mercredi 8 août 2007

La suractivité

C'est tout ce que je trouve pour l'instant pour éviter de trop réfléchir. Du coup, j'ai enchaîné le rangement, les courses, les machines, le ménage, 1,5 km de natation dans la matinée. Pourquoi est-ce toujours lorsqu'on aimerait dormir que l'on se reveil aux aurores sans parvenir à se rendormir ?

Puis j'ai eu envie de marcher dans Paris. Sous la pluie (de cet été dont le climat aura décidément suivi mes états d'âme), quand on a pas le moral et bien, c'est pas une grande idée. Ca m'a bien miné tout ça, mais bon ... j'avais besoin d'exorciser des lieux, de les revoir, autreme
nt ... me rappeller de ce qui a été bien pour que cela me nourrisse, plutôt que mes souvenirs ne me détruisent, et ainsi repartir du bon pied.

La fille coupée en deux

Puis j'ai retrouvé C. et T. pour une séance de cinéma. Les amis, y'a rien de tel dans les moments complexes. Nous sommes allé voir le dernier CHABROL La fille coupée en deux.

A Lyon, la vie d'un écrivain a succès, marié, reconnu, croise celle d'une jeune présentatrice météo de la chaîne locale, dont le joli minois lui promet un bel avenir télévisuel. Elle tombe éperdument amoureuse, mais le monsieur est marié ... et ne souhaite pas nécessairement changer cette situation, tout en conservant bien évidemment la jeune femme (tiens, tiens). Cette dernière, rencontre dans le même temps, Paul, un fils de bonne famille, qui s'éprend d'elle et n'a alors de cesse de la courtiser.

Ce film est dans la lignée des oeuvres précédentes. Chabrol tire à boulet rouge sur la bourgeoisie provinciale et les manipulateurs. La folie et le crime sont là encore abordés. En revanche, hormis une petite suprise dans le scénario, l'histoire se déroule sans trop de surprise, avec un peu moins de finesse qu'à l'accoutumée, à mon goût. Mais le film se laisse regarder avec plaisir, et un bon nombre de scènes sont assez plaisantes à regarder. Les acteurs principaux (François BERLEAND, Ludivine SAGNIER, ...) y campent avec brio les personnages. Petit plus pour Benoit MAGIMEL, particulièrement convaincant dans le rôle de fils de notable, un peu ravagé.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

@ celui qu'il : je me demandais ce que ca valait ce film ! merci ..
;-)

Anonyme a dit…

La suractivité : Voila ce qui stresse mon mari quand je me lève tous les week-ends aux aurores.

Celui qu'il ... a dit…

- la Fée : C'est du Chabrol ... pas le meilleur.
;-)

- Chondre : Ce qu'il y a de bien dans ma (re)nouvelle situation, c'est que ça ne saoule absolument personne, hormis ceux que je harcèle pour les croiser.
D'ailleurs, on se croise quand nous ?
;-)

Anonyme a dit…

La suractivité est une maladie;
ne rien faire est un talent...

http://gillesmartin.blogs.com/zone_franche/2007/08/le-talent-de-ne.html

Celui qu'il ... a dit…

- Zone franche : J'ai lu ton billet. Je suis plutôt d'accord avec ce qui est écrit. En revanche, la suractivité m'est nécessaire ces derniers temps pour ne pas sombrer dans la tristesse. C'est ici une bouée de secours, même si globalement, j'aime bouger.