dimanche 11 mars 2007

Plein les mirettes


J'ai profité de l'ensoleillement de ce samedi pour arpenter les rues de Paris et aller visiter le nouvel accrochage des collections d'Art moderne (1906-1960) au Centre Pompidou.

Comme son titre l'indique cette exposition présente une partie des fonds du musée sous un nouveau jour. L'accrochage propose une approche chronologique des oeuvres des plus grands artistes de 1906 à 1960.

Le projet et le résultat sont donc énormissimes. La variété de ce qui est proposé est pléthorique et la collection est tout simplement incroyable tant elle est riche. Pour ne siter que quelques noms, y sont réunies des oeuvres de DE STAEL, SOULAGES, BRAQUE, DELAUNAY, PICASSO, MAN-RAY, BRASSAI, CALDER, ... La liste n'est que partielle tant les oeuvres et les noms réunis sont nombreux. E
n revanche, là ou j'ai un peu foiré le truc, c'est que je suis parti dans le sens contraire de l'exposition et lorsque je m'en suis apperçu, je n'ai pas eu l'envie de repartir dans l'autre sens : j'ai donc remonté le fil du temps et de la création artistique. J'ai cependant passé un excellent moment, plein d'émerveillement pour mes p'tits yeux. Avec une petite pointe d'émotion lorsque j'ai croisé, pour la première fois, l'oeuvre de MATISSE intitulée La blouse roumaine.

La blouse roumaine, Matisse

Ce n'est pas que je sois particulièrement admiratif de cet artiste ou de cette toile, mais elle m'a rappelé des souvenirs d'enfance. En effet, lorsque j'étais à l'école primaire, une de mes institutrices nous avait donné à reproduire cette oeuvre. Je la revois encore accrochant cette reproduction au tableau, et nous, nous évertuant à en retracer les contours. La plus grande difficulté avait alors consisté à reproduire ces mains croisées. Je me souviens que mon soucis de bien faire m'avait fait les recommencer de nombreuses fois. Le résultat (un chef-d'oeuvre bien-sûr !) a d'ailleurs trôné un long moment dans la chambre de mes parents. Il semble d'ailleurs qu'ils s'en soient débarassé, puisque qu'elle a disparu depuis. Il va falloir enquêter et les faire culpabiliser jusqu'à ce qu'ils la raccrochent. Aucune conscidération pour les élans artistiques de leur fils !!! Une petite pointe de nostalgie donc, en croisant de nouveau le regard et les mains de cette femme. Fin de la parenthèse.

Comme vous l'aurez compris, l'exposition est donc foisonnante et propose des comparaisons très intéressantes entre certains artistes. La plus frappante est la comparaison entre certaines oeuvres de PICASSO et BRAQUE, dont une partie des travaux se répondent de manière manifeste (BRAQUE, gros copieur !). J'y ai également découvert les oeuvres d'Antoine PEVSNER que j
e ne connaissais pas : j'ai beaucoup aimé ses sculptures métaliques, ou la lumière se reflète et se diffuse.

Monde, Antoine PEVSNER

Bref, j'ai adoré, et pour ma part, j'y retournerai.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

En tous les cas, tu communiques bien ton envie d'y aller...

J'aime beaucoup cette écriture orange sur ce bleu bullé :)

Celui qu'il ... a dit…

-Victor Lamb : ça me fait plaisir si je t'ai donné l'envie d'y aller.

Pour ce qui est de la couleur, je sens pointer comme de l'ironie (à moins que je ne développe une paranoïa naissante).