lundi 2 juillet 2007

En bout de course ... à bout de souffle ?

J'arrive en fin de parcours en ce moment. Rien de désagréable à cela en temps normal. Le problème, c'est que là, tout se termine en "eau de boudin". Entre une relation avortée pour je ne sais quelle(s) raison(s) et mon départ des établissements dans une sorte d'indifférence générale, ça fait un peu bizare.

Alors oui, ce sont les vacances (officieusement depuis vendredi, mais officiellement, je n'y serais que mercredi). Youpi ! J'ai donc rendu mes clés, mes livres, vidé mes casiers, dit "au revoir et bonne route" aux secrétaires qui sont les seules que j'ai été amené à croiser aujourd'hui. Les principaux ne sont pas disponibles pour cause de réunions de fin d'année, les collègues que j'appréciais ou ceux avec qui je travaillais ne sont pas là, les établissment sont déserts. L'année scolaire prend donc fin dans un grand silence et un grand vide. Le fait qu'il n'y ait pas eu de réel "dernier jour" pour moi fait que cela se termine d'une façon plus ou moins évanescente, qui ne m'est pas très agréable. Une année de plus ... qui est passée, point. Je sais que la reconnaissance dans le métier que j'exerce est extrêment rare et je ne m'y attends pas particulièrement, mais là, pas même un "bonne continuation", c'est étrange. Ca me laisse une drôle d'impression, dont je me serais bien passé ces derniers temps.

Du coup, il me reste deux mois à occuper. Changement de rythme brutal. Je sais que ces quelques lignes sont difficiles à lire à ceux qui travaillent comme des damnés pour quelques malheureux jours de repos estivaux. Mais c'est une période toujours particulière : plus de raison de se lever le matin, un rythme en décallage avec tout le reste de la société auprès de laquelle il est difficile d'exprimer son sentiment. C'est habituellement une situation que je compense par une hyper-activité culturelle, des projets et des sorties nombreuses. Mais bon, là, j'avoue que seuls les projets prévus de longues dates me tiennent et me donnent des objectifs, les autres ayant été coulés par torpillage. Cet été qui débute, à l'image des conditions climatiques, s'annonce donc bien différent de celui que je commençais à imaginer. Alors, je ne vais pas faire la pleureuse, mais je me sens aujourd'hui un peu désoeuvré dans ce Paris, où je ne connais finalement que peu de personnes, et où mes quelques amis sont occupés à longueur de journée.

Enfin bon ... deux semaines à tenir, à faire "comme si" et j'ouvre ma parenthèse annuelle où le temps se suspend.

Alors
jouons la comédie que l'on attend de moi : Vive l'été, bonnes vacances à ceux qui en ont et bon courage aux autres ! (Ca n'en est pas moins sincère)

;-)

3 commentaires:

Unknown a dit…

En effet, cela fait un peu mal aux yeux de lire ça... lol. Car moi, je saurai bien comment l'occuper ce temps libre!! Dis... tu veux pas m'en donner un peu?!?!

PS: je me souviens d'une conversation que l'on avait eu la 1ère fois qu'on s'est vu. Je te disais que Paris se vivait aussi beaucoup grace à la proximité. Tu vois de quoi je parlais maintenant?

Des bises et plein de courage.

Sylvain J a dit…

desoeuvrement que je connais qui me "tuer" a chaque fin d'année scolaire, la perte d'un rythme, de reperes...

heureusement il y avait le boulot d'etait, bien souvent maneul, qui permeter d'occuper les mains et le corps, de le fatigué, soucis la tete qui tourner seule dans le vide, avec un résultat plus ou moins bon!

bon courage, et puis je crois qu'apparament ent emps que membre du coprs enseignant tu as droit de "bosser" alors pourquoi ne pas partiravec une colo ou des scouts...

B. a dit…

Paradoxalement, je crois que je comprends ton "désoeuvrement" passager...
J'ai la même sensation quand je prends des congés "forcés" hors saison et que je reste un peu trop longtemps sur Paris.

Dans ces cas là, je pars, sur un coup de tête... ou je m'invite [presque] chez des amis loin...

Voilaaa
Bon courage pour les deux semaines [dont une garantie avec un vrai temps degueu :-/ ]!