mercredi 2 mai 2007

Et vive les jours fériés !

A casa nostra

Après un après-midi fort agréable sous le soleil de ce jour férié, et puisqu'Irnina PALM ne sortira que dans une semaine (private joke) c'est A casa nostra de Francesca COMENCINI qui a donc occupé ma fin de journée et celle de C. et A., mes deux camarades du jour.

En revanche, l'exercice habituel du résumé de film se révèle être ici particulièrement ardu. J'irai donc au plus simple : la réalisatrice nous propose une galerie de portraits de Milanais dont les destins vont être boulversés et être ammenés à s'entrecroiser. Mais ces personnages sont nombreux et ont chacun leur moment de gloire dans le film, à tel point que je ne saurai réellement définir les premiers rôles des seconds. Hormis Valeria GOLINO, qui crève littéralement l'écran mais qui, lorsque j'y repense, vient vite être concurencée par d'autres acteurs du film.

En dépit d'une histoire difficile à raconter, le film m'a réellement plu. Les personnages, bien que nombreux, sont tous malmenés par la vie. Ils nous apparaissent donc tour à tour dans leur fragilité ou leur cruelle froideur. Les portraits sont donc très touchants et soulignent la pluralité des manières d'aborder la vie.
J'écrivais plus haut que je n'arrivais que dificilement à déterminer les seconds rôles. Il y en a pourtant un flagrant : celui tenu par Milan elle-même. Cepedannt, d'après ce qu'en disait A., la ville n'y est pas mise en valeur et l'on ne retrouve pas la vie qui y bat en réalité. Il est vrai que le décor n'y est globalement que très peu flatteur, mais cela renforce l'idée qu'a probablement voulu exprimer la réalisatrice avec ce film chorale : l'existence humaine avant tout.

Sinon, on mange toujours aussi bien à la Bergamote !

1 commentaire:

AdaM a dit…

Milan est une ville magique malgré ce que l'on croit. la scala est tjrs aussi splendide. il y régne encore des éclairs de la dolce vita...
trés bonne critique m'sieur