jeudi 12 juin 2008

C'est plutôt bon signe

« Ecrire c'est tromper son ennui
et oublier qu'il vous manque l'essentiel »

F. SAGAN

jeudi 22 mai 2008

vendredi 25 avril 2008

La découverte

Beirut - Nantes

Zut ! Ils ont annulé la date parisienne de leur tournée ...

lundi 7 avril 2008

Mystique et rupture

Salle de lecture
BNF - Site Richelieu

Je suis allé visiter avec C. l'exposition de Sophie CALLE.

Après quelques erreurs d'aiguillage, nous avons finalement découvert cette exposition dont C. avait entendu parler puisqu'elle connaît une partie de son travail. Le lieu ou elle se déroule est magique. Il donne envie de redevenir étudiant (enfin, avant le transfert dans le XIIIème arrondissement).

Quant à l'exposition, le projet est plutôt intéressant et stimule la curiosité. Sophie CALLE a envoyé à différentes femmes (des inconnues, des célèbres, des artistes, des professionnelles ... des sensibles) une copie d'une lettre de rupture (un mail plutôt ... grande classe au passage !) qu'elle a reçu. Elle leur demande alors ce que cela leur inspire.

Attention, l'exposition se déroule au site Richelieu de la BNF ...

Pour plus d'information, cliquez ici.

lundi 24 mars 2008

Et si tout n'était qu'illusion ?


En tout début de weekend, je suis allé, avec C. et T., voir Le Cirque des Mirages à l'Européen. C. et moi avions déjà assisté à une représentation du duo il y près de deux ans. Un nouveau spectacle était annoncé, et nous ne voulions pas le manquer.

Le cirque des mirages

Il s'agît d'un spectacle à mi chemin entre le concert et le théâtre. Le duo composé d'un chanteur (Yanowski) et d'un pianiste (Parker), nous entraînent dans un univers mystérieux et fantastique en nous interprétant leur compositions et leur textes.

Une fois de plus, j'ai été bluffé par le talent de ces deux mecs. Ce spectacle est réellement une parenthèse dans le temps. Durant un trop court instant, on est emporté dans l'univers que les chansons interprétées nous dévoile. La présence incontestable de Yanowski, associée à l'humour "pince sans rire" de Parker font un excellent mariage.
Les textes racontent des histoires de cabarets, de personnages mystérieux et de situations folles. Pour ma part, j'ai l'impression de vivre du Edgar Allan POE.
Dès que le chanteur arrive, on est happé par son charisme et lorsqu'il se met à chanter, il vous emporte dans son monde. Le spectacle est, de plus, remarquablement bien conçu et mis en scène. J'ai donc, comme la dernière fois, adoré ce moment et vous conseille vraiment d'y aller (pour les prochaines représentations, allez faire un tour sur leur site : ici). Ces deux artistes ont un talent indéniable.

jeudi 6 mars 2008

Passé, mémoire et avenir

L'heure d'été

Une petite séance de cinéma en ce milieu de semaine histoire de relancer la machine. A. m'a donc accompagné. Cela fait une semaine que je dois aller voir le dernier Klapisch, mais je crois que je le verrai finalement en Dvd car notre choix s'est porté sur L'heure d'été d'Olivier ASSAYAS.

Le film nous plonge dans un repas de famille d'anniversaire d'une femme vieillissante. Ses trois enfants : deux frères et une sœur ainsi que toute la famille élargie sont donc réunis dans la maison familiale. C'est l'été, la maison est grande et les enfants s'éclatent dans le parc de la demeure. La mère profite de cette réunion pour parler à son
aîné de ce qu'il adviendra de la collection d'œuvres d'art de son oncle, dont elle s'est faite la gardienne de la mémoire durant toute sa vie.

Ce film est assez touchant. En effet, il peut parler à beaucoup de personnes étant donné la situation qu'il évoque : la disparition d'une personne et la gestion des souvenirs par ceux qui restent. Plusieurs aspects sont abordés dans le film et il présente les différentes possibilités qui s'ouvrent aux descendants. Le jeu des acteurs (C. BERLING, J. RENIER, J. BINOCHE) est assez sensible. Pour ma part, j'ai bien aimé la partie du film qui se déroule dans le musée. Il nous fait nous rappeler que la plupart des objets qui s'y trouvent ont appartenu à des personnes, ont servi, décoré une pièce, bref, ont été vivants. Et il est vrai que de les voir exposer dans ces salles peut les faire apparaître comme vides de vie. Enfin, pour ma part, ma famille ne possède pas le moindre objet de ce genre ... ça simplifiera la question, mais j'ai trouvé la réflexion intéressante.

mardi 4 mars 2008

Photos pour tous les goûts

Deux expositions de photographies ont été à mon programme récemment.

Saul LEITER à la fondation Henri Cartier-Bresson

La première a été celle que la fondation Henri Cartier-Bresson consacre actuellement à Saul LEITER. Il s'agît d'un photographe américain né dans les années 20 et dont les photographies sont majoritairement prises à New-York entre les années 40 et 90. Je ne connaissais pas cet artiste mais on m'avait vanté son travail qui est exposé pour la première fois en France. La curiosité m'a donc poussé à me faire mon propre avis. L'exposition s'étend sur deux étages de la fondation. Le premier regroupe des photographies en noir et blanc tandis que le second présente des oeuvres en couleur.

Les cadrages de cet artistes sont particuliers et portent un regard très intéressant sur la ville et ceux qui y vivent. J'ai pour ma part été plus sensible aux tirages couleurs et ai apprécié la diversité des tirages qui jouent avec la lumière, les reflets, bref, exploitent une multitude de possibilités.

Paris en couleur

La seconde exposition est celle qui se tient actuellement à l'hôtel de ville de Paris et qui est intitulée Paris en couleur.

Des photographies de Paris prises de 1907 à nos jours par différents artistes (dont Saul LEITER) sont présentées. Leur originalité est de présenter un regard inhabituel sur la cité. L'exposition est chronologique et nous propose donc une vue de Paris en couleur là où nous sommes habitués à voir des photographies en noir et blanc, du moins pour ce qui est de la première partie chronologique. Une multitude de quartiers sont donc présentés par des photographes. Il est amusant de voir que le public de l'exposition s'amuse à retrouver de choses qui ont perduré ou qui, au contraire, ont radicalement changé (comme par exemple le quartier des Halles). Les photographies plus récentes sont moins nombreuses et présentes des travaux originaux portant un regard différent sur Paris.