vendredi 31 août 2007

C'est décidé !

Il faut que je parle à mes parents : parce que là, le calibreur de spaghettis et le moulin à herbes de provences, c'est tout simplement pas possible comme cadeau !

Je vous épargne les photos. On a vu suffisamment d'horreurs pendant la guerre.

mercredi 29 août 2007

Le ridicule ne tue pas

Le suspens devant être insoutenable, je décide, dans ma grande bonté, de mettre fin à tant d'attentes et d'interrogations qui ont du peupler les nuits entières d'insomnies déclenchées par ce billet.

Cliquez sur la photo pour l'agrandir

Dans l'ensemble vous avez donc été plus perspicaces que moi. J'y voyais le groin d'un cochon avec un noeud de papillon tantôt en dessous, tantôt au-dessus.
Promis, je vais consulter ...

mardi 28 août 2007

Ca faisait longtemps, alors je continue

Babet - Drôle d'oiseau

Voilà que je me transforme momentanément en une sorte de DFP de la chanson française (il en écoute aussi), mais rassurez-vous, ce n'est que ponctuel. C'est juste que là, j'ai eu deux coups de coeurs musicaux de suite. Alors dans la famille "demoiselle qui s'affranchit de son groupe", je voudrai aujourd'hui, Babet.

Fraîchement évadée de Dionysos, dont elle était la violoniste, elle a sorti
son album au printemps dernier (j'avais décidément du retard). Drôle d'oiseau ne peut renier sa filiation avec le groupe dont elle provient. Les sonorités sont proches et immédiatement reconnaissables. Mais bon, quand on aime, pourquoi bouder son plaisir ? La différence avec Dionysos vient principalement des textes. Ceux-ci sont peut être moins fantasmagorique que ceux de Matthias MALZIEU, mais restent très poétiques et sensibles. Ils collent parfaitement à cette voix qui semble dans un premier temps, fluette, mais qui se révèle rapidement être chaude, présente ou acidulée. Les mélodies sont variées parfois joyeuses (en contraste avec les textes) alors que d'autres sont plus rock ou intimistes.

Une découverte qui tourne donc en boucle en alternance avec la précédente (voir ici) même si les styles sont très différents. Les chansons les plus rythmées donnent parfois envie de faire des bonds dans tous les sens dans son appart (bah oui, je l'ai fait !) tandis que les ballades sont simplement touchantes. Allez ... un petit tour sur le myspace dédié et vous me dites.

Ca promet !

Comme l'avait prédit Ikare, tout le monde en parle. Vivement le 8 !


Pour plus d'info, allez faire un petit tour chez DFP.

dimanche 26 août 2007

Un album, ça faisait longtemps !

Valérie LEULLIOT - Caldeira

J'ai découvert récemment l'album de Valérie LEULLIOT sortit cet hiver. Ancienne chanteuse et membre incontournable du groupe Autour de Lucie, elle se lance dans une carrière solo avec ce premier album, Caldeira.

L'album Caleira est marquant par son homogénéité et sa cohérence. Il se compose de mélodies et de ballades qui collent bien à la fin de mon été. Tantôt mélancoliques, tantôt pleines d'espoirs les chansons sont touchantes et très agréables à l'oreille. La douce voix de Valérie LEULLIOT me berce par son côté feutré et est mise en valeur par une orchestration riche qui ne prends pas pour autant le dessus. L'album est fidèle à son titre, Caldeira, ce lac formé dans les cratères des volcans, qui attendent paisiblement la prochaine éruption.

Un coup de coeur pour cet album dont beaucoup de chansons sont élégantes et touchantes, mais je garde une petite préférence pour les deux titres qui m'ont fait connaître cet album, L'eau du Gange et Mon homme blessé. Quelques extraits sont à découvrir sur le Myspace dédié à l'artiste ou sur son site officiel.

samedi 25 août 2007

Juste pour savoir

Vu ce panneau dans Lisbonne ... et mon interprétation de ce cigle m'a valu de larges moqueries. Vous y voyez quoi vous ?

vendredi 24 août 2007

Lisboa

Brutal ce retour sous la pluie et les 18°C de Paris lorsqu'on revient d'une si belle ville au climat si ... estival ! Et pourtant, en marchant sous la pluie avec mon gros sac et après avoir traversé tout Paris en RER, j'avais le sourire (et l'ai encore) car mes yeux ont vu de la beauté.

En effet, j'ai adoré cette semaine passé à Lisbonne. Tout d'abord, un temps ensoleillé, une température chaude, mais pas étouffante grâce au vent qui berce la ville en permanence. Pour le reste, seulement quelques photos car ce serait trop barbant à raconter en détails et ceux qui sont restés sous la grisaille parisienne me détesteraient encore davantage.





