je me trompais ? Et si c'était moi qui n'y comprenais rien ? Peut être que mes envies sont au fond des écrans de fumée pour une vie que je n'ai pas envie d'affronter. Pourquoi est-ce que moi, j'y arriverai, alors que tant d'autres s'y sont cassés les dents (au mieux) ? J'ai pour habitude de ne pas me placer au dessus des autres, alors pourquoi ferai-je mieux dans ce domaine ? Au final, ne ferai-je pas mieux de m'astreindre à ce qui me révulse : consommer les autres comme de la chair, comme des corps, des opportunités ... je devrai même pouvoir en trouver des consentants bien qu'au courant de la situation. Tant d'autres le font sans s'en porter plus mal (bien qu'ils ne m'apparaissent pas plus heureux non plus).

Alors oui, il vaut mieux être fidèle à ses amis qu'à son cul ou sa queue. Mais après ? Si je franchis le pas et que je ne m'y retrouve pas ? Sera t-il possible de ne pas être désabusé de ça aussi ? Se laisser porter tout en sachant qu'on divague vers une rive dont on n'a pas envie. Il est des nuits qui se teintent de résignation.

Musique dans mes oreilles en rentrant : Protect me from what I want ...

Demain matin il fera jour, j'aurai retrouvé mes convictions (et mes esprits aussi).

samedi 2 février 2008

Dans la chaleur d'un jeudi soir

No country for old men

C'est suite à l'invitation de C. que je me suis rendu en sa compagnie, ainsi que celle de F. et N., au cinéma en milieu de semaine. J'avais pourtant décidé de bosser ... et puis zut ! Nous sommes donc allé voir No country for old men, le dernier film des frères COEN.

Le film se passe dans les grandes plaines du Sud des Etats-Unis où Llewelyn (Josh BROLIN) tombe, lors d'une partie de chasse, sur le lieu d'un carnage. Il comprend vite qu'il s'agît d'un deal qui a mal tourné entre trafiquants. Et c'est alors qu'il finit par découvrir un butin capable de lui transformer son existence de militaire à la retraite. Là où l'affaire se corse, s'est lorsqu'il est poursuivi par un tueur psychopathe (Javier BARDEM), à la recherche de ce même butin. Ce dernier est quant à lui recherché par un sheriff (Tommy Lee JONES) qui mène l'enquête sur le règlement de compte
initial. Une course poursuite s'engage alors entre les trois hommes.

Je ne connais pas bien l'oeuvre des frères COEN, mais il semble que ce film reprenne les thèmes chers aux réalisateurs. Les hommes honnêtes et humains se posent des questions sur leur destin, leur société, tandis que les affolés du chapeau continuent à butter tout ce qui bouge sans l'once d'un remord. Le tout est bien replacé dans la société des états du centre-ouest des Etats-Unis. Les images sont aussi très belles. Javier BARDEM joue un psychopathe d'une inquiétante véracité. La performance est d'autant plus remarquable qu'il ne parle presque pas.
Un bon film, mais il faut accrocher au style des frères COEN, qui n'est pas conventionnel.