samedi 17 février 2007

Retour à Disneyland

Odette Toulemonde

La soirée d'hier soir a débuté par un petit film, Odette Toulemonde. Il s'agît du premier long métrage d'Eric Emmanuel SCHMITT, jusqu'alors connu comme écrivain.

Odette Toulemonde (Catherine FROT) est une fidèle lectrice d'un auteur à succès, Balthazar Balsan (Albert DUPONTEL). Les deux personnages se croisent suite à une série de petites coincidences, dont l'attaque virulente du dernier livre de l'écrivain par un célèbre critique est l'évènement déclencheur. Les deux personnages vont alors se découvrir et s'essayer au bonheur.

La critique sur ce film était tout aussi sévère que l'est celle faite au livre de l'histoire. Mais ma curiosité était piquée, et les prestations de Catherine FROT étant rarement décevantes, j'ai tout de même voulu voir ce film. De plus, un peu de gentillesse et de simplicité, me faisaient grandement envie afin de faire passer l'humeur un peu maussade des derniers temps.
Alors disons que j'ai été servi : c'est très convenu et l'on frôle même la mièvrerie. Ce film vante les petits bonheurs simples de la vie, la beauté des sentiments ... mais sans arriver à en montrer la poésie ou à émouvoir. Je n'ai pas été emporté par l'histoire. Ce n'est pas non plus désagréable, mais il s'agît plutôt d'un film idéal à visionner le dimanche soir à la télévision. Les prestations de Catherine FROT et d'Albert DUPONTEL font sourire, mais n'arrivent pas à effacer la pauvreté des sentiments à exprimer. Certains délires sont également amusants, comme la récurrence d'un personnage nommé Jésus, mais l'ensemble ne décolle pas.
Je n'ai jamais lu de livres d'Eric Emmanuel SCHMITT, mais cela ne m'en donne pas l'envie. Je ne sais pas si les messages que tentent de faire passer le film sur le métier de critique sont inspirées de mésaventures du réalisateur/écrivain, mais si tel est le cas, il n'a pas réussi à convaincre.


Ensuite, petit ravitaillement au Séraphin (déjà mentionné ici). Définitivement une bonne adresse !

Avec C., nous avions décidé d'aller bouger notre corps sur de la musique. Nous nous sommes donc dirigé vers un lieu de dépravation ... pour finalement nous retrouver dans une boom de lycéens !!! Cela ne nous a pas empéché de se défouler, mais la prochaine fois, il faudra affiner nos choix, car pour la drague, c'était perdu d'avance. J'en rigole encore.

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