Couvent des Carmélites, resté en ruine depuis le grand tremblement de terre de 1755







Oceanario de Lisboa





Le Ponte Vasco da Gama











Un electrico, ou comment je fais dans le cliché








Le monument des Découvertes, en hommage aux grands navigateurs portugais






La tour Vasco de Gama (en démolition ?)












Le monastère des Hiéronymites






Le quartier de l'Alfama






Les Pasteïs de nata ... une tuerie !








Vue du vertigineux chateau Sao Jorge

Cette ville qui se prend à la fois pour Rome (les 7 collines) et San Francisco (Le Ponte 25 de Abrile aux allures de Golden Gate) est aussi d'un romantisme évident pour moi. Qu'il doit être doux d'y voler des baisers à son amoureux au détour d'une rue sinueuse et ombragée. Mais j'y ai vu de la beauté ... et ça, même accompagné d'un pote, ça fait énormément de bien.

D'ailleurs, en parlant de potes, on se voit quand ?

Les peurs

Sous un couvercle sans aspérité et propret, je ne suis que peurs. Des peurs alimentées depuis l'enfance par des phrases que je ne pouvais dire et que je n'ai pas entendu, des absences que je ne comprenais pas, des éléments que l'on me cachait. Puis on grandit. On apprend les règles et on les applique à la lettre car c'est le seul moyen de rendre fier, d'être aimé. On les applique au point de réussir à se dissimuler derrières elles ; au point même de réussir à les faire devenir soi aux yeux des autres et de s'en convaincre soi-même. Puis on réussit malgré tout à s'abandonner, à s'affranchir de quelques unes de ces règles. L'ivresse est alors douce, mais les murs qui s'étaient alors montés autour des peurs les laissent surgir de toutes parts.

Ce soir, ce billet apparaît comme une évidence. Une évidence que je savais déjà, car je la côtoie depuis quelques années maintenant. Cependant, la bête sauvage que sont les peurs, bien qu'apprivoisée, n'en perd pas pour autant sa nature : elle est toujours capable de morsures, de coups de griffes et de rage.

Cette bête est aussi moi. Le temps rendra sûrement la peur moins féroce et l'envie d'abandon luttera contre ses attaques. Mais il est encore des soirs où, profitant de la baisse de ma garde, de ma muraille, elle prend l'ascendant pour quelques heures.

Les murs vont très rapidement se refermer sur les peurs, les contenant ainsi jusqu'à la prochaine fois. Je sais qu'elle surgiront de nouveau. Désormais je ne crains plus leurs apparitions. Je sais qu'elles continueront à me dominer lorsque, baissant ma garde et m'abandonnant, je leur laisse l'occasion de surgir. Mais je sais aussi que je finis toujours, comme je termine d'écrire ce billet, par replacer le couvercle sans aspérité et propret sur les peurs.

mercredi 15 août 2007

Vous vous en foutez ? Vous avez raison

Ca y est, j'ai enfin pris mes billets !

J'irai donc écouter AaRON à l'Olympia en compagnie de C. en Novembre. Cela faisait des lustres que j'en parlais, mais je tardais à acheter les billets. Il faut aussi avouer que j'hésitais entre les personnes à inviter ... mais la question ne se posant plus, je n'ai plus eu d'excuses. En tout cas j'ai hate de voir sur scène ce groupe découvert il y a maintenant presqu'un an, les ayant raté lors de leur dernier passage parisien.

Voilà, c'était juste un billet jubilatoire. Maintenant, je retourne faire mon sac ! Juste pour information, voici le temps qui s'annonce à Lisbonne :


jeu.
ven.
sam.
dim.
Ensoleillé
Ensoleillé
Ensoleillé
Ensoleillé
Ensoleillé
Ensoleillé
Ensoleillé
Ensoleillé
Max. 25
Min. 16
Max. 28
Min. 17
Max. 27
Min. 17
Max. 25
Min. 16


Detestable moi ?

Allez, je vous souhaite bon courage sous cette grisaille et vous dit "A plouch".

mardi 14 août 2007

Retour en territoire conquis

Avant un départ imminent pour des contrées dépaysantes, j'ai eu le besoin de me retrouver chez moi. Non pas là où ma vie se déroule et se construit (malgré tout), mais là où elle a commencé.


Retrouvailles avec les amis dont certains savent ce que je traverse. Seulement eux sont aussi pris dans des tourbillons. Les conversations ne sont donc pas approffondies. Chacun se livre dans l'état où il est, mais ne se sent pas la force de porter les autres. On sait ... on avance ensemble quand même et l'on est heureux d'être là.

C'est comme ça que je me suis retrouvé à enduire un mur à la chaux dans une maison en restauration jusqu'à deux heures du mat'. Les travaux ont ça de bien qu'ils monopolisent l'attention et permettent aussi de s'amuser, de rigoler.

Puis hier, je suis allé visiter un célèbre zoo régional accompagné d'amis, de copains et de leurs enfants : le zooparc de Beauval.

Ce sont habituellement des lieux qui ne m'attirent pas vraiment, mais je me suis laissé porter.

Le dépaysement a donc été partiel ... mon esprit a vagabondé en même temps que les touristes. J'ai eu la curieuse impression de faire partie de la foule parfois, mais aussi d'en être absent. Curieuse sensation. Mais parfois ramené à l'évidence de ce que je voyais. Le comportement, la drôlerie, la majesté, la force, la beauté de certains animaux est manifeste. Le trouble ressenti lorsque mon regard a croisé celui d'un gorille, ce singe à la fois si proche (et pas que pour les poils) et pourtant placé derrière une vitre, m'est longtemps resté en mémoire.





Mais j'ai aussi été profondément agacé par le comportement de certains visiteurs. Ces crétins qui tapent aux vitres, aux grilles, hurlent pour réveiller le lion qui dort, uniquement dans le but de le voir éveillé ou de réussir leur photo. Je crois qu'ils n'y comprennent rien. Pas de panique, je ne préfère pas les animaux aux hommes (et pas de mauvais jeux de mots, merci ;-)). Loin de là. Ce discours a d'ailleurs tendance à tout autant m'agasser. Mais il semble que certains humains n'aient pas encore franchi toutes les étapes de l'évolution.

La journée s'achève alors par un picnic improvisé au bord du Cher, baignés par cette si belle lumière qui caractérise la région au soleil couchant.

Bref, une journée différente, ou j'ai été tantôt présent, tantôt rêveur, mais cela s'est déroulé avec plaisir. D'autant plus que le soleil était, hier, présent (contrairement à aujourd'hui).

Drôle d'été que celui-ci qui n'en est pas vraiment un.

samedi 11 août 2007

Changement de programme

Pierre et Gilles, Les Cosmonautes

Ayant toujours besoin de m'activer, j'avais appellé B. pour lui proposer d'aller visiter l'exposition De Cézanne à Picasso, chefs-d'oeuvre de la galerie Vollard qui se tient actuellement au Musée d'Orsay. Nous nous sommes donc donné rendez-vous sur le parvis du musée. Mais nous avions oublié une chose : nous sommes en pleine période touristique et il fait un temps de chien. Résultat : une file d'attente pour l'entrée digne des journées du patrimoine. Cela nous a découragé. J'ai alors eu l'idée de changer radicalement d'exposition et lui ai proposé d'aller visiter Double je, l'exposition consacrée à Pierre et Gilles au Jeu de Paume.

La foule y était en effet bien moindre. Le sujet était donc moins "mainstream", quoique ...
L'exposition regroupe les principales oeuvres de ce photographe et de ce peintre qui conjuguent leur talent depuis les années 70. Le résultat est souvent des plus kitch et très orienté. Mais le regard porté sur les modèles est différent de ce qui est habituellement fait. Je dois avouer que je n'ai pas boudé mon plaisir face aux images de beaux garçons la plupart du temps dénudés. Je ne suis pas un fanatique, mais je trouve qu'ils ont du coup un style reconnaissable entre mille, à l'exception de quelques clichés/toiles, qui pourraient parfaitement trônés dans certains salons (N'est-ce pas B. !).

L'exposition a donc été intéressante. J'ai aussi été étonné par le public de l'exposition en ce vendredi après-midi. Je m'attendais a me retrouver dans le marais, mais pas du tout. Il y avait des jeunes filles venues entre copines, une vieille dame qui prenait des notes, deux amies (ou un couple de lesbienne, le débat a été ouvert entre B. et moi) dont l'une avait amené son bébé. Bref, un public détonnant. Comme quoi ... l'art fait bel et bien s'ouvrir les esprits, et à défaut éguise les curiosités.

jeudi 9 août 2007

Dans la rubrique "histoire compliquée"

Aujourd'hui, je suis allé à la petite cérémonie organisée autour du PACS d'un ex. (mais néanmoins ami) avec sa coloc (qui est aussi une de ses ex.). La cérémonie était amusante et touchante. La plupart des quelques conviés à la cérémonie c'étaient mis sur leur 31. Et durant le repas qui s'en est suivi, il nous ont annoncé l'arrivée prochaine d'un heureux évènement !

Qui dit mieux ?

