dimanche 21 janvier 2007

Le juste équilibre

Le juste équilibre entre un peu de légèreté et des nourritures plus célestes.

Comme il est d'actualité mais avec un peu de retard, je me suis à mon tour fait les soldes cet après midi. Un samedi, c'était forcément une idée plus que douteuse : des grands magasins explosant de gens, des étalages sans dessus-dessous, du bruit, de la chaleur ... cela n'a pas loupé. Du coup, je n'ai pas eu envie de rechercher l'article génial et bradé ; pas envie d'acheter tout simplement.
Heureusement, un magasin moins bondé que les autres m'a permi d'atteindre mes (modestes) objectifs de la journée, à savoir une chemise et un pull. Là où le bas blesse, c'est que les deux articles qui ont eut ma faveur n'étaient pas en solde : c'était bien la peine ! En fait oui, car j'aime beaucoup mes nouveaux atours et le budget que je m'étais fixé a été respecté. Un après-midi frivole donc, mais ces moments restent agréables tout de même.
Je tiens tout de même à noter que mon matérialisme et ma légèreté ont été marqués du sceau de l'infamie puisqu'afin de m'en punir, ce merveilleux magazin n'a rien trouvé de mieux que de faire imprimer de
gigantesques sacs roses et noirs pour les soldes : j'étais bien content de me ballader avec ça toute la journée ! Passionant non ?

Afin de remettre un peu de sérieux dans cette journée (et ce billet), C. m'a proposé d'aller assister au concert d'un quatuor. Ce dernier se déroulait dans le cadre des Concerts d'hiver de la mairie du XIXème. L'idée m'a tout de suite plu puisque cela faisait longtemps que mes oreilles ne s'étaient pas confrontées à la Grande musique.
Le Quatuor Antarès nous a donc présenté trois oeuvres : le
Quatuor opus 20 n°5 en fa mineur de Joseph HAYDN, le Quatuor en si bémol majeur K.387 dit "la Chasse" de Wolfgang-Amadeus MOZART et le Quatuor à cordes n°8 en do mineur opus 110 de Dimitri CHOSTAKOVITCH.
Les trois oeuvres ont brillament été interprétées par la formation franco-italienne. Cependant, ma faveur s'est clairement portée vers l'oeuvre du compositeur russe, qui était plus passionnée, plus prenante et même plus imagée en ce qui me concerne. En effet, cette musique m'a fait venir des images en tête comme dans un film : une bataille violente, puis le retour au calme malgré quelques soubresauts, le tout inspiré par le rythme des mouvements de l'oeuvre. Va comprendre ...
En tout cas, cela m'a fait bien plaisir et m'a donné envie d'aller écouter une formation peut être plus volumineuse. L'opéra me démange aussi, il va vraiment falloir que je m'y confronte un jour prochain.

La machine se relance.

Aucun commentaire: