De l'énervement à la zénitude

Après un énervement certains dû aux embouteillages parisiens qui commencent à me lasser au plus au point, je me suis tout de même rendu, avec du retard, au concert de Yaël NAIM à la Boule noire, en compagnie de C. et A.

A cause de ce retard, j'ai donc raté une bonne partie de la première partie qui était assurée par un garçon dont j'ai oublié le nom. A ce que j'en ai entendu, ce dernier dispose d'une belle voix, mais ces textes sont un peu simplistes à mon goût. Sa musicalité reste cependant assez agréable.

Puis c'est au tour de Yaël NAIM de faire son apparition sur la scène de cette petite salle. On la sent à l'aise et heureuse d'être là. Les chansons, entre anglais, hébreux et français, s'enchaînent et nous font passer de moments intimistes à d'autres instants plus dynamiques. Mes titres préférés sur l'album (Too long et So lonely) se révèlent être tout aussi sublimes en live. La demoiselle possède une voix incroyable capable d'émotions dans les graves comme dans les aigus, tout en restant d'une extrême justesse. L'ensemble est plus jazzy sur scène que sur l'album. La soirée a donc été très agréable et l'atmosphère de la petite salle a parfaitement collé à la personnalité de l'artiste. J'en ai même oublié mon énervement lié à mon retard ce qui, en soit, est donc une performance.

Sinon, je crois que de devoir choisir entre une vie sociale qui s'interrompt aux horaires des transports en commun et des heures passées dans des embouteillages, commence à me lasser ...