Le pire, c'est que ça m'a fait du bien. Ca me permet de me dire, que même si la voix que l'on souhaite prendre pour être heureux semble compliquée et bien il sufffit de l'assumer et décider de la vivre vraiment pour que cela marche. J'étais déjà convaincu du "quand on le veut, on s'en donne les moyens", mais là, ça me le confirme.

Allez, une bière par là-dessus et les aventures continues.

PS : A la base, je suis quand même un adepte de la simplicité ... quoique.

mercredi 8 août 2007

La suractivité

C'est tout ce que je trouve pour l'instant pour éviter de trop réfléchir. Du coup, j'ai enchaîné le rangement, les courses, les machines, le ménage, 1,5 km de natation dans la matinée. Pourquoi est-ce toujours lorsqu'on aimerait dormir que l'on se reveil aux aurores sans parvenir à se rendormir ?

Puis j'ai eu envie de marcher dans Paris. Sous la pluie (de cet été dont le climat aura décidément suivi mes états d'âme), quand on a pas le moral et bien, c'est pas une grande idée. Ca m'a bien miné tout ça, mais bon ... j'avais besoin d'exorciser des lieux, de les revoir, autreme
nt ... me rappeller de ce qui a été bien pour que cela me nourrisse, plutôt que mes souvenirs ne me détruisent, et ainsi repartir du bon pied.

La fille coupée en deux

Puis j'ai retrouvé C. et T. pour une séance de cinéma. Les amis, y'a rien de tel dans les moments complexes. Nous sommes allé voir le dernier CHABROL La fille coupée en deux.

A Lyon, la vie d'un écrivain a succès, marié, reconnu, croise celle d'une jeune présentatrice météo de la chaîne locale, dont le joli minois lui promet un bel avenir télévisuel. Elle tombe éperdument amoureuse, mais le monsieur est marié ... et ne souhaite pas nécessairement changer cette situation, tout en conservant bien évidemment la jeune femme (tiens, tiens). Cette dernière, rencontre dans le même temps, Paul, un fils de bonne famille, qui s'éprend d'elle et n'a alors de cesse de la courtiser.

Ce film est dans la lignée des oeuvres précédentes. Chabrol tire à boulet rouge sur la bourgeoisie provinciale et les manipulateurs. La folie et le crime sont là encore abordés. En revanche, hormis une petite suprise dans le scénario, l'histoire se déroule sans trop de surprise, avec un peu moins de finesse qu'à l'accoutumée, à mon goût. Mais le film se laisse regarder avec plaisir, et un bon nombre de scènes sont assez plaisantes à regarder. Les acteurs principaux (François BERLEAND, Ludivine SAGNIER, ...) y campent avec brio les personnages. Petit plus pour Benoit MAGIMEL, particulièrement convaincant dans le rôle de fils de notable, un peu ravagé.

mardi 7 août 2007

Voila ... c'est fini (ou mélodrame, quand tu nous tiens)

Comme tu l'avais dit, j'écris en effet un billet, puis nous allons passer à autre chose. Surement le besoin d'exorciser ... j'ai créé ce blog pour cela. Mais je ne serai pas haineux ou impudique. D'une part car je n'en ai pas envie et de l'autre, je partage tes principes quant à une certaine discrétion et la volonté de ne pas régler mes comptes par le biais d'un blog.

Je vais surement avoir à lutter un peu contre l'amertume ces prochains jours, mais cela est une lutte avec moi-même. Je savais que ça faisait parti du jeu.

Ce que je retiens et me rassure, c'est que ce que je perçois chez l'autre est assez juste dans l'ensemble. Ou peut être qu'au final, je m'apperçois de certaines choses que même un aveugle pourrait voir. Va savoir ... mais bon, je perçois des choses, c'est déjà ça.

Je serai plus vigilent la prochaine fois, mais surement pas aussi tolérant. Quoique ... ça me définit aussi.

Comme certains te l'ont déjà dit, va je ne te hais point. Au contraire, c'est ton amitié que je recherche désormais. Notre histoire ne nécessite pas de mise en quarantaine. J'espère donc que nous nous reverons rapidement.

Se plaire est quelque chose de rare, mais s'aimer, l'est encore plus.

Je suis à l'aube de ma 28ème année (et quel anniversaire !!!) ... à moi de la rendre belle. Tout ce dont j'ai envie à ce moment, c'est des rencontres, de simplement partager, de découvrir (et continuer à le faire pour ceux que j'ai déjà rencontré)... alors n'hésitez pas à venir vers moi, car je crois que je vais manquer un peu d'élan ces prochains jours !

vendredi 3 août 2007

Pendant ce temps là ...


Besoin de prolonger la pause. Bien évidemment, je reste joignable (avec plaisir) pour tous ceux qui ont mon numéro, et pour les autres, mon mail est sur ce blog.

Bon été !