mercredi 3 janvier 2007

En 2007 : je suis bête !

La double vie de Véronique

Cela fait un petit moment que C. me parle de ce film, qui pour elle, appartient au panthéon cinématographique. Elle m'a donc prêté son DVD collector (oui, Madame !) afin de palier cette lacune. C'est ce que je viens donc de faire en visionnant La double vie de Véronique de Krzysztof KIESLOWSKI. Le film date de 1991, quant à son réalisateur, je ne le connais que de nom et comme celui qui a aussi réalisé la trilogie : Bleu, Blanc, Rouge (que je n'ai pas vue)

Je ne me risquerai pas à résumer ce film, car hormis les quelques mots de la jacquette du DVD, je trouve que toute tentative de narration défleure l'oeuvre. Je me contenterai donc de la recopier : " Véronique vit à Paris, Wéronika à Varsovie. Elles n'ont rien en commun , ne se sont jamais connues et pourtant, elles sont identiques".

Etant donné que les goûts de C. et les miens se rejoignent souvent (enfin, pas sur tout quand même !), je m'attendais à un film génialissime. Et bien comme l'annonce le titre de ce billet : je dois être devenu bête. En effet, je perçois la belle poésie du film, et qui n'est pas celle qui n'a que le nom ou l'apparence : ce film est poétique et beau. J'en ressens également la force émotionnelle, principalement grâce à l'interprétation d'Irène JACOB qui assure le rôle principal (cette prestation lui a valu le Prix d'interprétation féminine à Cannes en 1991).
Malgré cela, je n'ai pas compris ce film ... j'en perçoit le potentiel, mais il ne m'a pas emporté. J'ai l'impression que ma curiosité a été titillée, mais il me reste un goût d'inachevé. Pourtant, il y a beaucoup de choses qui habituellement me parlent, puisque ce film est passionné. La
sublime musique et la voix de Weronika sont peut être les deux éléments qui ont réussi le plus à me faire ressentir quelque chose. Je suis resté à la porte de cette oeuvre, et ça ne me plaît pas. Elle me laisse perplexe. Il doit me manquer une clé pour la comprendre.

Quelqu'un aurait-il un pass, car cela me frustre ? C., il va falloir qu'on cause !

2 commentaires:

Celui qu'il ... a dit…

C'est donc ça ... j'essayais d'ouvrir la 280 !

En tout cas, merci pour ces liens, je m'y plonge tout de suite.

Celui qu'il ... a dit…

Beau programme. J'y songerai à l'occasion !

Mais c'est vous l'auteur du livre de comtes qui inspire le spectacle de marionettes ?