jeudi 28 juin 2007

Le cinéma, y'a que ça de vrai !

Persepolis

Rien de tel qu'un bon film pour se changer les idées (j'avais dit chuuuut !). C. a donc partagé cette agréable soirée avec moi, et notre choix s'est porté sur Persepolis de Marjane SATRAPI et Vincent PARONNAUD, dont les premiers échos étaient plus que positifs.

Ce film d'animation est tiré de la bande-dessinée du même nom, et en reprend le même thème : le récit de l'incroyable vie de la réalisatrice. Marjane est une petite fille qui vit son enfance dans l'Iran des années 70, ou le Chah est au pouvoir. Sa famille appartient à une certaine élite cultivée de Téhéran, qui rejette alors la dérive autoritaire du dirigeant. La révolution gronde, puis éclate. Mais celle-ci aboutit alors à l'instauration de la République islamique, transformant alors la vie de la petite Marjane et de sa famille. L'enfant a du caractère et est alors confrontée aux changements qu'elle appréhende au fur et à mesure qu'elle grandit. Mais le renforcement de la répression lié au durcissement du régime et l'éclatement de la guerre entre l'Iran et l'Irak poussent alors les parents de Marjane à l'envoyer en Europe, vivre une liberté de plus en plus reléguée au rang de souvenir dans l'Iran des années 80.

Cela faisait longtemps que je n'avais vu un film d'animation. Le côté esthétique est ici flagrant et m'a très rapidement embarqué. Je ne saurai dire si cet esthétisme est fidèle à celui de la bande dessinnée puisque je ne la connaissais pas. En effet, j'ai appris l'existence de cette BD et de son auteur durant le weekend. C'est donc plein de curiosité que je suis allé voir ce film. Grand bien m'en a pris. J'ai adoré revoir cette partie de l'histoire du Moyen-Orient dans les yeux lucides de cette enfant grandissante. Des sujets terribles sont abordés das le film, mais toujours avec un humour et un style percutant, au combien préférable au pathos qui aurait pourtant eu de quoi se nourrir. Les personnages sont attachants (quelle Grand-mère !), les petits détails (j'en ai surement manqué) sont jouissifs, et le tout respire d'une honnêteté évidente. L'absence, la solitude, la mentalité occidentale, la liberté, la famille, l'éducation et de nombreux autres sujets sont subtilement abordés. J'ai adoré !

2 commentaires:

Anonyme a dit…

salut

tu ma donner envie de voir persepolis
sinon sympa ton blog

le mien : http://beur-gay.over-blog.fr

a+

Najim

Celui qu'il ... a dit…

Najim : Merci. Il faut y foncer !